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Liens génétiques avec la FSGS dans des populations diverses

Une étude révèle des facteurs génétiques liés à la FSGS chez différents groupes ethniques.

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La Glomérulosclérose segmentaire focale (FSGS) est une maladie des reins qui touche beaucoup de gens, adultes et enfants, aux États-Unis. C'est l'une des principales causes du syndrome néphrotique, qui provoque un gonflement sévère et des niveaux élevés de protéines dans l'urine. Au fil des ans, le nombre de personnes diagnostiquées avec FSGS a augmenté. Cependant, c'est compliqué de savoir combien de personnes ont vraiment cette maladie, car le diagnostic nécessite généralement une biopsie rénale, et il n'y a pas de base de données centrale qui suit ces cas. Les estimations suggèrent que l'occurrence de la FSGS varie beaucoup, avec des taux allant de juste un peu plus d'1 à environ 21 cas pour chaque million de personnes.

Certaines catégories de personnes sont plus touchées par la FSGS que d'autres. Par exemple, les Afro-Américains ont environ quatre fois plus de chances d'avoir la maladie par rapport aux Européens Américains. Les Latinos montrent aussi une incidence plus élevée comparée aux Européens Américains, mais sont moins touchés que les Afro-Américains.

Facteurs Génétiques dans la FSGS

Des recherches ont été menées pour découvrir quels gènes pourraient être liés à la FSGS. Certaines études ont examiné les antécédents familiaux pour voir si la maladie était héréditaire, et d'autres ont analysé des groupes d'individus pour identifier des liens génétiques. Ces investigations ont mis en évidence plusieurs gènes qui jouent probablement un rôle dans la FSGS, mais jusqu'à présent, ces gènes n'expliquent qu'une petite fraction des cas.

Les recherches initiales ont trouvé des zones spécifiques sur le chromosome 22 qui semblaient liées à la FSGS, surtout dans les populations africaines et afro-américaines. Cela a conduit à des études plus approfondies visant à identifier les variations génétiques qui pourraient augmenter la susceptibilité à la FSGS. En particulier, deux variantes génétiques dans l'APOL1 ont été identifiées, ce qui pourrait expliquer pourquoi la FSGS est plus fréquente chez les personnes d'ascendance africaine. Fait intéressant, ces variantes offrent aussi une certaine protection contre la maladie du sommeil causée par un parasite, soulignant un compromis où la protection vient avec un risque accru de FSGS.

L'étude actuelle

Une nouvelle étude a été lancée pour rassembler une grande base de données génétiques en prenant des échantillons d'individus diagnostiqués avec la FSGS via des biopsies rénales et en les comparant à des personnes sans problèmes rénaux mais avec des origines ethniques similaires. Les chercheurs se sont concentrés sur environ 2 500 gènes connus pour être impliqués dans les podocytes, qui sont des cellules essentielles des reins. L'objectif était de mieux comprendre les bases génétiques de la FSGS et de trouver de nouveaux gènes qui pourraient contribuer à la maladie.

Des échantillons ont été collectés auprès de patients dans divers centres et ont été approuvés par des comités d'éthique pour garantir le respect des normes éthiques. Au total, 726 échantillons ont été obtenus, avec des données génétiques collectées via une méthode de séquençage spécialisée axée sur les podocytes. Parmi ces gènes, certains étaient déjà connus pour provoquer une FSGS familiale, tandis que d'autres avaient un lien avec ces gènes connus.

L'étude a analysé les données génétiques de ces cas et les a mises en correspondance avec des sujets de contrôle. Les chercheurs ont utilisé plusieurs méthodes pour s'assurer que les données des deux groupes étaient comparables, y compris l'examen des différences de population et des biais potentiels dans les données. Après filtrage, un ensemble de données fiable a été créé, incluant 551 cas et 11 591 contrôles.

Études d'association et résultats

En utilisant les données collectées, les chercheurs ont mené divers tests statistiques pour trouver des associations entre différentes variantes génétiques et la FSGS. Ils se sont particulièrement concentrés sur deux types de variantes : les variantes de changement de sens qui modifient un acide aminé dans une protéine, et les variantes de troncature de protéines qui peuvent perturber la fonction des protéines.

Dans le groupe des Européens Américains, deux variantes génétiques ont été trouvées pour avoir une association significative avec la FSGS. Une variante liée au gène EFEMP2, et une autre liée au gène CCDC82. Bien que ces résultats soient frappants, les mêmes variantes n'ont pas montré d'association similaire dans les groupes afro-américains et latino-américains, ce qui indique que si elles peuvent être significatives dans une population, elles ne le sont peut-être pas dans d'autres.

L'étude a également exploré des variantes génétiques rares qui se produisent dans moins de 1 % de la population. Les chercheurs ont utilisé différentes méthodes statistiques pour les évaluer et ont trouvé plusieurs gènes associés à la FSGS, y compris le gène bien connu APOL1 et un nouveau gène candidat Cr1. L'analyse a montré que ces gènes pourraient avoir des liens avec la fonction immunitaire et la façon dont le corps réagit aux menaces, les reliant davantage à la santé des reins.

Rôle du Système immunitaire et du système du complément

Le système immunitaire est vital pour la défense de notre corps, et le système du complément en fait partie. Ce système aide le corps à lutter contre les infections et à éliminer les cellules endommagées. Les preuves de l'étude suggèrent que CR1, un gène trouvé lié à la FSGS, joue un rôle dans la régulation du système du complément. Les variantes de ce gène pourraient influencer le fonctionnement de la réponse immunitaire, conduisant potentiellement à des problèmes rénaux chez certains individus.

Chez les patients atteints de FSGS, des niveaux élevés de protéines du complément ont été trouvés, indiquant une réponse immunitaire activée qui pourrait contribuer aux dommages rénaux. Certaines études suggèrent que la présence de protéines spécifiques dans l'urine et le sang indique que le système du complément est engagé dans les reins, mais les raisons exactes de cette inflammation restent encore floues.

Conclusion

Dans l'ensemble, les résultats mettent en avant la nature complexe de la FSGS et soulignent plusieurs composants génétiques qui pourraient augmenter le risque. L'étude met en lumière l'importance de comprendre les variations génétiques dans différentes populations et comment elles peuvent contribuer à des problèmes de santé comme la FSGS. Les recherches futures pourraient s'appuyer sur ces résultats, cherchant à découvrir d'autres liens génétiques et des traitements potentiels qui pourraient traiter les causes sous-jacentes de cette maladie rénale. Les connexions entre génétique, réponse immunitaire et facteurs environnementaux présentent un domaine captivant pour des enquêtes continues et pourraient aider à améliorer les stratégies de gestion pour les personnes affectées.

Source originale

Titre: CR1 variants contribute to FSGS susceptibility across multiple populations.

Résumé: Focal segmental glomerulosclerosis (FSGS) is a common cause of nephrotic syndrome with an annual incidence in the United States in African-Americans compared to European-Americans of 24 cases and 5 cases per million, respectively. Among glomerular diseases in Europe and Latin-America, FSGS was the second most frequent diagnosis, and in Asia the fifth. We expand previous efforts in understanding genetics of FSGS by performing a case-control study involving ethnically-diverse groups FSGS cases (726) and a pool of controls (13,994), using panel sequencing of approximately 2,500 podocyte-expressed genes. Through rare variant association tests, we replicated known risk genes - KANK1, COL4A4, and APOL1. A novel significant association was observed for the gene encoding complement receptor 1 (CR1). High-risk rare variants in CR1 in the European-American cohort were commonly observed in Latin-and African-Americans. Therefore, a combined rare and common variant analysis was used to replicate the CR1 association in non-European populations. The CR1 risk variant, rs17047661, gives rise to the Sl1/Sl2 (R1601G) allele that was previously associated with protection against cerebral malaria. Pleiotropic effects of rs17047661 may explain the difference in allele frequencies across continental ancestries and suggest a possible role for genetically-driven alterations of adaptive immunity in the pathogenesis of FSGS.

Auteurs: Mykyta Artomov, R. Skitchenko, Z. Modrusan, A. Loboda, J. B. Kopp, C. A. Winkler, A. Sergushichev, N. Gupta, C. Stevens, M. J. Daly, A. Shaw

Dernière mise à jour: 2023-11-20 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.11.20.23298462

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.11.20.23298462.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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