Galaxies de faible masse et réionisation cosmique
Étudier des galaxies faibles révèle des infos sur l'évolution du jeune univers.
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Table des matières
- L'Importance des Galaxies à Faible Masse
- La Technique 'Près-Loins' Expliquée
- Le Rôle des Simulations dans la Compréhension de la Formation des Galaxies
- Objectifs de Recherche et Questions Clés
- Méthodes Utilisées dans la Recherche
- Résultats Clés de la Recherche
- Ce Que Cela Signifie pour la Compréhension Actuelle de l'Univers
- Travaux Futurs et Implications
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Dans l'histoire de l'univers, un tournant important a eu lieu, connu sous le nom de réionisation cosmique. C'est à ce moment-là que le gaz hydrogène dans l'immense espace entre les galaxies est passé d'un état neutre à un état ionisé. Les chercheurs pensent que le rayonnement des premières galaxies qui ont formé des étoiles a joué un rôle majeur dans ce processus. Cependant, beaucoup de questions demeurent sur les types de galaxies qui ont le plus contribué à ce rayonnement ionisant.
Une des idées principales est que les galaxies plus petites et moins brillantes étaient probablement plus nombreuses et, donc, pourraient avoir émis plus de rayonnement ionisant que les galaxies plus grandes et plus brillantes. Pour déterminer si ces galaxies faibles ont joué un grand rôle dans la réionisation cosmique, les scientifiques doivent étudier la Fonction de masse stellaire des galaxies (SMF) et la fonction de luminosité ultraviolet (UVLF) au moment de la réionisation.
L'Importance des Galaxies à Faible Masse
Les galaxies à faible masse sont cruciales pour comprendre l'évolution de l'univers. Elles sont abondantes et peuvent aider les chercheurs à comprendre divers phénomènes cosmiques comme la formation des étoiles, les processus de rétroaction et le comportement de la matière noire. Cependant, étudier ces galaxies faibles est difficile parce qu'elles sont compliquées à observer directement, surtout de loin.
Pour résoudre ce problème, les scientifiques ont développé une méthode appelée approche 'près-loin'. Cette méthode relie les observations de galaxies à faible masse proches avec des galaxies faibles de l'univers primordial, permettant aux chercheurs d'inférer des propriétés de galaxies trop lointaines pour être observées directement.
La Technique 'Près-Loins' Expliquée
La méthode 'près-loin' consiste à utiliser des observations détaillées de galaxies à faible masse dans notre région locale, comme le Groupe Local, pour en déduire les propriétés des premières galaxies. Cela implique de reconstruire les histoires de formation des étoiles et de déterminer les masses et luminosités stellaires de ces galaxies. En comprenant l'histoire de ces galaxies locales, les chercheurs peuvent faire des suppositions éclairées sur les propriétés des galaxies lointaines.
Cette technique est particulièrement précieuse car le Groupe Local est le seul endroit où l'on peut observer directement des galaxies extrêmement faibles. Ces galaxies faibles sont considérées comme les descendantes des galaxies très anciennes qui ont contribué à la réionisation cosmique.
Le Rôle des Simulations dans la Compréhension de la Formation des Galaxies
Pour améliorer la compréhension de la formation des galaxies, les scientifiques utilisent des simulations. Un ensemble notable de simulations est le projet FIRE-2 (Feedback In Realistic Environments). Ces simulations modélisent comment les galaxies se forment et évoluent au fil du temps, prenant en compte divers processus physiques comme la formation des étoiles et les effets des supernovae.
En utilisant les simulations FIRE-2, les chercheurs peuvent suivre comment les galaxies à faible masse dans le Groupe Local évoluent et comment elles se rapportent aux galaxies lointaines observées durant la réionisation cosmique. En réalisant ces simulations, les scientifiques peuvent mieux comprendre comment les fusions et les perturbations des galaxies affectent leur évolution.
Objectifs de Recherche et Questions Clés
L'objectif principal de cette recherche est de déterminer dans quelle mesure l'enregistrement fossile des galaxies à faible masse d'aujourd'hui peut nous informer sur les premières galaxies qui ont existé durant la réionisation cosmique. Les chercheurs s'intéressent à plusieurs questions clés :
- Quelle est la forme de la SMF et de l'UVLF au moment de la réionisation ?
- Comment les galaxies à faible masse d'aujourd'hui se rapportent-elles aux galaxies à haut décalage vers le rouge ?
- Quel rôle jouent les fusions et les perturbations des galaxies à faible masse dans notre compréhension de l'évolution des galaxies ?
Méthodes Utilisées dans la Recherche
Pour examiner ces questions, les chercheurs comparent les observations des galaxies à faible masse dans le Groupe Local avec les prévisions faites par les simulations FIRE-2. Ils se concentrent sur les galaxies à faible masse car on pense qu'elles ont joué un rôle significatif dans la réionisation cosmique.
Les chercheurs analysent diverses propriétés, comme la masse stellaire totale, le nombre de galaxies ancêtres et les pentes de la SMF, à différentes époques de l'histoire de l'univers. Ce faisant, ils cherchent à établir dans quelle mesure l'enregistrement fossile des galaxies à faible masse peut nous aider à comprendre l'univers ancien.
Résultats Clés de la Recherche
Les chercheurs ont découvert que l'enregistrement fossile des galaxies à faible masse survivantes dans le Groupe Local peut efficacement retracer la masse stellaire totale des galaxies antérieures. Il semble que beaucoup des galaxies à faible masse d'aujourd'hui peuvent aider à révéler la composition et la structure de la population de galaxies antérieures qui ont contribué à la réionisation cosmique.
Galaxies à Faible Masse Survivantes : Une portion significative de la masse stellaire dans le Groupe Local aujourd'hui est représentée par des galaxies à faible masse, ce qui indique que ces galaxies ont joué un rôle crucial dans l'évolution cosmique.
Forme de la SMF : La SMF au moment de la réionisation semble être plus raide qu'à présent, ce qui suggère que les galaxies à faible masse étaient plus abondantes dans l'univers primordial.
Importance des Fusions : Les fusions et la disruption des galaxies à faible masse ont des implications significatives pour comprendre leur contribution à la population globale de galaxies. Bien que de nombreuses galaxies à faible masse aient fusionné ou aient été perturbées, des preuves suggèrent que la pente inférée de faible masse de la SMF reste précise.
Ce Que Cela Signifie pour la Compréhension Actuelle de l'Univers
Les résultats suggèrent que les galaxies à faible masse sont essentielles pour comprendre l'évolution des structures cosmiques et les processus qui ont conduit à la réionisation. En étudiant ces structures, les chercheurs peuvent reconstituer l'histoire de l'univers et obtenir des informations sur la formation des galaxies.
Les résultats de la technique près-loin offrent une méthode prometteuse pour étudier des galaxies lointaines qui sont difficiles à observer directement. Cette approche ouvre des portes à des investigations plus approfondies sur l'histoire de l'univers, aidant à répondre à des questions fondamentales sur son évolution.
Travaux Futurs et Implications
À mesure que la technologie progresse, les futures observations, notamment celles des télescopes comme le JWST (Télescope spatial James Webb), fourniront encore plus d'informations sur les galaxies à faible masse. Ces observations peuvent aider à vérifier les conclusions tirées des simulations et à améliorer encore la compréhension de l'univers ancien.
De plus, à mesure que les chercheurs affinent la technique près-loin, ils peuvent explorer différentes distances et populations de galaxies, dévoilant potentiellement de nouvelles perspectives sur la façon dont les premières galaxies ont influencé la formation des structures dans l'univers.
Conclusion
L'étude des galaxies à faible masse et de leur rôle dans la réionisation cosmique est cruciale pour comprendre l'évolution de l'univers. En utilisant la technique près-loin et des simulations avancées, les chercheurs comblent le fossé entre les observations locales et les galaxies lointaines, offrant des aperçus précieux sur les événements cosmiques passés. À mesure que de nouvelles technologies et méthodologies se développent, la capacité à percer les mystères de l'univers ne fera que s'améliorer, conduisant à des découvertes passionnantes dans le domaine de la cosmologie.
Titre: Testing the near-far connection with FIRE simulations: inferring the stellar mass function of the proto-Local Group at z > 6 using the fossil record of present-day galaxies
Résumé: The shape of the low-mass (faint) end of the galaxy stellar mass function (SMF) or ultraviolet luminosity function (UVLF) at z > 6 is an open question for understanding which galaxies primarily drove cosmic reionisation. Resolved photometry of Local Group low-mass galaxies allows us to reconstruct their star formation histories, stellar masses, and UV luminosities at early times, and this fossil record provides a powerful `near-far' technique for studying the reionisation-era SMF/UVLF, probing orders of magnitude lower in mass than direct HST/JWST observations. Using 882 low-mass (Mstar < 10^9 Msun) galaxies across 11 Milky Way- and Local Group-analogue environments from the FIRE-2 cosmological baryonic zoom-in simulations, we characterise their progenitors at z ~ 6 - 9, the mergers/disruption of those progenitors over time, and how well their present-day fossil record traces the high-redshift SMF. A present-day galaxy with Mstar ~ 10^5 Msun (10^9 Msun) had ~1 (~30) progenitors at z ~ 7, and its main progenitor comprised ~100% (~50%) of the total stellar mass of all its progenitors at z ~ 7. We show that although only ~ 15% of the early population of low-mass galaxies survives to present day, the fossil record of surviving Local Group galaxies accurately traces the low-mass slope of the SMF at z ~ 6 - 9. We find no obvious mass dependence to the mergers and accretion, and show that applying this reconstruction technique to just the low-mass galaxies at z = 0 and not the MW/M31 hosts correctly recovers the slope of the SMF down to Mstar ~ 10^4.5 Msun at z > 6. Thus, we validate the `near-far' approach as an unbiased tool for probing low-mass reionisation-era galaxies.
Auteurs: Pratik J. Gandhi, Andrew Wetzel, Michael Boylan-Kolchin, Robyn E. Sanderson, Alessandro Savino, Daniel R. Weisz, Erik J. Tollerud, Guochao Sun, Claude-Andre Faucher-Giguere
Dernière mise à jour: 2023-09-18 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2309.09940
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2309.09940
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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Liens de référence
- https://orcid.org/#1
- https://fire.northwestern.edu
- https://galaxies.northwestern.edu/uvb-fg09
- https://memory-alpha.fandom.com/wiki/Library_Computer_Access_and_Retrieval_System
- https://www.astropy.org
- https://bitbucket.org/awetzel/gizmo
- https://bitbucket.org/awetzel/halo
- https://ui.adsabs.harvard.edu
- https://www.arxiv.org
- https://github.com/pratikgandhi95/nearfar_paper1_protoLG
- https://flathub.flatironinstitute.org/fire
- https://fire.northwestern.edu/data/
- https://www.tapir.caltech.edu/~phopkins/Site/GIZMO.html