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L'influence de la poussière sur les galaxies en formation d'étoiles

Cette étude examine comment la poussière affecte les observations des galaxies en formation d'étoiles.

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Les galaxies sont des systèmes énormes remplis d'étoiles, de gaz, de poussière et de matière noire. Certaines galaxies forment activement de nouvelles étoiles, et ces galaxies en formation peuvent être influencées par la poussière. La poussière est composée de minuscules particules et peut absorber et diffuser la lumière, ce qui affecte notre observation et notre compréhension de ces galaxies. Cet article explore le comportement de la poussière dans les galaxies en formation et son impact sur leurs observations.

Qu'est-ce que l'atténuation par la poussière ?

L'atténuation par la poussière fait référence au processus où la poussière dans une galaxie absorbe et diffuse la lumière des étoiles, rendant les étoiles plus faiblement lumineuses qu'elles ne le sont. Lorsque nous observons la lumière des galaxies, nous devons tenir compte de cet effet pour mesurer leurs véritables propriétés comme la masse et la vitesse à laquelle elles forment de nouvelles étoiles. Si nous ne comprenons pas comment la poussière impacte nos observations, on risque de mal interpréter les caractéristiques de ces galaxies.

L'étude des galaxies en formation

En examinant les galaxies en formation, les chercheurs se concentrent sur comment la poussière varie en fonction de différents facteurs, comme la masse de la galaxie, le taux de formation d'étoiles et l'inclinaison sous laquelle on l'observe. Cet article se penche particulièrement sur un groupe de 308 galaxies en formation et cherche à déterminer si les propriétés de la poussière changent en fonction de leur inclinaison.

Groupement des galaxies

Les galaxies de l'étude ont été divisées en huit groupes basés sur leurs propriétés. Cette division était importante pour faciliter les comparaisons et s'assurer que les galaxies avec des caractéristiques similaires soient regroupées pour l'analyse. Les propriétés incluaient la masse des étoiles dans les galaxies et le taux de formation de nouvelles étoiles.

Spectres empilés

Pour analyser la lumière de chaque galaxie, les chercheurs ont utilisé une méthode appelée empilement spectral. Cette technique consiste à combiner la lumière de plusieurs galaxies pour augmenter le signal global et réduire le bruit. En faisant cela, il devient plus facile de voir les lignes d'émission spécifiques dans la lumière qui indiquent la présence de poussière et d'autres caractéristiques.

Comment la poussière affecte-t-elle les observations ?

La poussière peut affecter les observations de plusieurs manières. Par exemple, elle peut influencer la lumière que nous recevons des différents types d'étoiles. Les jeunes étoiles, souvent trouvées dans les régions de formation stellaire, peuvent être plus affectées par la poussière que les étoiles plus âgées. Cette différence est cruciale car elle peut mener à un biais dans l'estimation de la masse d'une galaxie et de son taux de formation d'étoiles.

En analysant la lumière de ces galaxies, les chercheurs ont mesuré deux indicateurs principaux : le déclin de Balmer et la metallicité en phase gazeuse. Le déclin de Balmer indique combien de lumière de certaines longueurs d'onde est absorbée par la poussière, tandis que la metallicité se réfère à la quantité d'éléments lourds présents dans une galaxie.

Observer l'inclination des galaxies

L'inclination est un facteur important lors de l'étude de la poussière dans les galaxies. Si une galaxie est vue de côté, la lumière doit traverser plus de poussière par rapport à une vue de face. Donc, on s'attend à ce que l'angle sous lequel on observe une galaxie affecte combien de lumière est atténuée. Si les propriétés de la poussière étaient liées à l'inclination de la galaxie, on s'attendrait à voir des lectures différentes selon la façon dont on observe ces galaxies.

Résultats sur les propriétés de la poussière

Cependant, les données collectées sur les galaxies en formation dans cette étude montrent que les propriétés de la poussière ne varient pas de manière significative avec l'inclination des galaxies. Cela signifie que peu importe si on voit une galaxie de côté ou d'en haut, la quantité de poussière présente ne semble pas influencer l'atténuation de la lumière comme on l'aurait pensé.

De plus, les chercheurs ont constaté qu'à mesure que la masse d'une galaxie augmente, à la fois l'atténuation de la lumière stellaire et la lumière nébulaire augmentent également. L'Émission nébulaire se réfère à la lumière provenant du gaz entourant les jeunes étoiles, qui peut être plus obscurcie que la lumière des étoiles elles-mêmes.

Modèle de géométrie de la poussière

Sur la base des observations, les chercheurs proposent un modèle décrivant comment la poussière est distribuée dans les galaxies en formation. Au lieu d'un simple modèle à deux composants où la poussière est répartie uniformément dans la galaxie, ils suggèrent un modèle à trois composants. Ce modèle inclut :

  1. Grands amas de formation d'étoiles : Zones dans les galaxies avec des concentrations élevées de poussière et de jeunes étoiles.
  2. Zones typiques de formation d'étoiles : Zones où la formation d'étoiles se produit, mais sans la même densité que les amas.
  3. Contribution minimale du milieu interstellaire diffus (ISM) : La poussière environnante dans la galaxie qui est plus uniformément répartie.

Dans ce modèle, la plupart de l'atténuation par la poussière se produit dans les amas et les régions de formation d'étoiles plutôt que dans les zones plus diffuses de la galaxie. Cela pourrait expliquer pourquoi aucune différence significative dans l'atténuation n'a été notée en fonction de la façon dont les galaxies étaient observées.

L'importance de la metallicité

La metallicité joue un rôle crucial pour comprendre la poussière dans les galaxies. À mesure que les galaxies forment de nouvelles étoiles, elles produisent aussi des métaux. Les métaux contribuent à la formation de poussière. Les galaxies de masse plus élevée tendent à retenir plus de métaux en raison de leur force gravitationnelle plus forte, ce qui peut mener à plus de poussière.

L'étude a également trouvé qu'il existe une relation entre la masse stellaire et le déclin de Balmer. Les galaxies avec plus de masse ont des déclins de Balmer plus élevés, ce qui indique plus de poussière. Cependant, à masse fixe, le déclin de Balmer ne dépend pas significativement du taux de formation d'étoiles ou de la metallicité.

Comment le taux de formation d'étoiles impacte la poussière ?

En temps normal, on s'attendrait à ce qu'un taux de formation d'étoiles plus élevé mène à plus de poussière, car plus d'étoiles signifient généralement plus de métaux. Cependant, les découvertes de cette étude indiquent que même si le déclin de Balmer augmente avec la masse, il ne montre pas une tendance similaire avec le taux de formation d'étoiles.

La relation entre la metallicité, le taux de formation d'étoiles et le déclin de Balmer peut être complexe. Par exemple, les galaxies avec des taux de formation d'étoiles plus élevés ont souvent des metallicités plus faibles car elles reçoivent plus de gaz qui est pauvre en métaux. Cela peut mener à une situation où le contenu en poussière d'une galaxie ne pourrait pas augmenter même avec un taux d'étoiles en formation plus élevé.

Implications futures

Les découvertes de cette étude offrent des idées précieuses sur le comportement de la poussière dans les galaxies en formation. Malgré la croyance commune que l'inclination impacte l'atténuation par la poussière, cette étude démontre que les propriétés de la poussière restent relativement stables indépendamment de l'angle de vue.

Cette recherche ouvre plusieurs pistes pour de futures explorations. Par exemple, avec une meilleure technologie d'observation, les chercheurs pourraient plonger plus profondément dans le comportement de la poussière dans des galaxies avec différentes orientations et taux de formation d'étoiles. Les capacités à venir du télescope spatial James Webb permettront des études plus détaillées, ce qui pourrait encore clarifier la relation entre la poussière, les étoiles et les propriétés globales des galaxies.

Conclusion

Comprendre la poussière et ses effets sur les galaxies en formation est essentiel pour interpréter leurs caractéristiques avec précision. Cette étude a souligné que la relation entre les propriétés de la poussière et celles des galaxies est plus complexe que ce que l'on pensait auparavant. À l'avenir, la recherche continue sera déterminante pour percer les mystères de la manière dont la poussière interagit avec les étoiles dans l'univers. Cette compréhension non seulement nous aide à en savoir plus sur les galaxies individuelles mais contribue également à notre savoir global sur la formation et l'évolution des galaxies dans le cosmos.

En résumé, la poussière dans les galaxies en formation se comporte de manière à remettre en question les modèles précédents, suggérant une vue plus nuancée de son rôle dans l'univers.

Source originale

Titre: An Updated Dust-to-Star Geometry: Dust Attenuation Does Not Depend on Inclination in $1.3\leq z\leq 2.6$ Star-Forming Galaxies from MOSDEF

Résumé: We investigate dust attenuation and its dependence on viewing angle for 308 star-forming galaxies at $1.3\leq z\leq2.6$ from the MOSFIRE Deep Evolution Field (MOSDEF) survey. We divide galaxies with a detected H$\alpha$ emission line and coverage of H$\beta$ into eight groups by stellar mass, star formation rate (SFR), and inclination (i.e., axis ratio), then stack their spectra. From each stack, we measure Balmer decrement and gas-phase metallicity, then we compute median \AV and UV continuum spectral slope ($\beta$). First, we find that none of the dust properties (Balmer decrement, \AV, $\beta$) vary with axis ratio. Second, both stellar and nebular attenuation increase with increasing galaxy mass, showing little residual dependence on SFR or metallicity. Third, nebular emission is more attenuated than stellar emission, and this difference grows even larger at higher galaxy masses and SFRs. Based on these results, we propose a three-component dust model where attenuation predominantly occurs in star-forming regions and large, dusty star-forming clumps, with minimal attenuation in the diffuse ISM. In this model, nebular attenuation primarily originates in clumps, while stellar attenuation is dominated by star-forming regions. Clumps become larger and more common with increasing galaxy mass, creating the above mass trends. Finally, we argue that a fixed metal yield naturally leads to mass regulating dust attenuation. Infall of low-metallicity gas increases SFR and lowers metallicity, but leaves dust column density mostly unchanged. We quantify this idea using the Kennicutt-Schmidt and fundamental metallicity relations, showing that galaxy mass is indeed the primary driver of dust attenuation.

Auteurs: Brian Lorenz, Mariska Kriek, Alice E. Shapley, Naveen A. Reddy, Ryan L. Sanders, Guillermo Barro, Alison L. Coil, Bahram Mobasher, Sedona H. Price, Jordan N. Runco, Irene Shivaei, Brian Siana, Daniel R. Weisz

Dernière mise à jour: 2023-04-17 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2304.08521

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2304.08521

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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