Doper les populations d'abeilles sans dard en Thaïlande
Une étude montre comment la nourriture des larves influence le développement des reines des abeilles sans aiguillon.
― 7 min lire
Table des matières
- La Méliponiculture en Thaïlande
- Comment les Abeilles sans Dard Élevet Leur Jeunes
- L'Espèce Heterotrigona itama
- Vue d'Ensemble de l'Étude
- Zone d'Étude et Méthodologie
- Analyse des Quantités de Nourriture Larvaire
- Élever des Reines en Lab
- Résultats : Émergence et Qualité des Reines
- Taux d'Acceptation des Reines Élevées en Lab
- Taux d'Accouplement et Diversité Génétique
- Conclusion
- Source originale
Les abeilles sans dard, qui font partie de la famille des Apidae, sont des insectes sociaux vivant dans les régions tropicales et subtropicales. Elles forment des colonies qui peuvent compter de centaines à milliers de travailleuses. Elles sont super importantes pour polliniser toute une gamme de plantes, y compris des cultures essentielles pour l'économie. En plus de leur rôle de pollinisatrices, les abeilles sans dard produisent aussi du miel et du pollen, qui sont des produits précieux pour leurs gardiens.
La Méliponiculture en Thaïlande
En Thaïlande, la pratique de garder des abeilles sans dard, connue sous le nom de méliponiculture, est en pleine expansion, surtout dans les zones rurales. Cette croissance est due à la variété d'espèces d'abeilles sans dard disponibles. Cependant, de nombreux apiculteurs rencontrent des problèmes pour augmenter leurs colonies parce qu'il n'y a pas assez de Reines vierges. Les reines vierges sont nécessaires pour démarrer de nouvelles colonies. De plus, savoir quand et à quel stade se trouve le couvain est important pour élargir avec succès les populations d'abeilles sans dard. Sans assez de reines vierges, gérer et développer les colonies d'abeilles sans dard devient plus compliqué.
Comment les Abeilles sans Dard Élevet Leur Jeunes
Contrairement aux abeilles à miel, les abeilles sans dard ne nourrissent pas continuellement leurs larves. Au lieu de ça, elles préparent un mélange de sécrétions, de miel et de pollen, qu'elles placent dans une cellule de couvain. La reine y dépose ensuite un œuf. Les ouvrières scellent ces cellules jusqu'à ce que les jeunes abeilles soient prêtes à émerger. La plupart des espèces d'abeilles sans dard élèvent de nouvelles reines dans des cellules plus grandes, appelées cellules royales. Ces cellules peuvent contenir beaucoup plus de nourriture que celles pour les ouvrières, ce qui aide les larves à se développer en reines.
Pour élever des reines artificiellement, les apiculteurs peuvent suralimenter des jeunes larves femelles dans un environnement contrôlé, car la quantité de nourriture est cruciale pour déterminer si une larve devient une reine ou une ouvrière. En utilisant cette méthode, les apiculteurs peuvent résoudre le problème de la faible production naturelle de reines et créer rapidement de nouvelles colonies.
L'Espèce Heterotrigona itama
La Thaïlande abrite au moins 33 espèces d'abeilles sans dard. L'une des plus notables est Heterotrigona itama, qui réussit particulièrement bien dans des ruches artificielles. Les apiculteurs cultivent H. itama pour la production de miel et les services de pollinisation, avec des colonies qui se vendent entre 3000 et 5000 bahts thaïlandais (environ 85 à 140 USD). Le miel de H. itama se vend beaucoup plus cher que celui produit par d'autres espèces d'abeilles à miel en Thaïlande, ce qui en fait une affaire lucrative.
Vue d'Ensemble de l'Étude
Cette étude visait à examiner comment la quantité de nourriture larvaire affecte les traits physiques et les organes reproducteurs des reines de H. itama élevées artificiellement. Elle a également examiné comment ces reines sont acceptées dans des colonies artificielles sans reine et a comparé leurs taux d'accouplement avec ceux des reines élevées naturellement.
Zone d'Étude et Méthodologie
La recherche a été réalisée à l'Université Kasetsart à Bangkok, en Thaïlande, et a impliqué deux ruchers commerciaux. L'équipe a collecté des cadres de couvain de ces lieux, en veillant à ne pas nuire aux colonies. Ils ont été prudents lors du processus de collecte pour préserver la santé des colonies et limiter les échantillons prélevés.
Les chercheurs se sont concentrés sur la comparaison de la quantité de nourriture larvaire dans les cellules destinées aux reines par rapport à celles pour les ouvrières. Une partie importante de cette étude était de manipuler les cadres de couvain sans les endommager, garantissant la survie des colonies d'abeilles.
Analyse des Quantités de Nourriture Larvaire
Les cellules de couvain ont été analysées pour déterminer la quantité de nourriture larvaire présente. La quantité trouvée dans les cellules de couvain de reines était beaucoup plus grande que dans celles des ouvrières. Cette différence est importante car elle montre combien de nourriture les larves ont besoin pour se développer efficacement en reines.
Élever des Reines en Lab
Les chercheurs ont cherché à rassembler suffisamment de nourriture larvaire pour élever des reines artificiellement. Ils ont collecté des cellules de couvain d'ouvrières, ont soigneusement extrait la nourriture nécessaire et l'ont utilisée pour nourrir de jeunes larves. Ils ont comparé deux quantités différentes de nourriture larvaire pour découvrir laquelle était la plus efficace pour le développement des reines.
Les larves ont été gardées dans un environnement contrôlé qui imitait les conditions naturelles, garantissant qu'elles avaient la bonne température et humidité pour prospérer.
Résultats : Émergence et Qualité des Reines
L'étude a enregistré l'émergence de reines à partir des deux quantités de nourriture utilisées. Les reines produites en laboratoire étaient similaires en taille à celles élevées naturellement, ce qui est un facteur important pour leur santé et leur succès reproductif.
La recherche a également examiné les systèmes reproducteurs des reines élevées en laboratoire, notant qu'elles avaient des organes bien développés, ce qui indique leur capacité à pondre des œufs par rapport aux abeilles ouvrières.
Taux d'Acceptation des Reines Élevées en Lab
Une partie significative de l'étude était de voir à quel point les reines élevées en laboratoire étaient acceptées dans de nouvelles colonies. Les résultats ont indiqué que les jeunes abeilles ouvrières acceptaient beaucoup mieux les reines artificielles que celles élevées parmi des ouvrières plus âgées. Cette acceptation est vital pour s'assurer que les nouvelles colonies peuvent prospérer et se reproduire.
Taux d'Accouplement et Diversité Génétique
Les chercheurs ont également examiné à quelle fréquence les reines élevées en laboratoire s'accouplaient par rapport aux reines élevées naturellement. Ils ont constaté que les taux d'accouplement étaient similaires, ce qui suggère que les reines artificielles ont le potentiel de contribuer efficacement à la diversité génétique de la colonie.
Cette diversité génétique est cruciale pour la santé des populations d'abeilles, car elle les aide à s'adapter à différents défis environnementaux.
Conclusion
Les résultats de cette étude mettent en avant le potentiel d'élever des reines d'abeilles sans dard dans un cadre contrôlé. En fournissant les bonnes conditions et une quantité adéquate de nourriture larvaire, les apiculteurs peuvent produire des reines saines qui sont acceptées dans de nouvelles colonies et capables de s'accoupler efficacement.
Cette technique pourrait considérablement améliorer la production et la gestion des colonies d'abeilles sans dard, ce qui en fait une pratique précieuse pour ceux impliqués dans la méliponiculture. Alors que les populations d'abeilles font face à diverses menaces, ces avancées dans la reproduction et la gestion des colonies sont essentielles pour assurer leur avenir et les rôles écologiques importants qu'elles jouent.
En résumé, l'étude met en lumière une méthode prometteuse pour augmenter le nombre de colonies d'abeilles sans dard, ce qui pourrait conduire à une plus grande production de miel et à de meilleurs services de pollinisation dans l'agriculture.
Titre: External morphometric and microscopic analysis of the reproductive system in in- vitro reared stingless bee queens, Heterotrigona itama, and their mating frequency
Résumé: AbstractStingless bees, prevalent in tropical and subtropical regions, are a tribe of eusocial bees that are crucial pollinators for economic crops and native plants, producing honey and pollen. However, colony expansion is limited by a shortage of queens for new colonies. Therefore, mass artificial rearing of virgin queens could address this in commercially managed meliponiculture. Furthermore, the in vitro rearing of queen stingless bees can improve meliponiculture management and conservation efforts. Herein, we explored the efficacy of in vitro queen rearing for Heterotrigona itama assessing the queens body size, reproductive organ size (ovary and spermatheca), acceptance rate into new, small colonies, and mating frequency. H. itama larvae developed into queens when fed with 120 {micro}L-150 {micro}L of larval food, resulting in in vitro queens having body sizes similar to those of naturally produced queens. Microscopic analysis revealed well-developed ovaries and spermathecae in in vitro-reared queens, unlike the smaller ovaries and the absence of spermathecae in the naturally produced workers. Acceptance of in vitro-reared queens was independent of worker age, and mating frequency was low but not significantly different from naturally produced queens. These findings could enhance stingless beekeeping practices and conservation efforts for the native stingless bee species.
Auteurs: ATSALEK RATTANAWANNEE, K. Wongsa, O. Duangphakdee, P. Poolprasert
Dernière mise à jour: 2024-06-14 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.06.12.598741
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.06.12.598741.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.