Comprendre la gestion et la sensibilisation au diabète de type 1
Une étude sur le diabète de type 1 révèle des risques d'hypoglycémie et d'utilisation de la technologie.
― 7 min lire
Table des matières
- Qui est touché par le diabète de type 1 ?
- Gestion de l'insuline
- Risques de thérapie intensive
- Sensibilité diminuée à l'hypoglycémie
- Gérer la sensibilité à l'hypoglycémie
- Aperçu de l'étude
- Contenu du sondage
- Résultats de l'étude
- Technologie et gestion du sucre dans le sang
- Facteurs socio-économiques
- Conduite et emploi
- Aperçus sur l'hypoglycémie sévère
- Conclusion et directions futures
- Source originale
Le Diabète de type 1 (DT1) est une condition qui affecte la façon dont le corps traite le glucose, un type de sucre qu'on trouve dans plein d'aliments. Dans le DT1, le système immunitaire attaque par erreur et détruit les cellules du pancréas qui produisent de l'Insuline, l'hormone nécessaire pour transformer le glucose en énergie. Les personnes atteintes de DT1 ont besoin d'un traitement régulier à l'insuline pour gérer leur taux de sucre dans le sang.
Qui est touché par le diabète de type 1 ?
En Écosse, environ 35 000 personnes ont le DT1. Cette condition se développe généralement chez les jeunes, mais elle peut survenir à tout âge. Gérer le DT1 nécessite une attention particulière à l'alimentation, à l'exercice et à la thérapie à l'insuline.
Gestion de l'insuline
Beaucoup de personnes avec le DT1 gèrent leur condition grâce à une thérapie de remplacement de l'insuline. Ça peut impliquer de faire plusieurs injections d'insuline chaque jour ou d'utiliser un dispositif qui délivre de l'insuline en continu sous la peau. Ces méthodes aident à garder le taux de sucre dans le sang dans une plage cible.
Risques de thérapie intensive
Des recherches ont montré que bien que la thérapie intensive à l'insuline puisse réduire les risques de problèmes de santé à long terme liés au DT1, il y a aussi un risque d'Hypoglycémie. L'hypoglycémie survient quand le taux de sucre dans le sang chute trop bas, ce qui peut provoquer des symptômes comme la confusion, les tremblements et, dans les cas graves, la perte de conscience.
En moyenne, les personnes atteintes de DT1 ont environ 73 épisodes hypoglycémiques chaque année. Cela arrive en partie parce que l'insuline venant de l'extérieur ne reproduit pas complètement comment le corps produit naturellement l'insuline. D'autres facteurs incluent des changements dans les réponses hormonales pendant une hypoglycémie et la difficulté à reconnaître quand le sucre dans le sang baisse, ce qui affecte environ 20 à 40 % des personnes avec le DT1.
Sensibilité diminuée à l'hypoglycémie
Quand les personnes avec le DT1 ne peuvent pas sentir quand leur taux de sucre est bas, elles ont une condition appelée sensibilité diminuée à l'hypoglycémie (SDH). Ceux qui ont la SDH sont beaucoup plus à risque d'hypoglycémie sévère et ont besoin d'aide pour récupérer de ces épisodes.
Gérer la sensibilité à l'hypoglycémie
Les personnes avec la SDH peuvent souvent retrouver leur sensibilité à l'hypoglycémie en évitant les épisodes d'hypoglycémie. Les technologies avancées pour le diabète, comme les moniteurs de glucose en continu (MGC) et les pompes à insuline, peuvent aider les gens à gérer leur taux de sucre et à réduire significativement le nombre d'épisodes hypoglycémiques.
Aperçu de l'étude
Une étude récente a sondé des adultes avec le DT1 pour voir si l'introduction de nouvelles technologies de gestion du diabète affectait les taux d'hypoglycémie sévère et de SDH. Les participants ont été interrogés sur leur utilisation de ces technologies et leurs expériences avec l'hypoglycémie.
Le sondage a été réalisé de juillet 2021 à août 2022. Les participants étaient des adultes de 18 ans et plus ayant au moins deux ans de DT1 diagnostiqué. Ceux qui ne pouvaient pas compléter le sondage n'ont pas été inclus. L'étude a reçu l'approbation des comités de recherche concernés, et tous les participants ont donné leur consentement.
Contenu du sondage
Le sondage comprenait des questions pour mesurer la sensibilité à l'hypoglycémie à l'aide de deux systèmes de pointage établis. Les répondants ont également fourni des informations sur leur statut professionnel, leur éducation, leur histoire d'hypoglycémie sévère et leur utilisation de technologies.
Les dossiers de santé ont été examinés pour rassembler des informations démographiques comme l'âge, le sexe, la durée du diabète, les niveaux de sucre dans le sang et l'utilisation de l'insuline. Les chercheurs ont également regardé les niveaux de C-peptide, un marqueur lié à la production d'insuline.
Résultats de l'étude
Un total de 189 adultes a complété le sondage. Parmi eux, 17,5 % avaient la SDH, ce qui signifie qu'ils étaient moins conscients de leurs niveaux de sucre bas. Au cours de l'année passée, 15,9 % ont déclaré avoir eu un épisode d'hypoglycémie sévère. Le taux de sucre moyen parmi les participants était d'environ 60 mmol/mol.
La majorité des participants utilisaient des injections multiples quotidiennes pour gérer leur insuline, tandis que certains utilisaient des pompes à insuline et des moniteurs de glucose en continu. La plupart des gens utilisaient des technologies plus anciennes, les systèmes plus récents comme les systèmes à boucle fermée hybride étant moins courants dans ce groupe.
Technologie et gestion du sucre dans le sang
Les données des utilisateurs de moniteurs de glucose en continu ont montré combien de temps ils passaient dans la plage cible de sucre dans le sang, ainsi que la fréquence à laquelle leurs niveaux étaient trop bas ou trop élevés. Ces résultats ont montré un lien clair entre le nombre de fois que les utilisateurs vérifiaient leur glucose et leur contrôle du sucre dans le sang.
L'étude a révélé que les personnes avec la SDH avaient des niveaux de sucre dans le sang plus élevés en moyenne et passaient moins de temps dans la plage cible. Elles étaient aussi plus susceptibles d'être des femmes, plus âgées et au chômage par rapport à celles qui étaient conscientes de leur hypoglycémie.
Facteurs socio-économiques
Le statut socio-économique semblait jouer un rôle tant dans la SDH que dans l'hypoglycémie sévère. Un nombre significatif de répondants avec la SDH provenaient de milieux plus défavorisés. Les personnes de ces zones étaient plus susceptibles d'avoir des niveaux de HbA1c plus élevés, ce qui indique un contrôle du sucre dans le sang moins bon.
Conduite et emploi
Beaucoup de participants avaient un permis de conduire, mais certains l'avaient abandonné en raison de préoccupations liées à la gestion du diabète. Les taux de chômage étaient aussi plus élevés parmi ceux avec la SDH ou un historique d'hypoglycémie sévère.
Aperçus sur l'hypoglycémie sévère
Les participants qui ont signalé avoir vécu une hypoglycémie sévère au cours de l'année précédente avaient des niveaux de sucre dans le sang plus élevés en moyenne et étaient plus susceptibles d'avoir été hospitalisés en raison de problèmes liés au diabète.
L'utilisation de technologies pour le diabète, principalement les moniteurs de glucose en continu et les pompes à insuline, ne différait pas significativement de ceux qui n'avaient pas connu d'hypoglycémie sévère. Cependant, ceux utilisant des technologies plus récentes ont signalé des taux d'hypoglycémie sévère plus bas.
Conclusion et directions futures
Cette étude met en lumière que la sensibilité diminuée à l'hypoglycémie est encore répandue chez les personnes avec le DT1, affectant 17,5 % des personnes sondées. De plus, ceux avec la SDH courent quatre fois plus de risques d'hypoglycémie sévère. Cette condition est plus fréquente chez les femmes et les personnes de milieux défavorisés.
Bien que l'utilisation des technologies pour le diabète n'ait pas montré de différences entre les groupes de sensibilité, il semble aider à réduire l'incidence de l'hypoglycémie sévère. De faibles niveaux de C-peptide ont également été liés à un risque plus élevé d'hypoglycémie sévère.
Plus de recherches sont nécessaires pour explorer comment les technologies avancées pour le diabète peuvent spécifiquement aider ceux avec la SDH ou un historique d'hypoglycémie sévère. Il est crucial d'impliquer des participants de différents milieux socio-économiques pour comprendre l'impact complet des outils de gestion du DT1. Augmenter l'accès à ces technologies et ressources de soutien peut potentiellement améliorer les résultats pour ceux qui rencontrent des barrières à la prise en charge.
Titre: A cross-sectional questionnaire study: impaired awareness of hypoglycaemia remains prevalent in adults with type 1 diabetes and is associated with the risk of severe hypoglycaemia
Résumé: ObjectiveImpaired awareness of hypoglycaemia (IAH) is a risk factor for severe hypoglycaemia (SH) in type 1 diabetes (T1D). Much of the IAH prevalence data comes from older studies where participants did not have the benefit of the latest insulins and technologies. This study surveyed the prevalence of IAH and SH in a tertiary adult clinic population and investigated the associated factors. MethodsAdults ([≥]18 years) attending a tertiary T1D clinic completed a questionnaire, including a Gold and Clarke score. Background information was collected from health records. Results189 people (56.1% female) with T1D (median [IQR] disease duration 19.3 [11.5, 29.1] years and age of 41.0 [29.0, 52.0] years) participated. 17.5% had IAH and 16.0% reported [≥]1 episode of SH in the previous 12 months. Those with IAH were more likely to report SH (37.5% versus 11.7%, p=0.001) a greater number of SH episodes per person (median [IQR] 0 [0,2] versus 0 [0,0] P
Auteurs: Shareen Forbes, F. Baxter, N. Baillie, R. H. Stimson, F. Gibb, A. Dover
Dernière mise à jour: 2024-01-12 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.10.24301136
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.10.24301136.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à medrxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.