Accès aux soins primaires dans le district d'Anuradhapura
Examiner les problèmes d'accès aux soins de santé dans les zones rurales du Sri Lanka.
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Table des matières
La Couverture Santé Universelle signifie que tout le monde devrait avoir Accès aux Services de santé dont il a besoin sans se ruiner. Cette couverture se base sur un système de soins primaires équitable. Beaucoup de pays combinent les services communautaires et ceux des établissements de santé pour offrir de meilleurs soins primaires, plus durables. Un médecin de soins primaires est le premier point de contact dans le système de santé, offrant des soins continus et bien coordonnés à faible coût. Un bon accès aux soins primaires a prouvé qu'il réduisait les taux de mortalité dus à diverses maladies, qui sont parmi les principales causes de décès dans le monde.
Problèmes d'accès aux soins primaires
Les différences d'accès aux services de soins primaires impactent la couverture santé universelle. Certaines personnes n'ont pas accès aux services de santé essentiels, et d'autres doivent faire face à des coûts élevés pour se rendre chez les prestataires de soins. Selon l'Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale, en 2017, la moitié de la population mondiale n'avait pas accès aux services de santé essentiels. Même dans des pays riches comme les États-Unis et la Chine, il existe d'importantes différences dans la disponibilité des soins primaires. Des facteurs comme le fait de vivre en milieu urbain ou rural, la qualité des infrastructures locales et leur statut économique influencent énormément l'accès aux soins. Bien que l'Organisation mondiale de la santé recommande qu'au moins 80 % de la population ait accès aux services de santé essentiels, de nombreux pays à revenu intermédiaire inférieur rapportent encore un accès limité.
Soins de santé primaires au Sri Lanka
Le Sri Lanka est classé comme un pays à revenu intermédiaire inférieur qui a fait des progrès en matière de santé maternelle et infantile au fil des ans. Le système de santé au Sri Lanka comprend divers types de praticiens médicaux, notamment ceux de la médecine occidentale et des pratiques traditionnelles comme l'Ayurveda. Le ministère de la Santé vise à réformer les soins de santé primaires pour atteindre la couverture santé universelle d'ici 2030 et a souligné plusieurs problèmes dans le système de soins primaires actuel. Bien qu'il y ait eu des enquêtes nationales sur l'utilisation des soins, l'accès aux soins primaires au Sri Lanka n'a pas été étudié en profondeur.
Lieu de l'étude : District d'Anuradhapura
Cette étude s'est concentrée sur le district d'Anuradhapura au Sri Lanka, menée d'août 2020 à décembre 2021. Le district est principalement rural, avec environ 96 % de sa population de plus de 950 000 personnes vivant dans diverses petites zones administratives. La plupart des gens à Anuradhapura, comme dans le reste du Sri Lanka, dépendent de la médecine occidentale pour leurs besoins médicaux. Les services de soins primaires sont disponibles à la fois par le secteur gouvernemental et le secteur privé. Les principaux établissements gouvernementaux fournissant des soins incluent les unités de soins médicaux primaires, les hôpitaux de division et les départements de consultation externe.
Dans le secteur privé, il y a des hôpitaux et des médecins généralistes qui travaillent en dehors des heures normales. Des services de santé préventifs sont offerts par des équipes gouvernementales dirigées par un médecin de santé. Des services préventifs supplémentaires proviennent de pratiques de médecine traditionnelle, qui disposent également d'établissements financés par le Gouvernement. Cependant, bien que le gouvernement ait des informations détaillées sur ses établissements de santé, il y a moins de données disponibles sur les prestataires privés.
Méthodes de collecte de données
Les données pour cette étude proviennent de diverses sources secondaires telles que des dossiers publics et des systèmes d'information géographique (SIG). Les informations sur les établissements de soins et les médecins ont été collectées à partir des archives officielles des services de santé. Les emplacements des établissements de soins gouvernementaux et privés enregistrés ont été confirmés en visitant ces sites. Les coordonnées GPS ont été enregistrées par des assistants formés, et des données supplémentaires sur la population et la géographie ont été collectées auprès de sources officielles.
Analyse de l'accessibilité aux soins primaires
L'étude a utilisé une méthode appelée Zone de Captation Flottante à Deux Étapes pour évaluer à quel point les services de soins primaires étaient accessibles à Anuradhapura. Elle a calculé le ratio de médecins par rapport à la population dans des distances spécifiques à partir de chaque établissement de soins. Ces informations ont été analysées à l'aide de logiciels SIG pour déterminer combien de médecins étaient disponibles pour chaque 10 000 personnes dans les zones étudiées.
Les cartes spatiales ont montré que la plupart des établissements de soins primaires étaient situés près des zones urbaines, avec moins d'options disponibles dans les zones rurales. La recherche a révélé une différence claire dans l'accessibilité entre les localités urbaines et rurales. Les zones urbaines avaient un plus grand nombre de médecins disponibles par rapport aux zones rurales, où moins de médecins étaient trouvés par rapport à la population.
Principales conclusions de l'étude
L'étude a révélé que les prestataires médicaux privés jouaient un rôle majeur dans le paysage des soins de santé du district, représentant une part significative des établissements de soins et des médecins. La plupart des établissements de soins primaires étaient concentrés dans des régions urbanisées, avec moins disponibles dans les zones rurales. Seulement un tiers de la population vivait à une distance raisonnable d'un établissement de soins, indiquant des lacunes dans la couverture des services.
La recherche a souligné que les zones urbaines avaient une densité de médecins beaucoup plus élevée et des distances plus courtes vers les soins que les zones rurales. Les facteurs économiques, les conditions de vie et la disponibilité des infrastructures étaient des influences majeures sur ces disparités d'accès. En outre, bien qu'il y ait eu des efforts gouvernementaux pour augmenter la couverture des soins de santé, de nombreuses personnes dans les zones rurales faisaient encore face à des défis importants pour accéder aux services nécessaires.
Recommandations pour améliorer l'accès
Pour résoudre ces problèmes d'accès, le ministère de la Santé a proposé une nouvelle initiative de réforme de la santé qui comprend un modèle de soins partagés pour améliorer les services de soins primaires. Étant donné que le secteur privé influence fortement la prestation des soins primaires, il est urgent de créer des directives pour réguler les prestataires privés et améliorer la coopération entre les secteurs public et privé.
Des efforts devraient être faits pour mieux répartir les ressources de santé dans les zones urbaines et rurales. L'utilisation de données d'accessibilité spatiale peut aider à planifier où de nouveaux établissements pourraient être nécessaires pour garantir que tout le monde ait accès aux soins. Passer de médecins isolés à des équipes de prestataires de soins primaires et étendre les services de télémédecine dans les zones rurales pourrait aider à réduire les coûts et améliorer l'accès.
Conclusion
L'étude met en lumière le système de soins primaires dans le district d'Anuradhapura, révélant des disparités significatives entre les zones urbaines et rurales. L'accès aux soins de santé reste un problème pressant, surtout pour ceux qui vivent dans des régions rurales avec des ressources limitées. Combler ces lacunes nécessitera des efforts coordonnés entre les secteurs public et privé, ainsi qu'une planification stratégique soutenue par des données fiables. Dans l'ensemble, pour atteindre la couverture santé universelle, il est crucial de reconnaître les obstacles auxquels de nombreuses personnes font face pour accéder aux services de santé essentiels.
Titre: Primary care access and feasibility of Spatial Accessibility Index (SAI) in assessing primary care in rural Sri Lanka
Résumé: Despite decades of global health efforts and policies, inequitable access to primary care in low and middle-income countries remains an ongoing challenge. This study assessed accessibility to curative sector-primary healthcare services in the Anuradhapura district of Sri Lanka in 2020 and 2021. In this study, we included both private and state-owned primary care facilities (PCF) and their corresponding primary care doctors (PCD), covering both allopathic and complementary and alternative medicine (CAM) practices. Spatial locations of private sector PCF of the entire district were collected by conducting a comprehensive road-based survey and documenting information from publicly displayed boards. Data on state PCF were collected from provincial health departments (allopathic and Ayurveda). The Spatial Accessibility Index (SAI) of 657 GND (Grama Niladhari Division: the smallest administrative division) was calculated in ARC-GIS using the 2-Steps-Floating-Catchment-Area method in 5 km and 10 km spatial-distances from a GND. The majority of the PCF were allopathic (n=318, 78%) and belonged to the private sector (n=317, 79%) whereas CAM PCD represented one-fifth of the primary care workforce. Average SAI of 4.50X 10-4 and 4.67X 10-4 were reported for both 5 km and 10 km spatial-distance. A statistically significant difference in mean SAI was measured between urban and rural populations. The highest SAI were observed from urban populations and it gradually declined towards the rural remotes. The national primary care coverage target of 1 allopathic PCD per 5000 population was achieved only in 64% of the population in a 5 km spatial-distance and it further depleted to 25% with only of state allopathic PCD. SAI was negatively associated with the poverty headcount indices and distance to main roads and the main town (Anuradhapura). While the private allopathic sector is the main primary care provider in this study setting, a significant proportion of the population reported limited primary care access dueto their geographic and economic status. Health policymakers need to address primary care workforce shortages in rural for the planning of human and physical resources. SAI can be recommended as a feasible method for healthcare planning and assessing service coverage in low-facility settings.
Auteurs: Suneth Agampodi, P. Abeyrathna, M. Weerasinghe, S. Samaranayake, P. H. G. J. Pushpakumara
Dernière mise à jour: 2024-01-12 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.10.24301140
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.10.24301140.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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