Évaluer la préparation des nouveaux médecins en Ouganda
Les nouveaux diplômés en médecine en Ouganda font face à des défis en matière de confiance et de préparation à la pratique.
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Table des matières
En Ouganda, le nombre de médecins par rapport à la population est vraiment bas. L'Organisation mondiale de la santé dit qu'il devrait y avoir un médecin pour 1 000 personnes. Mais en fait, en Ouganda, il y a environ un médecin pour 25 000 personnes. Ce manque rend difficile la fourniture de soins de santé de qualité. Beaucoup de médecins qualifiés ne travaillent pas pour le gouvernement, et beaucoup quittent le pays pour de meilleures offres d'emploi. Ça mène à des internes inexpérimentés qui prennent des rôles importants dans le système de santé.
Chaque année, environ 500 étudiants terminent leurs études de médecine en Ouganda. Après avoir fini leur formation, ils doivent passer un an de stage dans un hôpital pour acquérir de l'expérience pratique avant de devenir médecins pleinement licenciés. Malheureusement, les ressources disponibles dans les différents hôpitaux varient énormément, ce qui fait que certains internes rencontrent des Défis importants pendant leur formation. Ça peut mener à des erreurs, comme un cas rapporté où un interne a accidentellement blessé un bébé pendant une opération.
Écoles de médecine
Croissance desAu fil des ans, l'Ouganda a ouvert plus d'écoles de médecine, ce qui signifie que plus de médecins sortent diplômés. C'est un bon signe car ça pourrait améliorer le ratio médecins-patients et solidifier le système de santé. Cependant, il y a des inquiétudes concernant la qualité de l'éducation dans ces nouvelles institutions. Certains problèmes incluent un manque de supervision adéquate pour les écoles de médecine privées et des différences dans les programmes de formation entre les universités. Il n'y a pas non plus d'examen national pour vérifier la qualité des nouveaux médecins qualifiés.
Évaluation des Compétences
Le Conseil Médical Général souligne quatre domaines pour évaluer les compétences des médecins stagiaires : connaissance, sécurité, communication et confiance. Les trois premiers domaines sont particulièrement importants pour les nouveaux médecins et devraient être mis en avant pendant leur formation. Étant donné les différences dans la formation des étudiants dans les écoles de médecine, une étude a été menée pour évaluer combien ces nouveaux médecins se sentent confiants dans leurs compétences et les facteurs qui influencent leur confiance.
Conception et Population de l'Étude
Cette étude a recueilli des informations de nouveaux diplômés en médecine en Ouganda entre février et mars 2022. Les participants étaient des étudiants ayant terminé leur formation médicale et en attente de commencer leur stage. Huit écoles de médecine à travers l'Ouganda ont participé à cette étude, incluant des institutions publiques et privées.
Pour déterminer combien de participants seraient inclus dans l'étude, un calcul a été effectué en fonction du nombre de médecins diplômés chaque année. Avec un nombre attendu, 218 étudiants ont été sélectionnés par une méthode d'échantillonnage aléatoire. Les chefs de classe de chaque école ont fourni des listes de participants éligibles, et les individus ont été contactés pour donner leur consentement à participer à l'étude.
Collecte de données
Un sondage en ligne a été utilisé pour recueillir des informations auprès des participants. Le questionnaire se composait de deux parties : une pour les détails démographiques et l'autre pour évaluer leurs compétences perçues. Les compétences étaient notées sur une échelle allant de "pas du tout compétent" à "compétent de manière adéquate." Différentes compétences ont été évaluées, y compris les procédures médicales de base et les soins d'urgence.
Le questionnaire a été testé à l'avance pour s'assurer qu'il était clair et compréhensible. Les réponses ont été analysées pour mesurer le niveau de compétence perçue parmi les nouveaux médecins.
Résultats
Sur les 218 étudiants contactés, 142 ont complété le sondage, donnant un taux de réponse de 65,1 %. La plupart des participants étaient des hommes, et l'âge moyen tournait autour de 26 ans. La majorité n'avait pas d'expérience préalable dans le domaine médical avant de commencer leur formation.
Les résultats ont montré que beaucoup de participants se sentaient confiants dans les compétences de base, comme prendre des antécédents médicaux et réaliser des examens physiques, mais ils étaient moins sûrs en ce qui concerne l'interprétation des tests et l'élaboration de plans de traitement. Dans l'ensemble, beaucoup ont déclaré se sentir mal préparés à commencer à pratiquer la médecine.
La plupart des participants croyaient être compétents dans les procédures générales, tandis que les compétences nécessaires en cas d'urgence recevaient des notes de confiance plus faibles. Beaucoup ressentaient le besoin d'être supervisés pour des procédures complexes, surtout dans des situations critiques.
Conclusion
Parmi les compétences procédurales, la plupart des participants se sentaient à l'aise avec des tâches de base comme commencer des perfusions intraveineuses et insérer des cathéters. Cependant, ils se sentaient moins compétents dans les procédures chirurgicales et d'urgence. De nombreux participants ont exprimé des difficultés avec des compétences d'urgence essentielles, ce qui pourrait poser des risques pour les patients si ça n'est pas bien géré.
L'étude a identifié que l'expérience de travail antérieure dans un cadre de soins de santé a un impact positif sur la confiance des participants. Ceux qui avaient de l'expérience clinique avaient tendance à évaluer leurs compétences plus haut que ceux qui n'en avaient pas, ce qui suggère que la pratique concrète peut améliorer l'assurance.
Défis dans la Formation
Bien que les étudiants en médecine reçoivent une certaine formation clinique, celle-ci manque souvent de profondeur à cause d'une exposition limitée pendant leurs études. Les écoles de médecine peuvent ne pas avoir assez de ressources et de temps pour que les étudiants puissent apprendre et pratiquer des compétences essentielles. Cela limite la capacité des nouveaux médecins à gérer des procédures plus complexes, ce qui mène à des sentiments d'inadéquation.
De plus, beaucoup d'étudiants en médecine ont peu d'interactions avec des patients, notamment dans des situations d'urgence, ce qui peut diminuer leur confiance lorsqu'ils sont confrontés à des scénarios réels. L'atmosphère surchargée dans les hôpitaux peut empêcher les étudiants d'apprendre efficacement les compétences chirurgicales vitales.
Combler le Fossé
Pour améliorer la formation des étudiants en médecine en Ouganda, plusieurs suggestions peuvent être faites. Les institutions pourraient améliorer la supervision pendant les Stages pour garantir que les étudiants reçoivent une guidance adéquate tout en travaillant dans des environnements réels. L'utilisation de laboratoires de compétences pourrait offrir des occasions supplémentaires aux étudiants de s'exercer à des tâches médicales essentielles avant d'entrer en clinique.
Incorporer des technologies modernes, comme la réalité virtuelle, pourrait également aider à combler le fossé dans la formation chirurgicale. De telles méthodes pourraient permettre aux étudiants d'observer des procédures et de s'exercer dans un environnement sûr.
Des programmes de mentorat pourraient également être développés pour soutenir les nouveaux médecins dans leurs premières années professionnelles. Connecter les étudiants avec des médecins expérimentés pourrait faciliter l'apprentissage et renforcer la confiance dans l'exécution des tâches médicales.
Conclusion
En résumé, beaucoup de nouveaux diplômés en médecine en Ouganda se sentent mal préparés à commencer leur carrière en toute confiance. Bien qu'ils soient compétents dans certaines compétences de base, ils ont du mal avec des procédures plus avancées et les soins d'urgence. L'expérience de travail précédente aide à renforcer la confiance, ce qui indique que des occasions de formation pratique supplémentaires pourraient être bénéfiques.
Des améliorations immédiates dans le système de formation médicale sont essentielles pour améliorer les compétences des nouveaux diplômés. Une supervision accrue, des techniques de formation modernes et des programmes de mentorat pourraient aider à renforcer leur confiance et garantir de meilleurs soins aux patients à l'avenir. Des recherches supplémentaires sur les environnements d'apprentissage des écoles de médecine ougandaises sont nécessaires pour continuer à améliorer la qualité de la formation des futurs médecins.
Titre: Self-perceived competence and its determinants among pre-intern (PRINT) doctors in Uganda
Résumé: IntroductionUganda still survives way below the recommended doctor-patient ratio. This problem could be solved by increasing the number of doctors produced in the country annually. Attempts at this are ongoing, however, this is challenged by the absence of quality assurance programs amidst lack of a universal medical curriculum. With inadequate supervision and limited resources in health facilities, transitioning from students life to clinical practice is perhaps the most challenging time for an intern doctor. We used the domains of competencies provided by the General Medical Council to assess levels of self-perceived competence and its determinants among pre-intern doctors (PRINTs) in Uganda. MethodsAn online cross-sectional study was conducted using a quantitative questionnaire distributed to confirmed pre-interns in Uganda. Self-perceived competence was determined by 4 Likert scale questions and participants were dichotomized into competent and incompetent using a standardized Blooms cutoff criterion. Determinants of self-perceived competence were determined by the ANOVA test. ResultsWe obtained 142 entries. Of these, 68.3% were males; median age was 26 years (range: 22-49). Majority of the participants (78.9%) had no prior medical-related training and only a third (34.5%) had previous work experience. Overall scores were poor and very few participants were confident they attained a satisfactory level of competence through their medical training. Participants reported more competence in basic procedural skills (Mean score: 19.8{+/-}3.2/21), followed by Knowledge (Mean score:12.4{+/-}3.1/15), with surgical (Mean score:11.5{+/-}3.5/18) and Emergency skills (Mean score: 12.5{+/-}4.4/21) scoring least. Participants with previous work experience were more likely to report higher competence scores than their counterparts (91.7 vs 84.9, p=0.039). ConclusionThe study shows that majority of PRINTs feel deficient in knowledge and skills to start clinical practice, with less competence in surgical skills and emergency care. There is need to review the training curricula to ensure adequate clinical exposure experiences for a smooth transition to clinical practice.
Auteurs: Nelson Ssewante, G. Wekha, R. Nalunkuma, L. K. Sentongo, B. Sanyu, M. Namusoke, A. Nkwanga, R. Ahabwe, V. N. Nantagya, S. E. Kalembe, C. Nampeera, P. Musoke, P. B. Kibwika
Dernière mise à jour: 2024-01-15 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.12.24301259
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.12.24301259.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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