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Nouvelles perspectives sur l'usage de drogues et les réponses au goût

Une étude révèle comment des goûts désagréables influencent les habitudes de consommation de drogues chez les rats.

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Identifier des groupes à risque de problèmes liés à l'usage de substances est super important pour les efforts de prévention. Tout le monde qui essaie des drogues ne continue pas à les utiliser. Certains peuvent ressentir des effets négatifs qui les découragent d’en reprendre, tandis que d'autres peuvent trouver l'expérience agréable et la rechercher encore et encore. Comprendre ces différentes réactions peut aider à façonner de meilleures stratégies de prévention.

Effets Initiaux de l'Usage de Drogues

Quand les gens essaient des drogues pour la première fois, ils peuvent ressentir divers effets, comme de la toux, des goûts désagréables, ou même une sensation de plaisir. Ces réactions peuvent influencer leur décision de réutiliser des drogues. Avec le temps, les effets négatifs peuvent devenir moins intenses pour certains utilisateurs, ce qui pourrait les inciter à continuer à consommer.

Lacunes de Recherche Actuelles

Beaucoup d'études ont examiné comment les gens réagissent aux drogues quand ils ont déjà de l'expérience. Cependant, peu se sont penchées sur ce qui arrive quand quelqu'un rencontre une drogue et vit une mauvaise expérience en même temps. La plupart des recherches ajoutent seulement des stimuli désagréables après que la personne ait commencé à utiliser la drogue régulièrement. Cette étude vise à combler cette lacune en combinant l'usage de drogues avec un goût désagréable dès le départ.

Conception de l'Étude

Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé des rats pour créer un modèle qui imite les schémas d'usage de drogues chez les humains. Ils ont associé l'administration de cocaïne avec une substance amère appelée quinine dès le début. L'objectif était de voir si l'exposition répétée au goût désagréable en même temps que la drogue changerait la perception que les rats avaient de ce goût avec le temps.

Sujets

Vingt-sept rats Sprague Dawley ont participé à l'étude, incluant des mâles et des femelles. Certains de ces rats avaient déjà de l'expérience à appuyer sur des leviers pour des récompenses, tandis que d'autres n'en avaient pas. Tous les rats ont été gardés dans des conditions contrôlées avec nourriture et eau disponibles.

Mise en Place Expérimentale

Avant le début de l'étude, les rats ont été anesthésiés et un équipement spécial a été implanté pour permettre l'administration de la drogue. Ils ont eu le temps de récupérer avant de commencer les expériences. Le calendrier de l'étude a été soigneusement planifié, détaillant chaque étape que les rats allaient suivre.

Processus d'Auto-administration

Lors de la phase d'auto-administration, les rats avaient le choix de recevoir cocaïne et quinine en appuyant sur un levier. Le processus a duré 14 jours, et la quantité de cocaïne consommée a été mesurée. Les chercheurs ont suivi comment différents groupes de rats réagissaient au fil du temps.

Résultats de l'Auto-Administration

Après avoir analysé les données, trois groupes distincts de rats se sont dégagés en fonction de leurs habitudes de consommation de cocaïne. Le premier groupe, appelé le Groupe des Faibles Utilisateurs (LG), ne prenait pas beaucoup de cocaïne. Le deuxième groupe, le Groupe Descendant (DG), prenait beaucoup de cocaïne au début mais a réduit sa consommation avec le temps. Le dernier groupe, le Groupe Ascendant (AG), a commencé avec une faible consommation mais a significativement augmenté son usage avec le temps.

Les chercheurs ont noté que le groupe LG n’a pas changé son comportement, tandis que les groupes DG et AG ont montré des patterns clairs. Le groupe AG s'est démarqué car ils ont continué à prendre de la cocaïne malgré le goût désagréable de la quinine, remettant en question les croyances antérieures sur l'impact des expériences négatives sur l'usage de drogues.

Phase d'Extinction

Après la phase d'auto-administration, les rats sont entrés dans une phase d'extinction où ils ne pouvaient plus recevoir de cocaïne, seulement de la quinine. Leur comportement pendant cette étape reflétait leurs précédentes habitudes de consommation, les rats AG cherchant toujours la quinine même sans la drogue. Le comportement de chaque groupe durant cette phase a mis en lumière des différences dans leurs réponses à la drogue et au goût amer.

Test de Réactivité au Goût

Après la phase d'extinction, les rats ont subi d'autres tests pour évaluer leurs réactions à la quinine. Leurs comportements ont été enregistrés, en cherchant spécifiquement des signes de dégoût ou de plaisir. Les chercheurs ont noté les rats en fonction de leurs réponses à la substance amère.

Analyse des Données

Les données ont révélé que les réponses des rats à la quinine ne différaient pas de manière significative entre les groupes, mais l'expérience globale de dégoût envers la quinine variait. Le groupe DG a montré un niveau de dégoût plus élevé comparé au groupe LG. Cela suggère que leur consommation initiale élevée de cocaïne a influencé leur réaction à la quinine.

Aperçus sur le Comportement de Groupe

Les groupes AG et LG se sont comportés comme prévu ; les rats AG ont augmenté leur consommation de cocaïne malgré le goût amer. Ce comportement contredit certaines études antérieures qui suggéraient une diminution du dégoût avec une utilisation répétée de drogue. Les deux groupes ont affiché des réactions similaires au goût désagréable, suggérant que le groupe AG n'avait peut-être pas été accoutumé au goût négatif, mais a choisi de continuer à utiliser de la cocaïne quand même.

Le groupe DG inattendu a présenté un modèle de consommation initiale élevée suivi d'une rapide diminution. Ce groupe pourrait représenter des individus qui abusent au début et ressentent ensuite du dégoût pour une consommation ultérieure. Leur comportement a pu être influencé par des tendances de recherche de nouveauté, entraînant une consommation initiale élevée suivie d'un dégoût.

Conclusion

Cette étude a introduit une nouvelle façon d'étudier l'usage de drogues en combinant un goût aversif avec la cocaïne dès le début. Les trois groupes distincts observés reflètent des schémas réels d'usage de drogue, où certaines personnes continuent de chercher des drogues malgré des expériences négatives, tandis que d'autres peuvent d'abord s'adonner puis réduire leur consommation. Cette recherche ouvre de nouvelles perspectives pour comprendre comment différentes personnes réagissent aux drogues et les facteurs qui contribuent à leur utilisation ou à leur évitement. Les futures études devraient approfondir les mécanismes cérébraux qui sous-tendent ces comportements.

Source originale

Titre: Distinct populations suppress or escalate intake of cocaine paired with aversive quinine.

Résumé: BackgroundOnly a subset of individuals who encounter drugs of abuse become habitual users. Aversive subjective effects like coughing and unpleasant taste are predictors for continued use. While several preclinical studies have explored self-administration involving aversive cues, none have simultaneously introduced aversion with the initial drug self-administration. We aimed to develop a clinically relevant model by pairing intravenous cocaine with intraoral quinine self-administration from the outset and investigating whether repeated exposure to an aversive stimulus would alter its hedonic value under laboratory conditions. MethodsTwenty-seven male and female Sprague Dawley rats self-administered intravenous/intraoral (cocaine/quinine) for 2 hr/day over 14 days. This was followed by a 1-day quinine-only extinction session, a 3-day return to self-administration, and an intraoral infusion session to assess quinine taste reactivity (TR). ResultsWe identified three distinct groups. The first self-administered very little cocaine, while the second sharply escalated cocaine intake. Both groups had similar aversive TR to quinine, suggesting that the escalating group did not habituate to the aversive cue but pursued drug despite it. We also identified a third group with high initial intake that decreased over time. This decrease predicted high aversive TR, and we argue this group may represent individuals who "overindulge" on their first use and subsequently find self-administration to be aversive. ConclusionsOur novel model mimics real-world variability in initial interactions with drugs of abuse and yields three distinct groups that differ in self-administration patterns and aversive cue valuation.

Auteurs: Travis M. Moschak, R. E. Powers, P. A. Fogel, J. H. Reeves, P. Madrid

Dernière mise à jour: 2024-07-04 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.07.01.601599

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.07.01.601599.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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