L'Affaire contre les droits des robots
Examiner pourquoi accorder des droits aux robots est problématique.
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Table des matières
- C'est quoi les droits des robots ?
- Problèmes avec le concept de droits des robots
- Préoccupations métaphysiques
- Questions éthiques
- Perspectives légales
- Le rôle des entreprises dans le débat sur les droits des robots
- L'illusion de la personnalité des robots
- Conséquences de l'octroi de droits aux robots
- Résultats inattendus
- Récits trompeurs
- Conclusion : Se concentrer sur l'impact humain
- Source originale
- Liens de référence
L'idée de donner des droits aux robots semblerait bizarre à beaucoup de monde. Ça soulève des questions sur ce que peuvent faire les robots et s'ils devraient être traités comme des êtres vivants. Cet article va explorer pourquoi donner des droits aux robots n'est pas une bonne idée. On va examiner les raisons philosophiques, éthiques et légales derrière ce point de vue.
C'est quoi les droits des robots ?
Les droits des robots, c'est l'idée que les robots pourraient mériter certains droits légaux similaires à ceux des humains ou des animaux. Ça inclut des droits de agir, de parler, ou même d'exister sans être détruits. Ceux qui sont pour cette idée disent que si les robots peuvent imiter le comportement ou les émotions humaines, ils devraient être traités avec respect.
Mais la réalité, c'est que les robots sont des machines fabriquées par des humains. Ils n'ont pas de sentiments ni de conscience. Au lieu de ça, ils fonctionnent sur la base de la programmation et des algorithmes, ce qui en fait des outils plutôt que des êtres sensibles.
Problèmes avec le concept de droits des robots
Préoccupations métaphysiques
À un niveau métaphysique, les machines comme les robots ne sont pas les mêmes que les êtres vivants. On ne peut pas leur accorder des droits parce qu'ils ne remplissent pas les critères pour une considération morale. Les droits sont souvent associés à la capacité de ressentir de la douleur ou de la joie, ce que les robots ne peuvent pas faire. Ils ne sont pas capables de ressentir des émotions ou des expériences ; ils suivent simplement les ordres qu'on leur donne.
Questions éthiques
D'un point de vue éthique, l'accent devrait être mis sur les responsabilités des humains envers les autres personnes, surtout les plus vulnérables de la société. Les robots, en tant qu'outils, reflètent les intentions et actions humaines. Il faut se concentrer sur le fait que le développement et l'utilisation des robots ne nuisent pas aux communautés marginalisées. Au lieu de parler des droits des robots, on devrait parler de comment protéger les droits humains et éviter que les machines soient utilisées pour exploiter ou surveiller les gens.
Perspectives légales
D'un point de vue légal, l'argument pour donner des droits aux robots est souvent bancal. Les droits sont généralement destinés à protéger les êtres vivants qui peuvent souffrir. Si on commence à accorder des droits légaux aux robots, on pourrait finir par miner les droits des vrais humains. Par exemple, des entreprises pourraient abuser du concept de droits des robots pour échapper à leurs responsabilités, en disant que leurs robots ont des droits qui les protègent de l'examen.
Le rôle des entreprises dans le débat sur les droits des robots
Les entreprises qui conçoivent et fabriquent des robots pourraient mal utiliser le concept de droits des robots pour protéger leurs intérêts. Par exemple, si un robot est programmé pour agir de manière nuisible, la société pourrait arguer qu'elle ne peut pas être tenue responsable parce que le robot a des droits. Ça permettrait aux entreprises d'échapper à leurs responsabilités pour les conséquences de leurs produits.
Il faut se concentrer sur la manière dont la technologie affecte de vraies personnes, pas sur les droits des machines elles-mêmes. Les entreprises devraient être tenues responsables des impacts de leur technologie, et les droits des individus devraient primer sur toutes les revendications faites au nom des robots.
L'illusion de la personnalité des robots
L'idée de la personnalité des robots suppose que si un robot se comporte de manière similaire à un humain, il devrait aussi avoir des droits similaires. C'est une notion trompeuse. Les droits humains ont été développés pour protéger les individus contre l'oppression et les abus. Les robots ne font pas face aux mêmes risques et n'ont pas les mêmes besoins.
Traiter les robots comme s'ils avaient une personnalité nous détourne de la réalité de leur existence en tant qu'outils. Ça risque aussi de diminuer les droits des vraies personnes qui souffrent et ont besoin de protection. Quand on priorise les machines sur les gens, on risque d'ignorer les très réels problèmes qui doivent être abordés dans la société.
Conséquences de l'octroi de droits aux robots
Résultats inattendus
Si les droits des robots deviennent une réalité, il pourrait y avoir des conséquences inattendues nocives. Par exemple, si on donne aux robots des droits qui les protègent des blessures, ça pourrait mener à des situations où les humains se sentent contraints ou punis pour interagir avec ces machines. Le résultat pourrait être une société où les gens ont peur d'agir parce qu'ils craignent des répercussions légales concernant leurs interactions avec la technologie.
Récits trompeurs
L'idée de donner des droits aux robots peut créer des récits trompeurs sur la technologie et son rôle dans nos vies. Ça peut mener à une idéalisation excessive des robots, les présentant comme des entités bienveillantes méritant protection tout en ignorant les dangers bien réels qu'ils peuvent poser aux individus et aux communautés. Cette représentation peut éclipser des problèmes fondamentaux comme la surveillance, la perte d'emplois et la dégradation de l'environnement causées par la technologie.
Conclusion : Se concentrer sur l'impact humain
Au lieu de regarder les droits des robots, on devrait se concentrer sur l'impact de la technologie sur la vie humaine. La conversation devrait se centrer sur comment créer des cadres éthiques qui protègent les individus contre les dommages et l'exploitation et garantir que la technologie sert à élever plutôt qu'à opprimer.
Les robots et l'IA sont des outils créés par les humains, reflétant les valeurs et les décisions humaines. Leur but devrait être d'améliorer la vie humaine, pas de compliquer nos cadres légaux et éthiques. En priorisant les droits humains, on peut traiter les véritables problèmes sociétaux et travailler vers un avenir plus juste et équitable.
Titre: Debunking Robot Rights Metaphysically, Ethically, and Legally
Résumé: In this work we challenge arguments for robot rights on metaphysical, ethical and legal grounds. Metaphysically, we argue that machines are not the kinds of things that may be denied or granted rights. Building on theories of phenomenology and post-Cartesian approaches to cognitive science, we ground our position in the lived reality of actual humans in an increasingly ubiquitously connected, controlled, digitized, and surveilled society. Ethically, we argue that, given machines current and potential harms to the most marginalized in society, limits on (rather than rights for) machines should be at the centre of current AI ethics debate. From a legal perspective, the best analogy to robot rights is not human rights but corporate rights, a highly controversial concept whose most important effect has been the undermining of worker, consumer, and voter rights by advancing the power of capital to exercise outsized influence on politics and law. The idea of robot rights, we conclude, acts as a smoke screen, allowing theorists and futurists to fantasize about benevolently sentient machines with unalterable needs and desires protected by law. While such fantasies have motivated fascinating fiction and art, once they influence legal theory and practice articulating the scope of rights claims, they threaten to immunize from legal accountability the current AI and robotics that is fuelling surveillance capitalism, accelerating environmental destruction, and entrenching injustice and human suffering.
Auteurs: Abeba Birhane, Jelle van Dijk, Frank Pasquale
Dernière mise à jour: 2024-04-15 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2404.10072
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2404.10072
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
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