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Impact de la dengue au Pérou : types de virus et sévérité

Examiner comment les différents types de virus dengue affectent la gravité au Pérou.

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Gravité de la dengue auGravité de la dengue auPéroude dengue.Lier les types de virus aux cas graves
Table des matières

La dengue est un vrai problème de santé au Pérou et dans d'autres zones tropicales. Elle est causée par un virus qui a quatre types connus sous les noms de DENV-1, DENV-2, DENV-3 et DENV-4. La principale façon dont le virus se propage, c'est par la piqûre d'un moustique femelle infecté, surtout le moustique Aedes aegypti, qui est répandu au Pérou.

La plupart des recherches sur la dengue au Pérou se sont faites à Iquitos, une ville dans l'Amazonie. Depuis que la dengue est revenue au Pérou en 1990, tous les quatre types de virus ont été trouvés, y compris de nouvelles versions du virus. Le pays a aussi connu plusieurs épidémies de dengue, avec des événements majeurs en 2001, 2002, 2011, 2012, 2017 et 2023. Pendant ces épidémies, beaucoup de gens ont eu des cas graves de dengue ou de dengue avec des Signes d'alerte, ce qui a parfois mis beaucoup de pression sur le système de santé.

Avoir une seconde infection d'un type différent de virus dengue est l'un des principaux facteurs de risque pour développer une Dengue sévère. À un niveau plus général, le risque de maladie sévère peut être lié à plusieurs facteurs. D'abord, si plus de gens ont des secondes infections, ça augmente le risque. Ensuite, si plusieurs types de dengue se propagent en même temps, ça peut aussi mener à plus de cas graves. Enfin, s'il y a une augmentation générale de la facilité avec laquelle le virus se propage, plus de gens risquent de tomber malades, et certains pourraient devenir gravement malades.

Une surveillance médiocre de la maladie et du contrôle des moustiques, ainsi que des traitements inappropriés des cas, rendent la situation encore plus compliquée. La dengue sévère est assez rare, représentant moins de 1 % de tous les cas de dengue. À cause de ça, étudier ce qui cause la dengue sévère nécessite des années de collecte de données pour obtenir des résultats solides. Cette étude a utilisé 16 ans de données de surveillance de la dengue au Pérou pour examiner quels types de dengue étaient liés à plus de cas de dengue sévère et de dengue avec des signes d'alerte.

Éthique et sources de données

L'utilisation de données secondaires a été approuvée par le comité d'éthique de l'Université Cayetano Heredia au Pérou. Les données anonymisées ont été obtenues à partir du système d'information publique du Ministère de la Santé péruvien. Les données ont été collectées par le Centre National d'Épidémiologie du Pérou, qui fait partie du Ministère de la Santé. Ils ont rassemblé tous les cas de dengue signalés et des informations sur les types de virus de 2007 à 2022. Le signalement des cas de dengue est obligatoire pour les centres de santé publics et privés au Pérou. Ce système inclut les Cas confirmés et probables.

Les cas confirmés sont ceux qui ont été prouvés par des tests de laboratoire. Les cas probables sont ceux qui répondent à des définitions spécifiques pendant les épidémies ou qui ont des liens avec des cas confirmés. Dans les données, environ 90 % des cas étaient confirmés, tandis que 10 % étaient probables.

Certains de ces cas confirmés ont été testés dans des laboratoires régionaux pour déterminer quel type de virus était présent. Les résultats ont ensuite été enregistrés dans la base de données du Ministère de la Santé.

Variables d'étude

Le principal objectif de cette étude était le nombre de cas de dengue sévère et de dengue avec des signes d'alerte pour 100 000 personnes dans une région. On a calculé ce nombre en divisant le total des cas sévères par la population de chaque année, estimée à partir des données du recensement. On a aussi examiné les types spécifiques de virus présents dans chaque région et année. Pour notre analyse, on a créé des variables pour montrer si chaque type de virus était présent ou non.

On a aussi pris en compte des facteurs comme les niveaux de pauvreté et combien d'établissements de santé sont disponibles dans chaque région. Le niveau de pauvreté a été défini sur la base de plusieurs conditions, comme le logement inadéquat ou le surpeuplement.

Au Pérou, les établissements de santé sont classés en trois niveaux, allant des petites cliniques aux hôpitaux spécialisés. On a regardé combien d'établissements de soins primaires sont disponibles dans chaque région et comparé ça avec la population.

Population et critères d'inclusion/exclusion

L'étude a examiné les régions du Pérou qui ont signalé des cas de dengue sévère et de dengue avec des signes d'alerte et qui avaient aussi des informations sur le type de virus de 2007 à 2022. Les régions sans cas ou identification de virus n'ont pas été incluses dans l'étude.

Cas de dengue et incidence de dengue sévère

Cinq régions au Pérou représentent la grande majorité des cas de dengue. L'Organisation mondiale de la santé classe la plupart des cas de dengue comme légers, avec seulement un petit pourcentage étant sévères. Cependant, certaines régions ont un nombre plus élevé de cas sévères par rapport à d'autres.

De 2007 à 2022, des milliers d'échantillons ont été testés pour identifier le type de virus. Le DENV-2 s'est révélé être le type le plus commun. Dans de nombreuses zones, un type de virus a dominé les autres pendant de longues périodes. Parfois, un type remplaçait un autre, surtout après l'introduction de nouveaux types.

En regardant les combinaisons de types de virus, certaines combinaisons spécifiques ont été observées plus fréquemment que d'autres. Dans certaines régions, aucun virus n'a été signalé pendant certaines périodes.

Association entre sévérité et type de virus

En examinant spécifiquement la dengue sévère, le plus grand nombre de cas a été observé lorsque certaines combinaisons de types de virus étaient présentes. Les cas les plus graves étaient liés à la présence du DENV-2, seul ou en combinaison avec d'autres types.

Des recherches ont montré que lorsque le DENV-1, le DENV-2 et le DENV-3 circulaient tous en même temps, le risque de cas sévères augmentait considérablement. D'autres combinaisons de virus n'ont pas montré un risque aussi élevé.

De plus, l'étude a révélé que dans les régions avec des niveaux de pauvreté plus élevés, le nombre de cas de dengue sévère diminuait. Par exemple, les régions avec beaucoup de familles pauvres ont signalé moins de cas sévères que les zones plus riches.

Cela suggère que des facteurs socio-économiques peuvent jouer un rôle important dans la propagation et la sévérité de la maladie.

Importance de la surveillance et de la formation

Cette étude souligne la nécessité de surveiller les types de virus qui circulent. À mesure que de nouveaux types de virus dengue arrivent dans différentes zones, il est important que les travailleurs de la santé sachent comment traiter et gérer la maladie efficacement.

Les changements dans les types de virus peuvent mener à plus de cas de maladies graves parce que la population peut ne pas avoir développé d'immunité contre les nouveaux types qui circulent.

Les résultats mettent en avant que connaître la prévalence du DENV-2 peut aider à prédire les épidémies de dengue sévère.

Limitations de l'étude

Il y a plusieurs limitations à cette étude. Elle repose sur des données publiques qui étaient regroupées au niveau de la population, ce qui conduit à un manque d'informations détaillées sur les cas individuels. Comme le système est basé sur le signalement passif, il pourrait y avoir eu des cas non signalés, surtout s'ils étaient légers ou si les gens ne cherchaient pas d'aide médicale.

Les variations dans la façon dont les travailleurs de la santé diagnostiquent et signalent les cas de dengue peuvent aussi introduire un biais. Néanmoins, cela affecterait probablement toutes les régions de manière similaire.

Enfin, plusieurs autres facteurs qui pourraient impacter la sévérité de la maladie n'ont pas été considérés, comme l'immunité générale de la population et les efforts de contrôle des moustiques.

Conclusion

En résumé, la dengue est un problème de santé considérable au Pérou, avec des implications significatives pour la santé publique. Comprendre la relation entre les types de virus qui circulent et la sévérité de la maladie peut aider à mieux guider les stratégies de prévention et de traitement à l'avenir. Une recherche continue est essentielle pour améliorer notre réponse aux épidémies de dengue et protéger la santé des communautés touchées par cette maladie virale.

Source originale

Titre: Circulation of DENV-2 serotype associated with increased risk of cumulative incidence of severe dengue and dengue with warning signs: A 16-year retrospective study in Peru.

Résumé: BackgroundDengue poses a significant public health challenge in Peru and other endemic countries worldwide. While severe dengue is known to be associated with secondary infection at the individual level, the factors that elevate the risk of severe dengue at the population level remain poorly understood. This study leverages over 16 years of secondary data from a Peruvian dengue surveillance system to assess which type of serotype-specific circulation is associated with an increased risk of cumulative incidence of severe dengue or dengue with warning signs (SD-DWS). MethodologyThis is a retrospective analysis of secondary data using the Peruvian Ministry of Health databases of dengue cases and serotyping. A mixed negative binomial regression model for repeated measures over time was employed to estimate the association between the cumulative incidence of reported SD-DWS cases per 100,000 inhabitants and serotype-specific circulation. Crude and adjusted incidence ratios (IRR) were estimated. Principal findingsThe study analyzed data from 2007 to 2022 across 19 regions of Peru, totaling 304 region-years. Data from nearly 58,000 serotype identification reports and 57,966 cases of SD-DWS were analyzed. The regions with most cumulative incidence of SD-DWS per 100,000 inhabitants during 2007 to 2022 were Madre de Dios (3859), Loreto (1518), Ucayali (1492), Tumbes (1335), and Piura (722). The adjusted model revealed a higher risk of cumulative incidence of SD-DWS when there was specific circulation of DENV-123 (aIRR 7.57 CI 4.00 - 14.31), DENV-12 (aIRR 4.66 CI 2.57 - 8.44), DENV-23 (aIRR 3.55 CI 1.75 - 7.21), or when there was circulation of DENV-2 alone or co-circulating with other serotypes (aIRR 27.7 CI 15.46 -49.63). ConclusionsCirculation of DENV-2 was associated with higher average incidence rate ratios of SD-DWS. Author summaryWe investigated how the circulation of different dengue virus (DENV) serotypes are associated with the incidence of severe dengue and dengue with warning signs in Peru, a country where dengue is endemic. We analyzed 16 years of data from the dengue surveillance system, including nearly 58,000 serotype identification reports and 57,966 cases of severe dengue and dengue with warning signs. We found that regions with specific circulation of DENV-2, either alone or in combination with other serotypes, had higher incidence rates of severe dengue and dengue with warning signs. Our findings highlight the importance of monitoring DENV serotype circulation to manage and prevent severe dengue, especially in regions where DENV-2 is prevalent.

Auteurs: Jorge Luis Cañari-Casaño, J. L. Canari-Casano, V. A. Paz-Soldan, A. G. Lescano, A. C. Morrison

Dernière mise à jour: 2024-05-03 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.05.02.24306735

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.05.02.24306735.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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