Rôle du système immunitaire dans la croissance du cancer : idées
Des recherches montrent que le système immunitaire peut pas vraiment gérer les cellules sanguines mutées.
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Table des matières
- Comment le Système Immunitaire Identifie les Cellules
- Cancer et Surveillance Immunitaire
- Investiguer la Surveillance Immunitaire dans l'Hématopoïèse clonale
- Résultats de l'Étude
- Manque de Preuves pour l'Influence du MHC sur les Clones Cancéreux
- Implications pour la Recherche sur le Cancer
- Limitations et Directions Futures
- Conclusion
- Source originale
Le Système immunitaire est la défense du corps contre les cellules nuisibles, y compris celles qui pourraient mener au Cancer. Il identifie et élimine les cellules qui ont des changements inhabituels, appelés Mutations. Le système immunitaire fait ça en reconnaissant des protéines spécifiques, ou peptides, affichés à la surface des cellules. Si une cellule montre un peptide qui diffère de ce qui est normal, le système immunitaire peut la signaler pour qu'elle soit détruite.
Comment le Système Immunitaire Identifie les Cellules
Les cellules présentent des morceaux de leurs protéines internes à leur surface grâce à une molécule appelée MHC (complexe majeur d'histocompatibilité). Il y a deux types principaux de MHC : Classe I et Classe II. Le MHC Classe I se trouve sur la plupart des cellules et présente les peptides aux cellules T CD8+. Quand les cellules T reconnaissent un peptide non-soi sur une molécule de MHC Classe I, elles peuvent réagir et éliminer la cellule potentiellement nuisible.
La capacité d'un peptide à se lier au MHC est cruciale. Les peptides qui se lient fortement au MHC sont plus susceptibles d'être présentés à la surface de la cellule et reconnus par les cellules T. Différentes personnes ont différentes versions de MHC, appelées allèles. Cette diversité signifie que certaines personnes peuvent mieux présenter certaines mutations que d'autres.
Cancer et Surveillance Immunitaire
Le cancer peut apparaitre quand des mutations dans les cellules entraînent une croissance incontrôlée. Certaines recherches suggèrent que le système immunitaire agit comme une sorte de surveillance, empêchant ces mutations nuisibles d'évoluer. Cependant, on ne comprend pas encore très bien quand commence cette surveillance immunitaire ou à quel point elle influence la croissance des cellules mutées en vieillissant ou dans les premiers stades du cancer.
Des études montrent que quand le système immunitaire est affaibli, le risque de cancer augmente. Ça suggère que le système immunitaire peut repérer et contrôler certaines mutations avant qu'elles ne développent un cancer détectable. Dans les premiers stades du cancer, il y a souvent des signes d'activité immunitaire, indiquant que le système essaie de reconnaître et de combattre les cellules mutées.
Hématopoïèse clonale
Investiguer la Surveillance Immunitaire dans l'L'hématopoïèse clonale (CH) est un état où les cellules sanguines anormales se multiplient et peuvent signaler un risque accru de cancer. Les chercheurs ont étudié la CH pour comprendre comment la surveillance immunitaire pourrait affecter la croissance des cellules sanguines mutées. Ils ont utilisé des données de grandes bases de santé pour analyser l'expansion de mutations spécifiques liées à la CH chez divers individus.
En comparant des personnes avec différentes réponses immunitaires basées sur leur MHC, les chercheurs ont voulu voir si un fort lien entre les mutations et le MHC limiterait la croissance de ces cellules mutées. Ils s'attendaient à ce que si le système immunitaire était efficace, les individus qui présentaient bien une mutation auraient moins de cellules mutées.
Résultats de l'Étude
Malgré l'hypothèse, les chercheurs n'ont pas trouvé de différences significatives dans la prévalence de la CH chez des individus avec différentes capacités de liaison MHC prédites. Ça signifie que même si quelqu'un pouvait bien présenter une mutation, ça ne garantissait pas qu'il aurait moins de cellules mutées qui se développent.
L'étude a également évalué la taille des clones mutés. Si la surveillance immunitaire était efficace, on s'attendrait à ce que les individus avec un fort lien MHC aient des tailles de clones plus petites. Cependant, aucune différence significative n'a été observée, indiquant que la reconnaissance immunitaire n'influençait pas la taille des populations de cellules mutées de manière significative.
Manque de Preuves pour l'Influence du MHC sur les Clones Cancéreux
Les chercheurs ont aussi exploré si avoir une plus grande variété d'allèles MHC protégerait contre la CH. Ils n'ont trouvé aucune preuve qu'un ensemble diversifié d'allèles MHC entraînait moins de cas d'hématopoïèse clonale. Ça suggère que simplement avoir une gamme de types de MHC ne fait pas nécessairement améliorer l'efficacité de la surveillance immunitaire.
Ils ont également examiné si certaines mutations connues avec des réponses immunitaires reconnues montraient des effets protecteurs. Encore une fois, il n'y avait pas de preuve que ces mutations étaient moins courantes chez les individus avec la CH comparé à la population générale.
Implications pour la Recherche sur le Cancer
Globalement, la recherche indique que le rôle du système immunitaire dans le contrôle de la croissance des mutations des cellules sanguines peut ne pas être aussi fort que ce qu'on pensait auparavant. Les résultats suggèrent que la surveillance immunitaire ne joue pas un rôle significatif dans la limitation de l'expansion de nombreuses mutations associées à l'hématopoïèse clonale.
Bien que le système immunitaire soit essentiel pour combattre le cancer, l'étude implique qu'il pourrait ne pas reconnaître et éliminer efficacement toutes les cellules mutées avant qu'elles puissent proliférer.
Limitations et Directions Futures
Bien que l'étude ait fourni des aperçus précieux, elle s'est appuyée fortement sur des prévisions informatiques sur la façon dont les mutations se lieraient aux molécules MHC. L'exactitude de ces prévisions peut varier. Certaines mutations qui se lient bien peuvent ne pas être suffisamment immunogéniques pour déclencher une forte réponse immunitaire.
Les recherches futures pourraient se concentrer sur la compréhension de la surveillance immunitaire lors des premiers stades ou si elle ne s'applique qu'aux mutations hautement immunogéniques. Les chercheurs ont aussi noté la nécessité d'études examinant directement la réponse immunitaire à des mutations spécifiques dans différents types de cellules.
Comprendre pourquoi certaines mutations peuvent échapper à la détection immunitaire est essentiel. Il pourrait y avoir des facteurs comme une reconnaissance diminuée due à des changements dans l'expression du MHC ou la présence d'un environnement immunosuppresseur dans le corps.
Conclusion
En résumé, le cancer et sa relation avec le système immunitaire est un domaine d'étude complexe et en évolution. Bien que le système immunitaire joue un rôle crucial dans l'identification et l'élimination des cellules nuisibles, les résultats de cette recherche suggèrent que son efficacité à surveiller et contrôler la croissance de certaines cellules sanguines mutées peut être limitée.
Malgré des avancées significatives dans la recherche sur le cancer, beaucoup de choses restent inconnues sur la façon dont le système immunitaire interagit avec les mutations pouvant mener au cancer. Des études continues sont essentielles pour découvrir les nuances de la surveillance immunitaire et ses implications potentielles pour la prévention et le traitement du cancer.
Titre: No evidence of immunosurveillance in mutation-hotspot driven clonal haematopoiesis
Résumé: The theory of immunosurveillance posits that T-cells can selectively eliminate clones harbouring non-self antigens generated by somatic mutations. There is considerable evidence supporting the role of immune surveillance in cancer. Whether immunosurveillance imposes a negative selective pressure on pre-cancerous clones, however, is not well established. Here, we studied the association between MHC-variant binding and risk of clonal haematopoiesis (CH), a pre-cancer state in the blood driven by expansions of mutant haematopoietic stem cells (HSCs). We predicted MHC binding affinity towards 40 known CH hotspot variants in 380,000 UK Biobank participants, and examined the relationship between predicted binding to each variant and risk of its expansion in the blood. Despite being well powered to detect subtle differences in selective pressure, we did not find associations between predicted MHC binding and CH prevalence for any of the hotspot variants. In individuals in whom we identified CH, there was no relationship between predicted binding affinity to the variant and size of the clone. Overall, we do not find evidence for the MHC genotype to be a factor that affects which somatic variants expand in CH, suggesting a limited role for immunosurveillance in shaping the genetic diversity of the blood.
Auteurs: Barbara Walkowiak, Hamish AJ MacGregor, Jamie R Blundell
Dernière mise à jour: 2024-09-30 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.09.27.615394
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.09.27.615394.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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