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Risque de leishmaniose viscérale chez les gardes forestiers au Soudan

Une étude révèle une forte prévalence de VL chez les soldats de la faune dans le parc national de Dinder.

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Table des matières

La Leishmaniose viscérale (LV), aussi connue sous le nom de kala-azar, est une maladie grave causée par des parasites appelés Leishmania. La maladie se propage par les piqûres de mouches des sables femelles infectées. Elle touche principalement des organes internes comme la rate, le foie et la moelle osseuse. Chaque année, il y a environ 50 000 à 90 000 nouveaux cas dans le monde, ce qui fait de la LV un gros problème de santé publique, notamment dans les zones tropicales et subtropicales où les conditions sont propices aux mouches des sables et aux parasites.

Le Soudan est l'un des pays où il y a le plus de cas de LV. La maladie est courante dans les parties est et centrale du pays, qui doivent faire face à un grand défi sanitaire à cause de ça. Le parc national de Dinder, situé dans le sud-est du Soudan, est une zone importante pour la faune, connue pour être un habitat pour les mouches des sables. Le mélange de faune, de mouches des sables et de gens dans cette zone crée une situation qui favorise la propagation de la maladie.

La LV est un gros problème de santé au Soudan, surtout dans les régions centrales et orientales. Elle est plus fréquente chez les enfants. Les symptômes de la maladie incluent fièvre, peau pâle, perte de poids, et ventre gonflé à cause d'une rate augmentée. Même s'il existe des traitements, la LV cause toujours beaucoup de problèmes de santé et a un taux de mortalité élevé au Soudan.

Les gardes de la faune travaillant dans le parc national de Dinder sont à un risque plus élevé de contracter la LV parce qu'ils passent beaucoup de temps dans le parc où la maladie est courante. Ces gardes sont importants pour protéger la faune, mais leur travail les expose souvent aux mouches des sables et aux animaux qui portent les parasites. Cependant, on ne sait pas grand-chose sur le nombre de gardes atteints de la LV, ce qui rend difficile la création de programmes de santé pour les aider.

Savoir combien de gardes ont la LV est important pour plusieurs raisons. D'abord, ça montre les risques sanitaires qu'ils encourent au travail et met en avant le besoin de mesures de protection. Ensuite, ça aide à mieux comprendre comment la LV se propage dans cet environnement particulier, ce qui peut bénéficier aux connaissances en santé publique. Enfin, ces infos peuvent aider les législateurs et les experts en santé à élaborer de meilleures stratégies pour prévenir la maladie dans des groupes à risque similaire.

Cette étude vise à déterminer combien de gardes forestiers dans le parc national de Dinder ont la LV. En regardant combien sont infectés et quels facteurs peuvent y contribuer, on espère donner des recommandations pour améliorer la santé et la sécurité de ces gardes. De plus, les résultats pourraient aider à trouver des moyens de lutter contre la LV dans d'autres réserves naturelles et métiers avec des risques similaires.

Méthodes

Cette étude a été réalisée dans le parc national de Dinder en utilisant une méthode qui examine un groupe de personnes à un moment donné pour recueillir des informations. On a ciblé les soldats de la faune, qui sont les gardes dans le parc. L'étude a inclus les 500 soldats de la faune dans le parc national de Dinder pour s'assurer d'avoir assez de données.

Le parc national de Dinder est important parce qu'il a beaucoup de plantes et d'animaux différents. Établi en 1935, il couvre environ 10 292 kilomètres carrés. Le parc abrite de nombreuses espèces, y compris des éléphants, des lions, des guépards et divers oiseaux. Les différents types d'habitats soutiennent cette faune, ce qui est crucial pour l'écosystème local.

Pour recueillir des informations, on a utilisé un questionnaire qui a été préparé et testé à l'avance pour assurer son exactitude. Ce questionnaire a collecté des informations démographiques et des facteurs comme si les gardes utilisaient des Moustiquaires et s'ils comprenaient les mesures de contrôle pour la LV. Il contenait aussi des questions sur leurs symptômes.

La collecte de données comportait trois parties principales : d'abord, on a distribué les questionnaires pour recueillir des infos sur les antécédents des gardes et leur relation avec la LV. Ensuite, on a examiné les dossiers médicaux pour voir combien de gardes avaient la LV. Enfin, on a interrogé le Directeur du Département de la Santé Primaire à Dinder pour obtenir plus d'infos sur les taux de la maladie parmi les gardes et évaluer la qualité des services de santé qu'ils reçoivent. La collecte de données s'est faite en face à face pour garantir la confidentialité.

Une fois les données collectées, on a utilisé un logiciel pour les analyser. On a résumé les informations démographiques et les taux de LV. On a aussi regardé les relations entre différentes variables pour voir s'il y avait des motifs qui apparaissaient.

Résultats

On a étudié 500 soldats de la faune dans le parc national de Dinder, et la plupart d'entre eux étaient des hommes (93 %). La répartition par âge montrait que 13,4 % avaient moins de 20 ans, 68 % entre 20 et 30 ans, et 18,6 % avaient plus de 30 ans. La plupart des participants étaient musulmans (95,4 %), et l'état civil était assez équilibré, avec 45,8 % mariés et 45,2 % célibataires. Le niveau d'éducation variait, avec 12 % illettrés, 60,8 % ayant terminé le lycée, et 13 % étant diplômés.

Les résultats ont montré que 27,6 % des gardes avaient la LV, ce qui signifie que 138 sur 500 étaient infectés. Certains ont signalé avoir eu des infections précédentes ; 7,4 % avaient une infection dans le dernier mois, 11 % dans la dernière année, et 10,6 % plus d'un an auparavant.

On a trouvé plusieurs relations importantes entre la LV et d'autres facteurs. Par exemple, les gardes illettrés avaient plus de chances d'avoir la LV par rapport à ceux ayant une éducation supérieure. Les soldats avaient tendance à avoir une prévalence plus élevée de la LV que les officiers, probablement en raison d'une plus grande exposition à la maladie.

La sensibilisation a aussi joué un rôle significatif dans la prévalence de la LV. Les gardes qui connaissaient les signes de la LV avaient des taux d'infection plus bas. Ceux qui comprenaient comment la LV est transmise et comment la contrôler avaient également des taux d'infection plus bas. L'utilisation de moustiquaires était également liée à une prévalence plus faible.

Discussion

Cette recherche montre qu'il y a un problème significatif avec la LV parmi les soldats de la faune dans le parc national de Dinder. La haute prévalence de 27,6 % est préoccupante et indique que des actions ciblées en santé publique sont nécessaires.

Les résultats soulignent que l'éducation est essentielle pour prévenir la maladie. Plus les gardes en savent sur la LV et ses causes, moins ils sont susceptibles de tomber malades. De plus, fournir un accès aux moustiquaires peut aider à protéger les soldats des piqûres de mouches des sables et réduire le risque de contracter la LV.

Les découvertes suggèrent qu'aborder l'Éducation à la santé et améliorer les conditions de vie sont des étapes essentielles pour réduire l'impact de la LV. Les mesures devraient inclure informer les gardes sur la maladie, ses symptômes et les mesures préventives, ainsi qu'assurer qu'ils aient accès à des équipements de protection comme des moustiquaires.

Recherche future

Les études futures devraient examiner comment l'incidence et la prévalence de la LV changent au fil du temps, en se concentrant sur les facteurs environnementaux dans le parc national de Dinder. Plus de recherches sont nécessaires sur les facteurs socio-économiques qui contribuent au risque de LV. Comprendre comment la pauvreté, l'éducation et l'accès aux soins de santé impactent les gardes peut aider à développer des programmes de santé plus efficaces.

La recherche devrait aussi évaluer l'efficacité des mesures préventives telles que les moustiquaires et les équipements de protection personnels. De plus, des études devraient enquêter sur les services de santé disponibles pour les soldats de la faune et comprendre les obstacles qu'ils peuvent rencontrer pour accéder aux soins.

Enfin, examiner les souches spécifiques de Leishmania circulant dans la région aidera à déterminer comment aborder le traitement et la prévention plus efficacement.

Limitations

Cette étude avait certaines limitations. Puisqu'elle a examiné un moment spécifique dans le temps, elle ne peut pas montrer de cause à effet entre les facteurs de risque et la LV. Il y avait aussi une dépendance aux données auto-reportées, ce qui peut mener à des inexactitudes. Le focus était uniquement sur les soldats de la faune, donc les résultats peuvent ne pas s'appliquer à d'autres populations. D'autres facteurs potentiels qui pourraient influencer les résultats n'ont pas été contrôlés, ce qui peut affecter les données. La taille de l'échantillon, bien que significative pour ce groupe, peut être trop petite pour des analyses de sous-groupes supplémentaires.

De plus, utiliser une seule méthode pour diagnostiquer la LV peut ne pas avoir capturé tous les cas. Ne pas inclure de données environnementales limite la compréhension des causes de la maladie. Les changements saisonniers peuvent également influencer les résultats, donc le moment de l'étude peut avoir affecté les découvertes.

Conclusion

Il y a un problème significatif avec la leishmaniose viscérale parmi les soldats de la faune dans le parc national de Dinder, au Soudan. Ça met en avant le besoin de programmes de santé ciblés axés sur l'éducation concernant la maladie et des mesures préventives comme les moustiquaires. Les recherches futures devraient continuer à examiner les facteurs qui affectent la LV, menant à une meilleure gestion et un meilleur contrôle de cette maladie dans des populations à risque élevé.

Source originale

Titre: Prevalence of Visceral Leishmaniasis among Wildlife Rangers in Dinder National Park, Sudan.

Résumé: BackgroundVisceral leishmaniasis (VL) is a significant public health concern in Sudan, particularly among populations exposed to vector-rich environments. This study aims to determine the prevalence of VL and associated risk factors among Wildlife Soldiers in Dinder National Park, Sudan. MethodsA descriptive cross-sectional community-based study was conducted among 500 Wildlife Soldiers in Dinder National Park. Data were collected using a pre-prepared and pre-tested questionnaire covering demographic information, risk factors, and clinical signs and symptoms of VL. Data analysis involved descriptive statistics, Chi-square tests, and logistic regression to assess associations between VL prevalence and various risk factors. ResultsThe prevalence of VL was found to be 27.6%. Significant associations were observed between VL prevalence and educational level, military rank, awareness of VL signs and symptoms, awareness of VL transmission methods, awareness of VL control measures, and the practice of sleeping under a mosquito net. Soldiers with higher educational levels, those who were aware of VL transmission and control measures, and those who slept under nets had significantly lower odds of contracting VL. Conversely, lower-ranking soldiers and those with less awareness had higher prevalence rates. ConclusionThe high prevalence of VL among Wildlife Soldiers in Dinder National Park underscores the need for targeted public health interventions. Strategies should include enhancing educational programs, improving awareness of VL prevention and control measures, and ensuring better access to protective measures such as mosquito nets. Future research should focus on longitudinal studies, detailed environmental assessments, and intervention trials to further reduce the burden of VL in this high-risk population. Author SummaryVisceral leishmaniasis (VL), or kala-azar, is a severe parasitic disease posing a significant health threat globally, including Sudan. This cross-sectional study investigates VL prevalence and associated risk factors among 500 Wildlife Soldiers in Dinder National Park, Sinnar State, Sudan. Data on demographics, risk factors, and VL signs were collected using a validated questionnaire. Findings reveal a 27.6% VL prevalence among soldiers, with significant associations noted for education level, military rank, VL awareness, transmission knowledge, and mosquito net use. Higher education and awareness correlated with lower VL rates, while lower-ranked and less-aware soldiers had higher prevalence. Targeted public health interventions are crucial to mitigate VL among Wildlife Soldiers, emphasizing education enhancement, awareness campaigns, and access to protective gear. Future research should focus on longitudinal studies and environmental assessments to refine VL control strategies in this high-risk population. This study enhances understanding of VL factors in Dinder National Park and advocates for robust public health initiatives to combat this disease effectively.

Auteurs: Mohammed Elmadani, B. Ibrahim, S. Hemeda, M. Gadallh. A. Abdallh, A. E. Elawad Ahmed

Dernière mise à jour: 2024-06-25 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.06.24.24309386

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.06.24.24309386.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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