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Santé cardiaque des femmes : risques uniques et solutions

Découvrez comment l'activité physique peut réduire les risques de maladies cardiovasculaires chez les femmes.

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La Maladie cardiovasculaire (MCV) est un gros souci de santé et la principale cause de décès chez les femmes. Même si on sait que des facteurs comme le genre et l'âge peuvent influencer le risque de MCV, il reste encore beaucoup à apprendre sur les risques spécifiques qui touchent les femmes. Des conditions comme le diabète, le tabagisme et l'obésité augmentent souvent le risque de MCV plus chez les femmes que chez les hommes. Par exemple, être obese augmente de 18 % les chances pour une femme de développer une maladie coronarienne, et fumer ajoute 25 % à ce risque. En plus, les femmes diabétiques ont 44 % de risques en plus de développer une MCV par rapport aux hommes. Des étapes de vie comme la ménopause précoce et les grossesses compliquées peuvent aussi rendre les femmes plus vulnérables à la MCV.

Un nombre significatif de femmes subissent des complications pendant la grossesse ou traversent la ménopause plus tôt que prévu. Environ 25 % des femmes rencontrent des problèmes pendant la grossesse, et autour de 10 % passent par une ménopause précoce. Malheureusement, ces risques ne sont pas toujours pris en compte quand on évalue le risque global de MCV, et les stratégies de prévention efficaces sont encore limitées.

L'importance de l'Activité Physique

L'activité physique joue un rôle clé dans la prévention de la MCV. Elle peut réduire les chances de développer une MCV et contrer d'autres comportements malsains, comme de mauvaises habitudes de sommeil et une sédentarité excessive. Malgré cela, beaucoup de femmes sont moins actives que les hommes. Environ 33 % des femmes ne font pas assez d'exercice, contre 30 % des hommes. Encourager l'activité physique est crucial pour diminuer le risque de MCV, surtout chez les femmes qui font face à des risques spécifiques comme la ménopause précoce et les grossesses compliquées.

C'est important de savoir si être physiquement actif peut aider à réduire le risque accru de MCV chez les femmes avec ces facteurs uniques. S'engager dans une activité physique est l'un des moyens les plus simples de diminuer les chances de développer une MCV.

Aperçu de l'étude

Le UK Biobank est une grande étude qui a impliqué plus de 500 000 personnes qui ont participé à une enquête de santé entre 2006 et 2010. Des femmes âgées de 40 à 69 ans ont été incluses, et leur santé a été suivie dans le temps. Pour se concentrer sur les femmes sans MCV préalable ou conditions limitantes, les chercheurs ont exclu celles avec des problèmes cardiaques antérieurs et des maladies graves. Cela a laissé environ 253 300 femmes pour l'analyse.

L'étude visait à explorer deux choses : d'abord, comment des facteurs spécifiques aux femmes influencent les taux de MCV, et ensuite, comment l'activité physique impacte le risque supplémentaire de MCV chez les femmes faisant face à ces facteurs uniques.

Évaluation de l'activité physique

Pour comprendre à quel point les participantes étaient actives, les chercheurs leur ont demandé leurs activités physiques au cours de la semaine précédente. Cela incluait les loisirs, les tâches ménagères, le jardinage, ainsi que les activités liées au travail. Les niveaux d'activité physique ont été catégorisés comme élevés, modérés ou faibles.

Une activité élevée était considérée comme 3000 minutes MET par semaine, tandis qu'une activité modérée se composait de diverses activités totalisant 600 minutes MET. En examinant les niveaux d'activité des femmes, les chercheurs pouvaient obtenir une vision plus claire de la façon dont les facteurs de style de vie pourraient influencer leur santé cardiaque.

Identification des facteurs de risque uniques

Les femmes faisant face à des défis spécifiques ont été classées selon deux facteurs de risque uniques : la ménopause précoce (avant 47 ans) et les grossesses compliquées (y compris des conditions comme le diabète gestationnel et les fausses couches). L'historique médical de chaque participante a été soigneusement considéré pour déterminer leur risque.

Résultats de l'étude

Après avoir analysé les données, les résultats ont montré un schéma clair. Les femmes ayant des antécédents de ménopause précoce avaient un risque plus élevé de développer une insuffisance cardiaque, une maladie coronarienne, des arythmies et un AVC. Les femmes ayant eu des grossesses compliquées faisaient également face à des risques accrus, notamment pour l'insuffisance cardiaque et la maladie coronarienne.

Cependant, l'étude a révélé que l'activité physique pouvait aider à réduire le risque de développer une insuffisance cardiaque et des arythmies pour les femmes avec ces facteurs de risque uniques.

Femmes actives vs femmes inactives

La recherche a montré que les femmes qui avaient des niveaux d'activité physique plus élevés étaient moins susceptibles de développer une insuffisance cardiaque par rapport à celles qui étaient moins actives. Même après avoir pris en compte d'autres facteurs de santé, celles qui maintenaient des niveaux d'activité élevés montraient toujours une protection significative contre les problèmes cardiaques.

L'activité modérée aidait également à réduire le risque d'arythmies. Pourtant, les mêmes avantages n'ont pas été observés pour la maladie coronarienne ou l'AVC après avoir considéré d'autres variables. Cela indique que même si l'activité physique est bénéfique, elle peut avoir des impacts différents sur diverses conditions cardiaques.

Facteurs de risque traditionnels

Les facteurs de risque traditionnels, comme l'hypertension et le cholestérol élevé, ont aussi joué un rôle important. L'étude a révélé que ces facteurs étaient fortement liés à un risque accru de problèmes cardiaques chez les femmes. L'hypertension était particulièrement préoccupante, montrant les associations les plus fortes avec l'insuffisance cardiaque, les arythmies et les AVC.

De plus, des conditions comme le cholestérol élevé ont été identifiées comme des contributeurs significatifs au développement de maladies coronariennes. D'autres facteurs comme le diabète, le tabagisme et l'obésité ont également été considérés, mais leurs effets n'étaient pas aussi prononcés que ceux de l'hypertension et du cholestérol élevé.

Principales conclusions

Cette étude a révélé deux points importants : les femmes qui ont connu des facteurs de risque uniques avaient une chance plus élevée de développer une MCV, et celles qui étaient plus actives avaient un risque réduit d'insuffisance cardiaque et d'arythmies malgré leurs facteurs de risque.

En plus, pour obtenir une protection optimale contre les problèmes cardiaques, les femmes avec ces facteurs de risque uniques devraient s'engager dans des niveaux d'activité physique plus élevés. Les résultats ont souligné la nécessité de stratégies ciblées pour aider les femmes à adopter des modes de vie plus sains.

Comprendre l'impact des facteurs uniques

La ménopause précoce et les grossesses compliquées peuvent avoir des effets durables sur la santé cardiaque. Le déclin des œstrogènes après une ménopause précoce est considéré comme un facteur contribuant au risque plus élevé de MCV. De plus, les complications durant la grossesse peuvent augmenter les chances de développer des problèmes de santé liés plus tard.

L'étude a également souligné comment les facteurs de risque traditionnels, comme l'hypertension et le cholestérol, peuvent compliquer encore plus la santé cardiaque. Beaucoup de femmes ayant subi des complications durant leur grossesse sont plus susceptibles de développer ces facteurs de risque traditionnels, créant un cycle qui peut augmenter le risque de MCV.

Importance de stratégies de santé complètes

Pour résoudre ces problèmes, il est crucial que les femmes, en particulier celles avec des facteurs de risque uniques, comprennent l'importance d'être actives. Les campagnes de santé publique devraient promouvoir l'activité physique comme un moyen d'améliorer la santé cardiaque et de réduire les risques.

De plus, les médecins et les experts en santé doivent établir des lignes directrices plus efficaces pour les femmes, surtout celles à risque plus élevé. Il n'y a pas assez de recherches se concentrant sur les besoins spécifiques des femmes en matière d'exercice et de santé cardiaque.

Conclusion

En résumé, la maladie cardiovasculaire est un souci majeur pour les femmes, surtout celles avec des facteurs de risque uniques comme la ménopause précoce et les grossesses compliquées. S'engager dans une activité physique peut significativement réduire le risque de problèmes cardiaques.

Pour améliorer la santé cardiaque, il est essentiel de donner la priorité à l'activité physique et de reconnaître les besoins uniques des femmes. Avec un bon encadrement et un soutien approprié, les femmes peuvent adopter des modes de vie plus sains qui non seulement réduisent les risques mais améliorent également le bien-être global.

Source originale

Titre: Association between physical activity and risk of incident cardiovascular disease in women with novel risk factors: evidence from the UK Biobank cohort

Résumé: BackgroundPrevious evidence demonstrates an increased risk of incident cardiovascular disease (CVD) in women with early menopause and/or adverse pregnancy outcomes. It also suggests an inverse association between physical activity and risk of incident CVD. However, this association in women with novel risk factors have not been evaluated. Therefore, we aimed to address this hypothesis. MethodsWe explored the data of 253,300 women without a history of CVD or life limiting conditions from the UK Biobank cohort, we further stratified women with a history of early menopause and/or complicated pregnancy to investigate how the risks affect indent CVD in women. We defined early menopause as any history of natural or surgical (bilateral oophorectomy) menopause < 47 years and adverse pregnancy outcomes as a history of gestational diabetes, hypertensive disorders of pregnancy, stillbirth or [&ge;] two miscarriages. We then classified women into three categories of physical activity based on their responses to the International Physical Activity Questionnaire. Women with a total MET-min/week of [&ge;] 3000, [&ge;] 600 and < 600 were categorised into high, moderate, and low levels of physical activity, respectively. We also assessed the dose-response interaction between physical activity and risk of incident CVD (heart failure (HF), arrhythmia, coronary heart disease (CHD), and stroke) in our population and adjusted all the models for potential CVD risk factors. ResultsDuring a median follow-up of 13 years, we found a significant increased risk of incident HF, arrhythmia and CHD in women with early menopause/complicated pregnancy, compared to women without these risk factors. Higher levels of physical activity reduced the risk of incident HF (HR 0.81, 95% CI 0.67 0.97) and arrhythmia (HR 0.84, 95% CI 0.75 0.94), compared to a low levels. Moreover, a moderate level of physical activity attenuated the risk of incident arrhythmia (HR 0.82, 95% CI 0.74 0.92). However, no significant associations were found between physical activity risk of incident stroke or CHD. ConclusionOur study indicates that higher levels of PA significantly attenuate the risk of HF and arrhythmia in women with novel risk factors and should be recommended to women to reduce their increased risk of CVD.

Auteurs: Erin J. Howden, Z. Ataei, L. Wright, S. Ruiz carmona

Dernière mise à jour: 2024-10-16 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.14.24315492

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.14.24315492.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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