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Covid long : un fardeau caché sur la santé

Le Long Covid touche des millions de personnes, compliquant leur vie et l'accès aux soins de santé au Royaume-Uni.

Nisreen A Alwan, M. Woodrow, N. Ziauddeen, D. Smith

― 6 min lire


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Le Long Covid, c'est un état que certaines personnes rencontrent après avoir eu le COVID-19. Ça peut durer des semaines ou des mois après l'infection initiale. D'après des estimations début 2024, environ deux millions d'adultes et d'enfants au Royaume-Uni ont déclaré avoir du Long Covid, soit environ 3,3 % de la population. Beaucoup de ces gens ressentent des symptômes depuis plus d'un an, et un bon nombre d'entre eux disent que ça rend les activités quotidiennes compliquées.

Qui est touché par le Long Covid ?

La prévalence du Long Covid semble varier entre différents groupes de personnes. Des études montrent que certains facteurs augmentent la probabilité de vivre cette condition. Par exemple, les femmes sont plus susceptibles de signaler du Long Covid que les hommes. L'âge compte aussi, ceux dans la tranche d'âge de 30 à 60 ans étant plus touchés que les plus jeunes ou les personnes de plus de 65 ans. Être en surpoids, fumer, et appartenir à des groupes ethniques minoritaires sont d'autres facteurs associés à un risque plus élevé de développer du Long Covid.

Vivre dans des zones avec des niveaux de Privation plus élevés peut aussi augmenter le risque de Long Covid. Ça soulève des préoccupations sur l'équité puisque certains groupes sont plus touchés que d'autres.

Le fardeau du Long Covid

L'impact du Long Covid va au-delà des individus qui en souffrent. Ça a des effets significatifs sur la vie quotidienne et met en lumière des lacunes dans le soutien et les options de traitement. Beaucoup de gens ne savent pas s'ils ont du Long Covid à cause d'un manque de sensibilisation, ce qui complique la recherche d'aide. Cette incertitude peut venir de stigmatisation et de barrières dans la société, laissant ceux qui se sentent mal à l'aise et confus face à leur condition.

Enquête des patients de médecine générale

Pour mieux comprendre le Long Covid, l'Enquête des patients de médecine générale (GPPS) collecte des infos sur la santé des gens en Angleterre. Cette enquête demande aux participants leurs expériences avec les soins de santé et leur santé générale. En 2022, une nouvelle question sur le Long Covid a été ajoutée, facilitant le suivi des personnes touchées.

Le GPPS est envoyé à un groupe aléatoire de patients enregistrés, et ils peuvent répondre de différentes manières, y compris en ligne et par téléphone. L'enquête collecte des données de millions de personnes, assurant une représentation des différentes régions et démographies en Angleterre.

Résultats clés de l'enquête 2023

En 2023, plus de 759 000 personnes ont répondu à l'enquête. Parmi celles-ci, environ 4,8 % ont déclaré avoir du Long Covid, ce qui représente environ 35 445 individus. La prévalence variait selon les régions, le Nord-Ouest affichant les taux les plus élevés tandis que le Sud-Ouest avait les plus bas.

Certaines catégories de personnes rapportent des taux plus élevés de Long Covid. Par exemple, 9 % de ceux qui se décrivent comme malades ou handicapés en permanence ont déclaré avoir cette condition. Les personnes au chômage et celles incapables de travailler pour des raisons de santé étaient également plus susceptibles de signaler du Long Covid.

Les femmes constituaient 59,9 % des personnes ayant du Long Covid. La condition semblait plus fréquente chez ceux âgés de 35 à 64 ans. L'enquête a montré que vivre dans des zones plus défavorisées augmentait les chances de signaler des symptômes de Long Covid.

De plus, les personnes s'identifiant comme gay, lesbienne, bisexuelle ou d'autres orientations sexuelles rapportaient des taux plus élevés de Long Covid que celles hétérosexuelles. Les parents et les aidants avaient aussi des taux plus élevés, probablement en raison de leur exposition au COVID-19 via les écoles et leurs responsabilités de soin.

Incertitude autour du Long Covid

Beaucoup de répondants n'étaient pas sûrs d'avoir du Long Covid. Environ 9,1 % des participants ne savaient pas s'ils étaient concernés par cette condition. Les jeunes, en particulier ceux de 16 à 24 ans, se sentaient souvent moins confiants pour identifier leurs symptômes.

Les hommes et les personnes non-binaires étaient aussi plus susceptibles d'être incertains par rapport aux femmes. En revanche, les parents et les aidants étaient généralement moins incertains concernant leur condition. Cela suggère que la sensibilisation et la compréhension au sein des différents groupes influencent la perception de leur santé.

Qu'est-ce qui contribue à l'incertitude ?

L'incertitude concernant le Long Covid peut venir de divers facteurs. Certaines personnes pourraient ne pas reconnaître leurs symptômes comme liés au Long Covid ou pourraient les confondre avec d'autres problèmes de santé. Une faible littératie en santé pourrait rendre plus difficile pour les individus de défendre leur santé ou de chercher des réponses.

De plus, la stigmatisation et les attitudes sociétales envers ceux atteints de Long Covid peuvent dissuader les gens de se considérer comme ayant cette condition, surtout parmi les jeunes qui pourraient ressentir un besoin plus fort de paraître en bonne santé.

Forces et limites de l'étude

Cette analyse bénéficie d'un échantillon large et diversifié, ce qui rend ses résultats significatifs. Cependant, il y a des limites, comme le manque d'informations détaillées sur les symptômes ou la gravité du Long Covid. De plus, l'enquête n'a pas demandé quand les symptômes ont commencé ou si les répondants avaient été vaccinés, ce qui pourrait fournir un contexte supplémentaire.

Les résultats de l'étude révèlent que de nombreuses personnes, en particulier celles issues de milieux défavorisés et marginalisés, luttent avec le Long Covid tout en restant incertaines sur leur statut. Cela appelle à une meilleure répartition des ressources de santé pour soutenir ceux qui en ont besoin.

La voie à suivre

Pour s'attaquer aux effets du Long Covid, il faut une approche multi-facettes. Des campagnes de sensibilisation peuvent aider à informer le public sur les symptômes et les risques associés au Long Covid. L'éducation des professionnels de santé est également cruciale, les aidant à reconnaître et à traiter les barrières rencontrées par les patients cherchant du soutien.

Il est vital d’améliorer les systèmes de soutien pour que les personnes touchées par le Long Covid puissent accéder à des soins de santé appropriés. Les communautés et les prestataires de santé peuvent travailler ensemble pour améliorer la sensibilisation auprès de ceux qui pourraient ne pas être conscients de leur condition.

Conclusion

Le Long Covid est un Problème de santé significatif au Royaume-Uni, touchant une grande partie de la population. La condition montre une prévalence variable entre différentes démographies, soulignant l'importance de comprendre et d'aborder ces disparités. Augmenter la sensibilisation, combattre la stigmatisation et garantir un accès équitable aux ressources de santé sera essentiel pour aider ceux qui sont affectés par le Long Covid.

Source originale

Titre: Using General Practice Patient Survey data to explore prevalence and patient uncertainty about Long Covid

Résumé: BackgroundThe high global burden of Long Covid (LC) has significant implications for population wellbeing, healthcare, social care and national economies. AimTo explore associations between patient sociodemographic and health characteristics with two outcomes: reporting having LC and expressing uncertainty about having LC, as described by general practice (GP) survey respondents. Design and settingAnalysis of GP Patient Survey (England), a random sample of 759,149 patients aged 16yrs+ registered with a GP in England (2023). MethodMultivariable logistic regression modelling comparing those with and without LC, and those who were unsure in relation to patient characteristics. Results4.8% of respondents reported having LC, and 9.1% were unsure. Significant adjusted associations indicating higher risk of LC included age (highest odds 35-54yrs), sex (females), ethnicity (White Gypsy/Irish Traveller, mixed/multiple ethnic groups), sexual orientation (gay/lesbian or bisexual), living in a deprived area, being a carer or a parent and having a long-term condition (LTC). Those aged [≤]25yrs, males, non-binary, heterosexual, not parents or carers, from other white, Indian, Bangladeshi, Chinese, Black or Arab backgrounds, former and current smokers, and with no defined LTC were more likely to be unsure about having LC compared to answering yes. ConclusionThere is an unequal distribution of LC in England, with the condition being more prevalent in minoritised and disadvantaged groups. There are also high levels of uncertainty about having LC. Improved awareness is needed amongst the general population and healthcare professionals to ensure those most vulnerable in society are identified and provided with care and support.

Auteurs: Nisreen A Alwan, M. Woodrow, N. Ziauddeen, D. Smith

Dernière mise à jour: 2024-10-27 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.25.24316047

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.25.24316047.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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