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Comprendre la grippe : Plongée profonde

Un aperçu de la grippe, ses risques et les efforts de vaccination.

Amy Thomas, Suzanne Gokool, Harry Whitlow, Genevieve Clapp, Peter Moore, Richard Puleston, Louise E Smith, Riinu Pae, Ellen Brooks-Pollock

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Risques de grippe et Risques de grippe et d'oiseau révélés sensibilisation à la vaccination. Examiner les menaces de la grippe et la
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La Grippe, qu'on appelle souvent la "grippe", est un virus qui touche des millions de personnes chaque année. C'est pas juste un rhume banal ; c'est un gros problème qui peut se transformer en crise mondiale, connue sous le nom de pandémie. Il existe quatre types de grippe, mais ceux avec lesquels on interagit le plus sont les types A et B. Ces types circulent parmi les humains, provoquant souvent des épidémies de grippe, surtout pendant les mois d'hiver plus froids.

Pourquoi la grippe est-elle un gros problème ?

Le principal souci avec la grippe, c'est sa capacité à changer et à créer de nouvelles versions de lui-même. Ça arrive quand le virus se mélange avec différentes souches, souvent chez les oiseaux ou les cochons, entraînant l'émergence de nouveaux sous-types que la plupart des gens n'ont jamais rencontrés. Comme on n'a pas été exposés à ces nouvelles versions, on n'a aucune immunité, ce qui rend les infections plus probables.

Dernièrement, il y a eu une augmentation des éclosions de grippe aviaire, particulièrement en Europe et en Amérique. La grippe aviaire affecte principalement les oiseaux, mais elle peut sauter sur les mammifères et, dans de rares cas, sur les humains. Ça a suscité des inquiétudes concernant la possibilité d'un nouveau virus qui pourrait se propager facilement parmi les gens.

Les oiseaux : les porteurs du virus

Les oiseaux sauvages, surtout les oiseaux aquatiques, sont les principaux hôtes des virus de la grippe A. Chez ces oiseaux sauvages, les virus ne causent souvent pas de maladie visible. Cependant, certains types de virus peuvent être très dangereux pour les oiseaux et peuvent se propager rapidement, entraînant des maladies graves et même la mort.

Ces dernières années, des éclosions de grippe aviaire hautement pathogène (HPAI) ont été rapportées, en particulier avec le sous-type H5N1. Ce type est assez sérieux et a conduit à un abattage massif d'oiseaux pour contrôler sa propagation. Plus récemment, des millions d'oiseaux ont été abattus à travers l'Europe en raison des préoccupations concernant la HPAI.

Fait intéressant, les infections ne sont plus limitées aux oiseaux ; il y a eu des rapports d'animaux sauvages attrapant aussi le virus. Aux États-Unis, il y a même eu des cas de propagation du virus des bovins aux humains, ce qui a suscité des inquiétudes quant au potentiel d'éclosions plus larges.

Santé humaine et grippe aviaire

La plupart des cas de grippe aviaire chez les humains se produisent après un contact très rapproché avec des oiseaux infectés. Ces cas varient souvent de légers à graves ; certaines personnes ont juste des symptômes légers, tandis que d'autres peuvent tomber gravement malades.

Au Royaume-Uni, des mesures sont en place pour protéger les gens de la grippe aviaire. S'il y a un cas suspect, les autorités sanitaires agissent rapidement. Cela inclut la fourniture d'équipements de protection pour les travailleurs qui sont en contact avec les oiseaux et des informations sur le virus. C'est comme leur filer un costume de super-héros pour leur boulot !

Un programme de dépistage asymptomatique a montré un petit nombre d'infections humaines, ce qui souligne l'importance de rester prudent.

Vaccination : un filet de sécurité

Au Royaume-Uni, les vaccins saisonniers contre la grippe sont recommandés pour certains groupes de personnes. Cela inclut les seniors de plus de 65 ans, les femmes enceintes et celles ayant des problèmes de santé à long terme. L'idée, c'est de minimiser les chances de tomber malade à cause de la grippe.

Certains pays recommandent même le vaccin contre la grippe pour les personnes travaillant avec des oiseaux, afin de réduire le risque de co-infection avec la grippe aviaire et le virus redouté qui pourrait mener à de nouvelles souches.

En 2023, les autorités sanitaires britanniques ont suggéré que les personnes travaillant dans l'élevage de volailles devraient envisager de se faire vacciner contre la grippe saisonnière. Cela inclut ceux qui s'occupent d'oiseaux malades ou qui manipulent des fientes d'oiseaux.

Il faut noter, cependant, que ces vaccins saisonniers ne sont pas spécifiquement conçus pour protéger contre la grippe aviaire. Cependant, il pourrait y avoir une sorte de protection générale selon la manière dont le système immunitaire réagit à différentes souches.

L'étude sur le contact avec les oiseaux

Pour mieux comprendre ce que pensent les gens qui travaillent avec des oiseaux à propos de la vaccination, une étude appelée l'Étude sur le Contact avec les Oiseaux a été réalisée. Cette étude a sondé les travailleurs de la volaille et ceux en contact avec n'importe quel type d'oiseaux pour recueillir leurs opinions sur la vaccination et leur sensibilisation à la grippe aviaire.

Dans cette étude, les participants ont été interrogés sur leur contact avec les oiseaux, leurs interactions sociales et comment ils se sentaient par rapport à leur santé. L'objectif de l'étude était de récolter des informations utiles qui pourraient aider à améliorer les mesures de santé concernant la grippe.

Considérations éthiques

Chaque étude doit respecter des directives éthiques. Cette étude en particulier a reçu l'approbation de ses méthodes. Les participants ont été informés sur le but de l'étude et ont dû donner leur consentement avant d'être inclus dans la recherche.

Collecte de données et démographie

Le sondage a commencé en personne dans une foire, puis est passé en ligne pour atteindre plus de gens. Les questions étaient facultatives, s'assurant que les participants ne répondent que ce avec quoi ils se sentaient à l'aise.

Des informations démographiques comme l'âge, le sexe et l'état de santé ont également été recueillies. Parmi les participants, beaucoup étaient des hommes, et la plupart avaient plus de 30 ans. Les éleveurs de volailles constituaient une grande partie des répondants, bien que d'autres, comme les vétérinaires et les gardiens de zoo, aient également été inclus.

Recommandations pour le vaccin saisonnier contre la grippe

Une des principales constatations de l'étude était que plus de la moitié des participants ont déclaré que le vaccin contre la grippe saisonnière leur était recommandé. Cette recommandation semblait augmenter avec l'âge ; les participants plus âgés étaient plus conscients de la recommandation par rapport aux plus jeunes.

Malheureusement, il semblait y avoir un manque général de sensibilisation quant aux critères d'éligibilité pour la vaccination contre la grippe saisonnière parmi ceux qui travaillent avec des oiseaux. Il s'avère que beaucoup n'avaient pas réalisé qu'ils étaient censés envisager de se faire vacciner.

Adoption du vaccin : que se passe-t-il ?

En regardant les statistiques, 35 % des personnes sondées avaient reçu le vaccin contre la grippe saisonnière l'année dernière. Parmi ceux qui ont été vaccinés, la plupart l'ont reçu par le NHS, tandis qu'une plus petite partie a payé eux-mêmes pour le vaccin. Fait intéressant, beaucoup ont noté qu'ils ne prévoyaient pas de se faire vacciner du tout.

L'adoption du vaccin était plus élevée parmi les participants plus âgés, tandis que les jeunes étaient moins susceptibles d'avoir reçu le vaccin. Pour ceux de moins de 65 ans, en particulier ceux âgés de 20 à 39 ans, il était courant qu'ils n'aient pas reçu la vaccination.

Lorsque l'on regarde spécifiquement les personnes considérées comme à risque d'exposition à la grippe aviaire, l'adoption du vaccin était étonnamment plus faible que celle des personnes plus âgées.

Raisons de se faire vacciner

Parmi ceux qui se sont fait vacciner, la principale raison était de se protéger contre la grippe saisonnière. Les raisons liées à la protection contre la grippe aviaire, la commodité et les influences sociales n'étaient pas souvent citées.

Pour les personnes qui avaient l'intention de se faire vacciner mais ne l'avaient pas encore fait, le principal prétexte était qu'ils n'avaient tout simplement pas assez de temps. On dirait que le fait d'être trop occupé pour rester en bonne santé est un problème moderne !

Pour ceux qui ne prévoyaient pas de se faire vacciner, certains pensaient qu'il valait mieux développer une immunité naturelle. D'autres croyaient que contracter la grippe ne serait pas si sérieux pour eux. Les préoccupations concernant les effets secondaires ont été soulevées, mais celles-ci ont été mentionnées moins fréquemment.

L'importance de la vaccination saisonnière

La vaccination saisonnière contre la grippe joue un rôle crucial dans la santé publique en aidant à réduire le nombre de maladies et de décès liés à la grippe. Bien qu'elle cible principalement la grippe saisonnière, l'augmentation des cas de grippe aviaire la rend encore plus essentielle.

Pour ceux qui travaillent avec des oiseaux, rester en bonne santé est vital non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour la communauté. L'augmentation de la grippe aviaire chez les oiseaux signifie que ces travailleurs pourraient être confrontés à une double menace s'ils devaient attraper les deux virus.

Améliorer la sensibilisation au vaccin

Il y a un écart clair dans la compréhension des raisons pour lesquelles la vaccination est recommandée pour ceux en contact étroit avec des oiseaux. Certaines personnes non vaccinées ont mentionné qu'elles pensaient que l'immunité naturelle était meilleure, et il est devenu évident que beaucoup n'étaient pas au courant des raisons derrière la campagne de vaccination qui les visait.

Pour combler cet écart, les autorités sanitaires doivent améliorer leurs communications et leurs efforts de sensibilisation. La communauté doit se sentir engagée et informée des risques de grippe aviaire et de la manière dont la vaccination saisonnière peut aider.

Rendre la vaccination plus accessible

Un problème qui se démarque est l'accessibilité des cliniques de vaccination. Pour les travailleurs de la volaille et de l'agriculture occupés, trouver le temps de se faire vacciner peut être un défi. Il a été noté que les agriculteurs travaillent souvent de longues heures avec peu de temps de congé, ce qui rend difficile l'accès aux services de santé.

Cela souligne la nécessité d'options de vaccination pratiques, comme des cliniques mobiles ou des sites de vaccination temporaires qui peuvent être plus facilement accessibles. S'assurer que les services de vaccination sont facilement disponibles aidera à améliorer l'adoption.

Fixer des objectifs pour la couverture vaccinale

Les organisations de santé visent à avoir un taux de couverture vaccinale de 75 % pour les groupes cibles. Cependant, les chiffres actuels pour ceux qui travaillent avec des oiseaux suggèrent qu'il reste beaucoup à faire. Les résultats de l'étude montrent des taux de couverture plus faibles que souhaité, en particulier parmi les personnes plus âgées.

Améliorer les communications et l'accès aux Vaccinations pourrait aider à faire monter ces chiffres.

Un décalage entre la politique et la pratique

Le fossé entre les politiques de santé publique et les pratiques de vaccination réelles est préoccupant. S'il n'y a pas d'efforts de sensibilisation efficaces et de campagnes ciblées pour les travailleurs de la volaille, la recommandation de se faire vacciner ne sera pas très efficace. Engager la communauté dans des discussions et une planification peut grandement améliorer l'efficacité des efforts de vaccination.

Conclusion : aller de l'avant

En résumé, bien qu'il existe des recommandations établies pour la vaccination saisonnière contre la grippe parmi les groupes à haut risque, la sensibilisation et l'adoption restent faibles parmi les personnes en contact avec des oiseaux. L'étude a mis en lumière les perceptions et les comportements autour de la vaccination et souligne la nécessité d'améliorer la communication, la sensibilisation et les options de vaccination accessibles.

En abordant ces questions, nous pouvons nous assurer que ceux qui sont vulnérables à la fois à la grippe saisonnière et à la grippe aviaire puissent recevoir la protection dont ils ont besoin. Il n'y a pas de solution unique, mais en travaillant ensemble et en étant proactifs, nous pouvons mieux lutter contre la grippe et garder nos communautés en bonne santé.

Source originale

Titre: Seasonal influenza vaccination in people who have contact with birds

Résumé: BackgroundFollowing the 2021-2022 avian influenza panzootic in birds and wildlife, seasonal influenza vaccines have been advised to occupationally high-risk groups to reduce the likelihood of coincidental infection in humans with both seasonal and avian influenza A viruses. MethodsWe developed and launched a questionnaire aimed at poultry workers and people in direct contact with birds to understand awareness and uptake of seasonal influenza vaccination. We collected responses in-person at an agricultural trade event and online. FindingsThe questionnaire was completed by 225 individuals from across the UK. The most commonly reported reason for vaccination was protection against seasonal influenza (82%, 63 of 77). Nearly all individuals aged [≥]65 years reported that the vaccine was recommended for them (24 of 28). There was no difference in recommendation for occupational groups. Most vaccinees were aged over 60 years (60%, 29 of 48), however coverage was lower than expected in the [≥]65 target group. Vaccination in those exposed to avian influenza was low (32%, 9 of 28). Not having enough time was the single most reported reason for not getting vaccinated in those intending to. Individuals unintending to be vaccinated perceived natural immunity to be better than receiving the vaccine as well as lack of awareness and time. ConclusionsOur findings suggest that targeted campaigns in occupationally exposed groups need to be undertaken to improve communication of information and access to vaccine clinics. We recommend co-production methods to optimise this public health strategy for increased knowledge and future vaccine uptake.

Auteurs: Amy Thomas, Suzanne Gokool, Harry Whitlow, Genevieve Clapp, Peter Moore, Richard Puleston, Louise E Smith, Riinu Pae, Ellen Brooks-Pollock

Dernière mise à jour: 2024-11-04 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.03.24316665

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.03.24316665.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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