Microbes minuscules, gros impact : le lien avec les insectes
Découvrez comment les microbes influencent la vie des insectes et leur survie.
Anthony J. VanDieren, Jeffrey E. Barrick
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Table des matières
Les microbes, surtout les bactéries, ont une relation fun et compliquée avec les insectes. Ils peuvent vivre à l'intérieur des insectes, les aidant à survivre de manières assez incroyables. Certains microbes sont tellement importants que les insectes ne peuvent pas vivre sans eux, tandis que d'autres peuvent être utiles mais ne sont pas strictement nécessaires à leur survie. Décomposons ce petit monde.
Types de Relations Symbiotiques
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Symbiontes Obligatoires : Ceux-là, c'est les indispensables. Les insectes comptent sur ces microbes pour survivre. Ils vivent généralement dans des cellules ou organes spécifiques et se transmettent de parent à enfant assez sûrement. Leurs génomes sont souvent petits, ce qui les rend difficiles à cultiver en labo.
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Symbiontes Faculatifs : Ceux-là, ce sont les amis flexibles du monde microbien. Les insectes peuvent vivre sans eux, mais ils peuvent quand même apporter des bénéfices utiles. Par exemple, certains symbiontes facultatifs peuvent aider à protéger les insectes des prédateurs. Cependant, ils peuvent aussi avoir des inconvénients, comme un coût général en termes de forme.
Aphis des Pois et leurs Amis Microbiens
Les aphis des pois sont un super exemple d'insectes qui hébergent les deux types de microbes. Ils ont leur microbe obligatoire, Buchnera aphidicola, qui les aide à fabriquer des acides aminés essentiels manquants dans leur régime alimentaire. Sans Buchnera, les aphis auraient du mal à survivre.
D'un autre côté, les symbiontes facultatifs comme Hamiltonella defensa, Regiella insecticola et Serratia symbiotica ajoutent une couche plus complexe. Certaines souches de Serratia symbiotica peuvent aider les aphis à faire face à la chaleur ou à se défendre contre des prédateurs. D'autres, en revanche, sont plus comme des symbiontes obligatoires, car ils établissent une relation cruciale pour la survie.
Souches Cultivables de Serratia Symbiotica
Récemment, des scientifiques ont réussi à cultiver certaines souches de Serratia symbiotica à partir d'aphis. Une de ces souches, CWBI-2.3T (ou CWBI pour faire court), s'installe dans l'intestin des aphis et peut se propager parmi les aphis qui grignotent la même plante. Cette souche a un génome qui se situe entre les autres souches, avec des caractéristiques uniques.
Quand tu introduis CWBI dans les aphis, ça peut se transmettre à la génération suivante par les œufs, tout comme les symbiontes obligatoires. Cependant, CWBI a du mal à établir une transmission verticale solide parce que les adultes infectés ne vivent pas assez longtemps pour transmettre l'infection. Mais bon, les scientifiques croient que CWBI et ses cousins pourraient être sur le point de devenir des symbiontes plus établis s'ils continuent à évoluer.
Du Pathogène au Symbionte
Il y a une théorie selon laquelle ces microbes utiles pourraient avoir évolué à partir d'ancêtres pathogènes. En s'ajustant pour devenir moins nuisibles, ils pourraient se rapprocher de leur nouveau rôle de compagnons bénéfiques pour les insectes. Si CWBI pouvait devenir moins nuisible, il pourrait faire sa transition.
Une méthode traditionnelle pour aider les pathogènes à devenir plus doux est de les cultiver en laboratoire. Parfois, quand ces microbes se multiplient sans leur environnement habituel, ils perdent leurs mauvaises habitudes. Cela a même conduit au développement de certains vaccins.
Les scientifiques ont commencé à voir ce qui se passe quand ils cultivent CWBI sous différentes conditions. Ils ont remarqué qu'à certaines températures, les bactéries commençaient à changer. Par exemple, à une température plus basse, les microbes mettaient plus de temps à se développer, et ils finissaient avec une drôle de substance gluante dans leurs cultures.
Pendant ce temps, à des températures plus élevées, ces microbes se comportaient plus comme la souche ancestrale, se développant vite et régulièrement. Cependant, ça devient intéressant quand on ajoute un peu de pression.
Phage et Survie du Plus Fort
Au cours de ces expériences, un truc bizarre est arrivé : certaines souches de CWBI ont commencé à réactiver un virus, connu sous le nom de phage. Ce phage peut attaquer et tuer les bactéries, ce qui a créé beaucoup de stress sur les populations croissantes de CWBI. Les bactéries devaient s'adapter rapidement pour survivre.
Certaines des souches évoluées montraient des signes de résistance au phage. Ces changements concernaient principalement les gènes responsables de la couverture de la surface bactérienne, ce qui pouvait empêcher le phage de s'accrocher.
Les chercheurs ont trouvé des choses assez folles en regardant de plus près. Ils ont vu que certaines mutations avaient probablement causé la perte de la capacité des bactéries à nuire aux aphis autant. En fait, quand ils avaient injecté certaines souches évoluées dans les aphis, les bestioles vivaient plus longtemps que leurs ancêtres.
Test de Virulence des Aphis
Les chercheurs ont pris des groupes d'aphis de quatrième stade et les ont injectés soit avec les bactéries ancestrales soit avec les bactéries évoluées. Le résultat ? L'ancêtre a causé une infection rapide et fatale ! La plupart des aphis sont morts juste quelques jours après l'injection, tandis que les souches évoluées ont permis aux aphis de survivre plus longtemps.
Une souche (appelons-la LT-10) était particulièrement sympa ; elle faisait vivre les aphis en moyenne plus de deux jours de plus ! Mais une souche, LT-07, faisait en fait mourir les aphis plus vite - ce qui était assez surprenant.
Ce Qu'on a Appris
Alors que les scientifiques cherchent à comprendre comment ces microbes changent au fil du temps, ils trouvent que les éléments d'ADN mobile, comme les transposons et les plasmides, jouent un rôle significatif. Ces éléments peuvent provoquer de grands changements dans les gènes des bactéries, entraînant des modifications de leur comportement et de leurs interactions avec leurs hôtes insectes.
Le but de cette recherche est de savoir comment ces bactéries pourraient passer de pathogènes à partenaires utiles pour les insectes. Ça pourrait changer notre façon de penser les relations microbiennes et mener à des découvertes importantes en biotechnologie et en agriculture.
Pensées de Fin
Ce petit monde des microbes et des insectes est un sacré voyage. Chaque microbe a un rôle à jouer, que ce soit comme un pote utile ou un envahisseur chiant. Au fur et à mesure que les chercheurs continuent d'étudier ces relations, ils découvrent des histoires de survie, d'adaptation, et de quête sans fin d'équilibre dans la nature. Qui aurait cru que ces petites créatures avaient un tel impact sur leurs amis insectes ?
Titre: Evolution in response to prophage activation attenuates the virulence of culturable Serratia symbiotica relatives of aphid endosymbionts
Résumé: Serratia symbiotica bacteria exhibit a range of relationships with aphids. They may be co-obligate mutualists, commensals, or even pathogens depending on the strain, aphid host species, and environment. Serratia symbiotica CWBI-2.3T (CWBI), a culturable member of this group, is transmitted to embryos transovarially when it is injected into pea aphids (Acyrthosiphon pisum), the same route used by S. symbiotica strains that are vertically inherited endosymbionts. Yet, aphids colonized with CWBI die before they give birth to infected offspring. We evolved laboratory populations of CWBI through 15-30 serial passages at two different temperatures in rich media. These conditions mimic aspects of the nutritional environment in aphid hosts that lead to the evolution of reduced endosymbiont genomes. Unexpectedly, all S. symbiotica populations propagated at one temperature appeared to evolve slower growth after only a few days due to reactivation of a lytic prophage from the CWBI genome. Though these populations continued to reach saturating cell densities slower than cultures of the ancestor throughout the experiment, most bacteria in them had mutations affecting lipopolysaccharide biosynthesis and were resistant to the phage. Some evolved strains exhibited less virulence when injected into aphids, and we observed instances of gene inactivation and loss mediated by insertion elements. Our results illustrate how transposons and prophages can dominate laboratory evolution of newly cultured bacteria, particularly those that are host-associated in nature and have genomes rife with selfish DNA elements. They also suggest that bacteria-phage coevolution can catalyze evolutionary paths that contribute to converting pathogens into stably inherited endosymbionts. IMPORTANCELaboratory experiments can be used to explore evolutionary innovations in how microbes associate with animal hosts. Serratia symbiotica bacteria exhibit a variety of interactions with aphids. Some strains are obligate endosymbionts. Others have facultative associations with benefits or costs depending on the environmental context. S. symbiotica CWBI-2.3T (CWBI) resembles aphid endosymbionts in how it can be transovarially transmitted to aphid embryos. However, adults injected with CWBI do not survive long enough to give birth to infected offspring. We evolved this aphid protosymbiont in rich media to see if this would attenuate its virulence and recapitulate genome reduction observed in endosymbionts. We observed large deletions and gene inactivation, but reactivation of a prophage from the CWBI genome and then evolution of phage resistance dominated. Some evolved strains became less virulent to aphids, suggesting that evolution driven by selfish DNA elements can contribute to the emergence of new endosymbionts from pathogen ancestors.
Auteurs: Anthony J. VanDieren, Jeffrey E. Barrick
Dernière mise à jour: 2024-12-05 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.04.626866
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.04.626866.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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