Résistance en gros plan : Le rôle de blaTEM-1 dans E. coli
Une étude révèle des variations génétiques dans blaTEM-1 et leur impact sur la résistance aux antibiotiques.
Nicole Stoesser, W. Matlock, G. Rodger, E. Pritchard, M. Colpus, N. Kapel, L. Barrett, M. Morgan, S. Oakley, K. L. Hopkins, A. Roohi, D. Karageorgopoulos, M. B. Avison, A. S. Walker, S. Lipworth
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Table des matières
- Aperçu de l'étude
- Sélection des isolats
- Extraction et séquençage de l'ADN
- Curation de données et assemblage du génome
- Test de sensibilité aux antibiotiques
- Génération de modèle cDNA
- Quantification qPCR de l'expression de blaTEM-1
- Annotations d'assemblage
- Analyse des SNV
- Nombre de copies de contig
- Phylogénie des gènes de base chromosomiques
- Analyse statistique et visualisation
- Résultats
- Discussion
- Limitations
- Directions futures
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
En 1965, un gène spécifique appelé blaTEM-1 a été découvert dans une bactérie appelée Escherichia coli, qui cause des infections chez les humains. Ce gène permet aux bactéries de résister à certains antibiotiques connus sous le nom de bêta-lactamines, dont la pénicilline. Au fil des ans, la façon dont ce gène se propage entre les bactéries a changé. Il s'est déplacé non seulement entre les bactéries, mais aussi à travers de petits morceaux d'ADN appelés Plasmides et transposons. Actuellement, de nombreuses souches d'E. Coli et d'autres bactéries portent ce gène, ce qui en fait un problème important pour la santé.
Au Royaume-Uni, les médecins utilisent souvent une combinaison d'antibiotiques et d'autres substances pour traiter les infections graves. Le co-amoxiclav, qui comprend l'amoxicilline et l'acide clavulanique, est l'un des premiers choix pour le traitement. Les médecins déterminent l'efficacité de ce traitement en mesurant la Concentration Inhibitrice Minime (CIM), la plus petite quantité de médicament nécessaire pour arrêter la croissance bactérienne. Cependant, la présence du gène blaTEM-1 peut rendre plus difficile la prédiction de l'efficacité du traitement.
Un défi avec le blaTEM-1 est qu'il se comporte différemment selon les bactéries. L'emplacement du gène, combien de copies il y a et d'autres petites variations génétiques affectent le niveau de résistance. Certaines recherches montrent que différentes souches d'E. coli peuvent avoir des réponses très différentes au même antibiotique en fonction de ces facteurs.
Aperçu de l'étude
Cette étude examine comment le gène blaTEM-1 fonctionne dans près de 400 isolats cliniques d'E. coli prélevés à partir d'infections sanguines. Les chercheurs visaient à mieux comprendre comment la variation du gène affecte la résistance au co-amoxiclav en étudiant combien de copies du gène sont présentes et combien sont exprimées.
Sélection des isolats
L'équipe de recherche a commencé avec 548 échantillons d'E. coli collectés auprès de patients pendant cinq ans. Ils ont spécifiquement choisi des échantillons qui n'avaient que le gène blaTEM-1 et aucun autre gène similaire. Ils ont fini avec 377 échantillons utilisables après avoir filtré ceux qui ne répondaient pas à leurs critères.
Extraction et séquençage de l'ADN
Pour étudier ces bactéries, l'équipe a extrait leur ADN puis a utilisé des méthodes avancées pour le séquencer. Ils ont combiné différentes technologies de séquençage pour rassembler des informations génétiques détaillées, assurant que les données étaient précises et fiables.
Curation de données et assemblage du génome
Les chercheurs ont traité et organisé soigneusement les données de séquençage pour construire une image complète des génomes qu'ils étudiaient. Ils ont utilisé plusieurs outils bio-informatiques pour assembler et analyser les génomes, ce qui leur a permis d'identifier la présence et l'emplacement du gène blaTEM-1 dans différents échantillons.
Test de sensibilité aux antibiotiques
Ensuite, ils ont testé à quel point ces bactéries étaient sensibles au co-amoxiclav. Ce test aide à déterminer quelles souches sont résistantes et à quel degré. Les résultats ont montré une large gamme de niveaux de résistance, indiquant que certaines bactéries pouvaient résister au traitement beaucoup mieux que d'autres.
Génération de modèle cDNA
Pour étudier combien du gène blaTEM-1 est exprimé dans les bactéries, ils ont extrait l'ARN et l'ont inversé en ADN complémentaire (cDNA). Cette étape est cruciale car elle permet de mesurer l'activité génétique.
Quantification qPCR de l'expression de blaTEM-1
Les chercheurs ont conçu un processus pour mesurer l'expression du gène blaTEM-1 dans un groupe sélectionné d'échantillons. Ils ont utilisé une technique appelée PCR quantitative (qPCR) pour déterminer combien du gène était actif dans chaque bactérie. Cette étape est essentielle pour comprendre à quel point les bactéries peuvent résister aux antibiotiques.
Annotations d'assemblage
Les informations génétiques ont été annotées pour identifier les fonctions spécifiques des différents gènes. L'équipe a cartographié les emplacements de divers gènes de Résistance aux antibiotiques et a prédit comment ils pourraient se comporter dans les bactéries.
Analyse des SNV
Ils ont également cherché de petites variations génétiques, appelées variants de nucléotides simples (SNV), dans le gène blaTEM-1 et les régions associées. Ces minuscules variations peuvent avoir des effets importants sur le fonctionnement du gène et sur la réponse des bactéries au traitement.
Nombre de copies de contig
Pour comprendre le nombre de copies de gènes dans chaque échantillon, ils ont analysé la profondeur des données de séquençage. Cette mesure donne un aperçu du nombre de copies du gène blaTEM-1 présentes, en particulier dans les plasmides, qui peuvent se répliquer indépendamment.
Phylogénie des gènes de base chromosomiques
Les chercheurs ont construit un diagramme en forme d'arbre pour montrer comment ces bactéries sont liées en fonction de leur composition génétique. Cette analyse aide à révéler des motifs dans la façon dont le gène blaTEM-1 se propage parmi différentes souches d'E. coli.
Analyse statistique et visualisation
À l'aide de méthodes statistiques, l'équipe a analysé les données pour trouver des relations entre les caractéristiques génétiques et la résistance des bactéries au co-amoxiclav. Ils ont créé des représentations visuelles de leurs découvertes pour illustrer les connexions qu'ils ont établies.
Résultats
L'étude a trouvé une gamme variée de souches d'E. coli portant le gène blaTEM-1. Le gène était souvent situé sur des plasmides, qui peuvent être facilement partagés entre les bactéries, augmentant la propagation de la résistance. La recherche a révélé que certaines souches bactériennes exprimaient le gène blaTEM-1 plus que d'autres, ce qui conduisait à des niveaux de résistance plus élevés contre le co-amoxiclav.
L'équipe a découvert des mutations spécifiques dans les régions promoteurs du gène blaTEM-1 qui affectaient son expression. Les souches avec certaines mutations montraient une activité génétique plus élevée, conduisant à une résistance accrue.
Discussion
Les résultats soulignent l'importance de comprendre comment les variations génétiques dans le gène blaTEM-1 influencent la résistance aux antibiotiques. Les chercheurs ont souligné que la capacité d'une souche d'E. coli à résister au traitement ne dépend pas seulement de la présence du gène de résistance, mais aussi de la quantité d'expression du gène.
L'étude a également souligné que les souches d'E. coli avec une expression plus élevée de blaTEM-1 ont plus de chances de réussir dans des contextes cliniques. La relation entre le fond génétique et la résistance donne des perspectives sur la façon dont certaines lignées bactériennes prospèrent en présence d'antibiotiques.
Limitations
Les chercheurs ont reconnu plusieurs limitations dans leur étude. Ils ont noté qu'en raison de la nature des données, certaines conclusions pourraient être limitées par la complexité des génomes bactériens et de leur comportement dans différents environnements. De plus, l'étude s'est concentrée sur un sous-ensemble d'isolats, limitant l'étendue de leurs résultats.
Directions futures
Les chercheurs ont proposé plusieurs domaines pour des études futures. Ils ont suggéré de se concentrer sur des facteurs régulateurs spécifiques et des interactions génétiques qui influencent l'expression des gènes de résistance comme blaTEM-1. Élargir la recherche pour inclure d'autres gènes de résistance pourrait fournir une vue plus complète de la façon dont les bactéries s'adaptent à la pression des antibiotiques.
Le travail ouvre également des avenues pour explorer les coûts en termes de fitness associés au port de gènes de résistance, notamment dans des environnements sans antibiotiques. Comprendre comment ces gènes se propagent et persistent dans les populations bactériennes est essentiel pour développer des stratégies efficaces pour lutter contre la résistance aux antibiotiques.
Conclusion
Cette recherche éclaire comment le gène blaTEM-1 contribue à la résistance aux antibiotiques dans E. coli. En examinant les facteurs génétiques qui influencent la résistance, l'étude souligne l'importance d'une analyse génomique détaillée pour prédire comment les bactéries réagissent aux traitements. Les idées tirées de cette étude peuvent informer des stratégies pour traiter le problème croissant de la résistance aux antibiotiques dans les milieux de soins de santé.
Titre: E. coli phylogeny drives co-amoxiclav resistance through variable expression of blaTEM-1
Résumé: Co-amoxiclav resistance in E. coli is a clinically important phenotype associated with increased mortality. The class A beta-lactamase blaTEM-1 is often carried by co- amoxiclav-resistant pathogens, but exhibits high phenotypic heterogeneity, making genotype-phenotype predictions challenging. We present a curated dataset of n=377 E. coli isolates representing all 8 known phylogroups, where the only acquired beta- lactamase is blaTEM-1. For all isolates, we generate hybrid assemblies and co-amoxiclav MICs, and for a subset (n=67/377), blaTEM-1 qPCR expression data. First, we test whether certain E. coli lineages are intrinsically better or worse at expressing blaTEM-1, for example, due to lineage differences in regulatory systems, which are challenging to directly quantify. Using genotypic features of the isolates (blaTEM-1 promoter variants and copy number), we develop a hierarchical Bayesian model for blaTEM-1 expression that controls for phylogeny. We establish that blaTEM-1 expression intrinsically varies across the phylogeny, with some lineages (e.g. phylogroups B1 and C, ST12) better at expression than others (e.g. phylogroups E and F, ST372). Next, we test whether phylogenetic variation in expression influences the resistance of the isolates. With a second model, we use genotypic features (blaTEM-1 promoter variants, copy number, duplications; ampC promoter variants; efflux pump AcrF presence) to predict isolate MIC, again controlling for phylogeny. Lastly, we use a third model to demonstrate that the phylogenetic influence on blaTEM-1 expression causally drives the variation in co- amoxiclav MIC. This underscores the importance of incorporating phylogeny into genotype-phenotype predictions, and the study of resistance more generally.
Auteurs: Nicole Stoesser, W. Matlock, G. Rodger, E. Pritchard, M. Colpus, N. Kapel, L. Barrett, M. Morgan, S. Oakley, K. L. Hopkins, A. Roohi, D. Karageorgopoulos, M. B. Avison, A. S. Walker, S. Lipworth
Dernière mise à jour: 2024-10-22 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.08.12.607562
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.08.12.607562.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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