Connecter les systèmes vivants par le biais des graphes
Une nouvelle méthode utilise des graphes pour comparer des modèles d'auto-organisation dans les systèmes vivants.
Emmy Brown, Sean T. Vittadello
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Table des matières
- Comprendre l'Auto-Organisation
- Les Nombreuses Théories de la Vie
- Le Besoin de Dialogue
- Passer des Processus aux Graphes
- Qu'est-ce que les Possibilités ?
- Construire le Graphe de Possibilité de Processus
- Le Concept de Clôture Organisationnelle
- Différencier Processus et Contraintes
- Comparer les Graphes
- Homorhéismes
- Appliquer Notre Cadre
- Ensembles Autocatalytiques
- Autopoïèse
- Virus
- Conclusion
- Source originale
Il y a plein de façons de voir les systèmes vivants. À cause de ça, les modèles de la vie peuvent vraiment varier, que ce soit en apparence ou en contenu. Pour vraiment comprendre ce qu'est un système vivant, on doit trouver comment ces différents modèles s'interconnectent. Dans nos précédentes tentatives, on a créé un cadre pour comparer n'importe quel type de modèles physiques. Dans ce travail, on introduit une méthode qui se concentre sur un aspect clé des systèmes vivants : l’Auto-organisation. En utilisant des graphes, on représente les processus d'auto-organisation sous forme de cycles, ce qui nous aide à identifier comment les modèles biologiques décrivent ces caractéristiques.
Comprendre l'Auto-Organisation
Les systèmes vivants changent et s'adaptent tout le temps. Pense à un arbre qui pousse, qui réagit à la lumière du soleil et qui perd ses feuilles en automne. Cette capacité à changer et à se maintenir est une caractéristique fondamentale de la vie. Notre nouvelle approche utilise des graphes pour cartographier comment différents processus dans les systèmes vivants s'aident les uns les autres. Cette méthode nous permet de voir les connexions et les distinctions entre les diverses théories biologiques.
Les Nombreuses Théories de la Vie
Depuis des années, les penseurs essaient de comprendre ce qu'est la vie. Certains ont proposé des théories comme l'Autopoïèse et les Ensembles autocatalytiques. Ces théories peuvent différer dans les détails, mais elles regardent toutes comment les systèmes vivants se maintiennent. L'idée, c'est que les organismes vivants doivent continuer à créer et à maintenir les conditions nécessaires à leur existence.
Certaines personnes suggèrent qu'on peut combiner les meilleures idées de ces théories en une grande théorie de la vie. D'autres soutiennent qu'on ne peut pas trouver une seule théorie unificatrice tant qu'on n'a pas découvert la vie au-delà de la Terre. Cette quête d'une théorie complète est tentante, surtout quand la biologie peut sembler un peu désordonnée. Cependant, certains chercheurs pensent qu'attendre une théorie unifiée est irréaliste à cause de la complexité de la vie.
Au lieu de ça, une approche pluraliste est plus prometteuse. Ça veut dire qu'on devrait apprécier les différentes manières de modéliser les systèmes vivants. Chaque modèle a ses forces et ses faiblesses, et c'est en comparant ces modèles qu'on obtient une véritable compréhension de la vie.
Le Besoin de Dialogue
Créer différents modèles, c'est bien, mais il faut s'assurer qu'ils communiquent entre eux. Les scientifiques doivent engager des discussions pour voir comment leurs modèles s'imbriquent. Ils devraient poser des questions comme : Qu'est-ce que ton modèle montre que le mien rate ? Comment peut-on donner un sens à nos différences ? Au lieu de chercher un gagnant ou une vérité unique, on devrait garder des perspectives intéressantes à portée de main. De cette manière, un dialogue continu peut mener à de nouvelles idées au fil du temps.
De nombreux chercheurs ont commencé à comparer différentes théories sur la vie. Cet article vise à pousser cet esprit de comparaison encore plus loin en utilisant une méthode mathématique. En exprimant différents modèles de manière cohérente, on peut les comparer.
Passer des Processus aux Graphes
Chaque modèle met l'accent sur différents aspects. Certains pourraient se concentrer sur des processus biologiques de base comme le métabolisme, tandis que d'autres pourraient se focaliser sur les interactions dans les écosystèmes. On veut prendre un regard plus proche sur les processus qui se produisent dans les systèmes vivants, en utilisant des graphes dirigés pour représenter les relations entre ces processus.
Un graphe de possibilité de processus nous aide à comprendre comment les différents processus interagissent en temps réel. Par exemple, un arbre capture la lumière du soleil pour grandir, ce qui montre un processus qui permet sa survie.
Qu'est-ce que les Possibilités ?
Pour voir comment les processus se soutiennent, on définit "possibilité". Dans un système, un processus permet à un autre de se produire si le premier crée les conditions nécessaires au second. Si tu retires le premier processus, le second ne peut pas se produire. C'est crucial pour comprendre comment les processus dans un système vivant s'influencent mutuellement.
Construire le Graphe de Possibilité de Processus
Maintenant, construisons notre graphe de possibilité de processus, ou P-graphe. Un P-graphe est composé de processus qui se produisent ensemble dans un système. Les connexions entre ces processus montrent comment ils se soutiennent. Par exemple, dans une simple chaîne alimentaire, les plantes produisent de l'énergie à partir de la lumière du soleil, ce qui permet aux animaux de manger ces plantes.
Avec nos P-graphes, on peut représenter divers processus biologiques et leurs interactions d'une manière structurée, permettant de meilleures comparaisons et idées.
Le Concept de Clôture Organisationnelle
Dans ce contexte, la clôture organisationnelle veut dire qu'on peut trouver des cycles dans nos graphes qui montrent comment les processus collaborent pour maintenir le système. Pour qu'un système vivant soit fonctionnel, il doit s'assurer que les processus qui le maintiennent en vie sont interconnectés d'une manière qui garantit sa survie.
Les cycles dans un P-graphe indiquent que si tu suis les processus le long des connexions, tu peux revenir au point de départ, démontrant que le système maintient ses conditions internes.
Différencier Processus et Contraintes
C'est essentiel de comprendre la différence entre les processus (les activités qui se passent) et les contraintes (les limites ou règles qui gouvernent ces processus). Tandis que les processus peuvent créer de l'énergie et de la matière, les contraintes se contentent de limiter ce qui peut se produire.
Comprendre à la fois les processus et les contraintes est vital quand on étudie les systèmes vivants, car ça aide à clarifier comment ces systèmes s'organisent.
Comparer les Graphes
Chaque P-graphe offre une perspective d'un système. En comparant deux P-graphes différents, on peut analyser comment ils visualisent le même système. Par exemple, si un biologiste étudie un oiseau, il pourrait créer un P-graphe, tandis qu'un chimiste étudiant le même oiseau pourrait en créer un différent.
Pour comparer ces graphes de manière précise, on cherche des homomorphismes : ce sont des mappings qui mettent en lumière les similitudes entre différents P-graphes tout en préservant leurs structures uniques.
Homorhéismes
Si un mapping reflète la clôture, on l'appelle un homorhéisme. Ce mapping indique que les caractéristiques vitales des processus et des cycles dans les deux graphes correspondent, suggérant que ces perspectives pourraient toutes deux être des représentations valides du même système sous-jacent.
Appliquer Notre Cadre
Avec notre cadre en place, on peut analyser différentes perspectives à travers le paysage biologique. On explorera trois exemples pour illustrer comment nos P-graphes peuvent aider à clarifier des processus complexes.
Ensembles Autocatalytiques
D'abord, regardons les ensembles autocatalytiques, qui sont des systèmes de réactions chimiques qui se permettent de produire plus de leurs composants. Dans ce cadre, on peut créer des P-graphes pour visualiser ces interactions.
Quand on analyse ces graphes, on peut voir comment certaines réactions dépendent des autres, formant des cycles qui créent un système fermé. Ça nous aide à mieux comprendre comment la vie a pu émerger de simples processus chimiques.
Autopoïèse
Ensuite, on explore le concept d'autopoïèse : des systèmes qui se maintiennent en régénérant constamment leurs composants. Dans ce cas, on peut aussi créer des P-graphes pour illustrer comment divers processus dans un système vivant se soutiennent mutuellement.
En examinant les cycles et les connexions dans ces graphes, on peut obtenir des idées sur comment les organismes vivants maintiennent leurs frontières et soutiennent leur existence.
Virus
Les virus posent un défi unique car ils brouillent les frontières entre les systèmes vivants et non vivants. Ils ont besoin d'un hôte pour se reproduire, mais peuvent montrer des comportements semblables à ceux de la vie quand ils sont à l'intérieur d'un hôte. En créant un P-graphe pour un virus et ses interactions avec une cellule hôte, on peut mieux comprendre comment les virus peuvent se comporter comme des systèmes vivants tout en manquant encore certaines caractéristiques.
Conclusion
En résumé, on a développé une méthode qui utilise des graphes de possibilité de processus comme cadre pour explorer et comparer différentes théories de la vie. En représentant les processus biologiques de manière structurée, on peut analyser comment ils se soutiennent les uns les autres, ce qui améliore notre compréhension de la vie elle-même.
En combinant les perspectives de différentes disciplines scientifiques, on peut créer une compréhension plus riche de la façon dont les systèmes vivants fonctionnent. Cette approche aidera à faire avancer notre connaissance des processus biologiques, des frontières de la vie, et de l'interaction entre les systèmes vivants et non vivants.
En avançant, on doit continuer à accueillir la diversité des perspectives au sein de la biologie, car cette approche pluraliste nous guidera vers des idées plus profondes sur la nature de la vie.
Titre: Comparing biological models and theories of life with process-enablement graphs
Résumé: There are many perspectives through which biologists can study a particular living system. As a result, models of biological systems are often quite different from one another, both in form and size. Thus, in order for us to generate reliable knowledge of a particular system, we need to understand how the models that represent it are related. In previous work, we constructed a general model comparison framework to compare models representing any physical system. Here, we develop an alternative methodology that focuses on a fundamental feature of living systems, namely self-organisation. We employ a graph theoretic formalism which captures self-organising processes as cycles within particular kinds of graphs: process-enablement graphs. We then build the mathematical tools needed to compare biological models and their corresponding descriptions of self-organisation in a consistent and rigorous manner. We apply our formalism to a range of classical theories of life to show how they are similar and where they differ. We also investigate examples of putatively abiotic systems which nonetheless still realise primitive forms of self-organisation. While our current framework does not demarcate living systems from nonliving ones, it does allow us to better study the grey area surrounding life's edge.
Auteurs: Emmy Brown, Sean T. Vittadello
Dernière mise à jour: 2024-11-25 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2411.17012
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2411.17012
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
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