Surveillance de la température en HIPEC : une étude
Cette étude examine les méthodes de surveillance de la température pendant le HIPEC et leurs implications.
Jung–Won Kim, Jin Ho Kim, Soojeong Oh, So Woon Ahn
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Table des matières
- Le Rôle de la Température dans le HIPEC
- Comment Nos Corps Gèrent la Température
- Surveillance de la Température : Pourquoi C'est Important
- Configuration de l'Étude
- Comment On Mesurait la Température
- Analyse des Résultats
- Tendances de Température Pendant le HIPEC
- Pourquoi la Surveillance de la Température est Clé
- Observations Post-Chirurgicales
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
La chimiothérapie intrapéritonéale hyperthermique (HIPEC) est un traitement spécial pour les patients atteints de cancer qui s'est propagé dans la zone abdominale. Plutôt que de simplement utiliser la chimiothérapie classique, le HIPEC injecte de la chimiothérapie chauffée directement dans la cavité abdominale. Cette méthode a montré que les patients peuvent vivre plus longtemps par rapport aux méthodes traditionnelles qui ne font qu'aider avec les symptômes.
Le Rôle de la Température dans le HIPEC
La température joue un grand rôle dans la façon dont le corps réagit pendant le HIPEC. Quand le corps chauffe, le cœur commence à battre plus vite, et il peut y avoir des changements dans les niveaux de gaz comme le dioxyde de carbone. Cette élévation de température peut également entraîner des changements dans le fonctionnement de nos corps, ce qui explique pourquoi les pros de la santé y prêtent attention.
Étrangement, des recherches ont montré qu'une légère augmentation de la température corporelle peut perturber la mémoire. Quand des gens en bonne santé ont été chauffés juste en dessous de 39 °C (environ 102.2 °F), ils avaient du mal à se souvenir des choses comparé à quand leur corps était à température normale. On dirait que le cerveau est assez sensible aux variations de température !
Comment Nos Corps Gèrent la Température
Nos corps ne sont pas toujours à la même température partout. Il peut y avoir une différence de quelques degrés entre la température centrale et la température de surface. Normalement, quand la température extérieure change, nos corps ont quelques astuces pour garder l'équilibre. Cependant, pendant des changements rapides, comme se refroidir ou se réchauffer, cet équilibre peut être perturbé.
Lors de grosses opérations qui impliquent le retrait de beaucoup de tissus cancéreux, les patients refroidissent généralement. Mais une fois que la chimiothérapie chauffée est introduite, les Températures peuvent grimper. Ce changement soudain signifie qu'il est crucial de surveiller la température de près pour garder le contrôle.
Surveillance de la Température : Pourquoi C'est Important
La surveillance précise de la température pendant le HIPEC est essentielle. Il existe plusieurs façons de vérifier la température. La meilleure et la plus précise est à travers un tube spécial placé dans l'artère pulmonaire. Cependant, cette méthode peut être assez invasive. C'est pourquoi les médecins utilisent parfois d'autres méthodes, comme des sondes dans l'œsophage ou le nasopharynx (la zone derrière le nez), ainsi que des thermomètres cutanés.
Dans notre étude, on voulait savoir à quel point la surveillance de la température nasopharyngée était efficace comparée à ces autres méthodes pendant le HIPEC avec une Chirurgie supplémentaire pour retirer le cancer.
Configuration de l'Étude
Avant de commencer l'étude, on a obtenu le feu vert du comité d'éthique de l'hôpital. On a aussi eu le consentement écrit de tous les patients pour participer. Entre juillet 2019 et décembre 2022, on a rassemblé des données auprès de patients ayant subi cette chirurgie avec HIPEC.
On a inclus 41 patients qui remplissaient des conditions spécifiques et retiré ceux qui n'étaient pas adaptés à ces techniques de surveillance de température. Tous les patients ont reçu le même type d'anesthésie pendant leurs procédures.
Comment On Mesurait la Température
Pendant les opérations, on a mesuré les températures dans différentes zones. La température de la peau était évaluée sur le front avec un capteur spécial, tandis que la température nasopharyngée était vérifiée avec une sonde. Une autre mesure provenait d'une sonde œsophagienne placée dans l'œsophage juste après que les patients aient été mis sous anesthésie.
Toutes ces mesures de température ont été prises toutes les cinq minutes tout au long de la chirurgie. On a ensuite regardé les différences entre ces lectures de température pour voir à quel point elles étaient proches.
Analyse des Résultats
Pour voir à quel point les lectures nasopharyngées correspondaient aux autres méthodes, on a effectué des analyses intéressantes. On voulait savoir si les différences étaient acceptables. On a fixé une limite de 0,5 °C comme la différence maximale acceptable.
Dans nos résultats, la différence moyenne entre la température nasopharyngée et les lectures du front était assez petite, environ -0,04 °C. Ça veut dire qu'elles étaient pas mal alignées ! Cependant, quand on a regardé la proportion de mesures qui se situaient dans notre limite convenue, seulement un petit nombre l'étaient.
Les températures nasopharyngées et œsophagiennes avaient aussi une histoire similaire avec une petite différence d'environ 0,02 °C. Encore une fois, pas trop mal !
Tendances de Température Pendant le HIPEC
En analysant les données, on a remarqué comment la température a changé à différents moments de l'opération. Avant, pendant et après le HIPEC, on a vérifié l'accord entre les lectures de température. Globalement, nos résultats indiquaient une forte connexion entre les températures nasopharyngées, du front et œsophagiennes tout au long de la chirurgie.
Cependant, on a aussi vu des fluctuations intéressantes. Après le HIPEC, les températures ont augmenté dans tous les sites de mesure, en particulier dans les zones nasopharyngées et frontales. Ce chauffage soudain pourrait potentiellement poser des problèmes pour le patient alors que son corps s'ajuste.
Pourquoi la Surveillance de la Température est Clé
Choisir où surveiller la température pendant le HIPEC est super important. L'objectif est d'obtenir une lecture fiable pour gérer efficacement l'état du patient. Comme la température dans le cerveau est étroitement liée à la température nasopharyngée, il est logique de la surveiller là.
Le thermomètre frontal est aussi une option, mais il peut parfois donner des lectures trompeuses. Des études antérieures ont noté que les mesures frontales peuvent diverger d'environ 1 °C de la température centrale, ce qui est significatif.
Nos résultats ont montré que même pendant des changements rapides de température, la température nasopharyngée et les mesures du front maintenaient une bonne corrélation. Les lectures œsophagiennes s'en sont également bien sorties, mais parfois elles ne s'alignaient pas parfaitement avec les autres.
Observations Post-Chirurgicales
Un autre point intéressant était qu'après la procédure HIPEC, les températures baissaient rapidement, suivies par une hausse soudaine. Cela pourrait être préoccupant, car des changements rapides de température peuvent mettre le cœur et les vaisseaux sanguins sous pression.
En étudiant ces changements, on a remarqué que la température œsophagienne reflétait souvent celle de la cavité abdominale, montrant un comportement différent pendant la chirurgie. Cela signifie qu'on doit être vigilant lorsqu'on gère les changements de température pendant et après la chirurgie.
Conclusion
En résumé, notre étude a trouvé de fortes connexions entre les lectures de température nasopharyngées, frontales et œsophagiennes pendant le HIPEC avec traitement chirurgical. Cependant, il y avait des différences notables qui pouvaient mener à des complications. Surveiller la température efficacement dans ces situations est crucial, car les changements de température peuvent avoir un impact significatif sur les résultats des patients.
Être conscient de la façon dont la température impacte les procédures chirurgicales aide les professionnels de la santé à mieux prendre soin des patients. C'est du sérieux, mais parfois c'est un peu comme une danse délicate où tout le monde doit rester en synchronisation pour que les choses se passent bien. Après tout, personne ne veut d'une surprise de température inattendue !
Source originale
Titre: A comparison of core temperature at different sites during cytoreductive surgery with hyperthermic intraperitoneal chemotherapy: A prospective observational study
Résumé: BackgroundDuring cytoreductive surgery with hyperthermic intraperitoneal chemotherapy, body temperature rapidly changes due to the hyperthermic agent. Depending on the method used, obtained values may vary, particularly during localized heating of the abdominal cavity. The primary aim of our study was to compare the effectiveness of core temperature monitoring techniques, nasopharyngeal temperature, zero-heat flux cutaneous thermometer device, and esophageal temperature, during hyperthermic intraperitoneal chemotherapy with cytoreductive surgery. MethodsBody temperature was measured using a zero-heat flux cutaneous thermometer device on the forehead and esophageal and nasopharyngeal probes throughout the surgery. Temperature differences were then calculated for each pair of measurements. We conducted an agreement analysis between the nasopharyngeal temperature and reference core temperature measurements using the 95% Bland-Altman limits of agreement for repeated measurement data. The proportion of all differences that were within 0.5 {degrees}C and repeated measures Lins concordance correlation coefficient were estimated. ResultsThe mean overall difference between nasopharyngeal and forehead temperature was -0.04 {+/-} 0.33 {degrees}C (95% limits of agreement: -0.69-0.62), and esophageal temperature was 0.02 {+/-} 0.35{degrees}C (95% limits of agreement: -0.66-0.71). The proportion of differences within 0.5 {degrees}C of TSpotOn was 0.03 (95% CI 0.01-0.04) and that of esophageal temperature was -0.06 (95% CI -0.08 to -0.05). The Lins concordance correlation coefficient of both were 0.94 (95% CI 0.93-0.94). After the hyperthermic intraperitoneal chemotherapy period, the temperatures rapidly decreased, followed by a noticeable rebound increase, particularly nasopharyngeal and forehead temperatures. The maximum difference between esophageal temperature and other temperatures was 1.5 {degrees}C. ConclusionsOur results reveal a strong correlation between nasopharyngeal, zero-heat flux cutaneous, and esophageal temperatures during surgery. However, consistent temperature differences with the esophageal thermometer were not observed. Post-hyperthermic intraperitoneal chemotherapy, rebound heating occurred at all sites, notably in the nasopharyngeal and zero-heat flux cutaneous areas.
Auteurs: Jung–Won Kim, Jin Ho Kim, Soojeong Oh, So Woon Ahn
Dernière mise à jour: 2024-11-29 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.27.24318051
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.27.24318051.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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