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# Biologie # Biologie cellulaire

Mettre en lumière les capteurs de calcium

Découvrez les dernières avancées des capteurs de calcium fluorescents rouges utilisés dans la recherche cellulaire.

Franka H. van der Linden, Theodorus W.J. Gadella Jr., Joachim Goedhart

― 7 min lire


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Table des matières

Dans le monde de la biologie et de la science, les chercheurs sont toujours à la recherche d'outils qui peuvent les aider à étudier différents aspects des cellules vivantes. Un domaine fascinant est la façon dont les cellules gèrent le Calcium, un élément essentiel pour de nombreuses fonctions cellulaires. Les scientifiques ont créé des capteurs spéciaux qui peuvent s'allumer lorsque les niveaux de calcium changent, offrant des aperçus précieux sur le fonctionnement des cellules. Un type passionnant de ces capteurs utilise des protéines fluorescentes rouges, qui brillent intensément sous un éclairage spécial.

La quête des capteurs rouges

Tu te demandes peut-être pourquoi les capteurs rouges sont particulièrement intéressants. Eh bien, la lumière rouge a quelques avantages. D'abord, la lumière rouge pénètre plus profondément dans les tissus que la lumière bleue ou verte. Ça veut dire que lorsque les scientifiques veulent voir ce qui se passe à l'intérieur d'une cellule ou d'un animal, les capteurs rouges peuvent fournir des images plus claires. Le gros inconvénient ? Les capteurs rouges ont tendance à être moins brillants que leurs amis verts, ce qui les rend parfois difficiles à détecter.

L'essor des protéines fluorescentes

Les protéines fluorescentes (PF) sont des protéines qui émettent de la lumière lorsqu'elles sont exposées à des longueurs d'onde spécifiques. Elles sont vitales pour diverses applications de recherche, y compris le suivi des processus au sein des cellules. L'aventure a commencé avec des protéines fluorescentes jaunes, qui ont rapidement pris de la popularité. Ensuite, les variantes vertes ont fait leur apparition, et bientôt les rouges aspiraient à rejoindre la fête.

Le défi de la brillance

Pour faire simple, les chercheurs ont découvert que, bien que les protéines fluorescentes rouges aient leurs avantages, elles sont plus difficiles à repérer en raison de leur faible niveau de brillance. La Protéine fluorescente rouge la plus utilisée pour la détection du calcium s'appelle mApple. C'est un peu le "mec populaire" à l'école, utilisée dans de nombreux capteurs, y compris diverses versions qui aident les scientifiques à voir comment le calcium se comporte dans les cellules. D'autres protéines comme mRuby et mCherry ont aussi fait des apparitions, même si certaines se sont un peu mélangées.

Une idée brillante : MScarlet

Ces dernières années, les scientifiques ont développé des protéines fluorescentes rouges encore plus brillantes. La série mScarlet est un bon exemple de cette démarche. Ces protéines sont impressionnantes parce qu'elles mûrissent rapidement et ont un rendement quantique élevé — un terme scientifique pour dire brillance. Les chercheurs pensent que l'utilisation de variantes de la famille mScarlet pourrait mener à des avancées colorées dans les capteurs de calcium.

Brillance vs. Durée de vie

Maintenant, c'est là où ça devient un peu plus compliqué. La brillance de ces capteurs n'est pas la seule considération. Les scientifiques examinent aussi quelque chose qui s'appelle la durée de fluorescence, qui mesure combien de temps une protéine fluorescente reste excitée avant de revenir à son état normal. Cette propriété peut donner aux chercheurs une vue plus détaillée de ce qui se passe dans les cellules.

La recherche de meilleurs capteurs

Dans leur quête de meilleurs capteurs, les chercheurs ont créé divers candidats mScarlet, testant leurs durées de fluorescence dans différentes conditions. Étonnamment, certains capteurs se sont avérés être peu brillants, surtout lorsqu'il n'y avait pas de calcium présent. Peu brillant peut ne pas sembler être un gros problème, mais quand tu essaies de mesurer de minuscules changements dans le comportement cellulaire, chaque petit peu de lumière compte.

Les essais excitants

Les chercheurs ont réalisé des tests avec leurs nouveaux capteurs mScarlet, et certains ont montré des résultats prometteurs. Ils ont découvert que certaines variantes de capteurs pouvaient changer leur brillance en fonction des niveaux de calcium. Ce changement est important car il peut aider les scientifiques à voir quand et où le calcium entre ou sort des cellules.

Les mutations à la rescousse

Pour rendre ces capteurs encore meilleurs, les scientifiques ont effectué une mutagenèse, un terme classe pour changer délibérément l'ADN des protéines. Ils ont fait ça pour améliorer la brillance et les contrastes de durée de vie. Et là, surprise, certains de ces mutants sont devenus assez brillants, permettant de mieux mesurer les changements de calcium !

Le plasmide de ratio

Mais la quête du capteur parfait ne s'est pas arrêtée là. Les scientifiques ont créé un nouveau plasmide, un petit morceau d'ADN qui peut transporter leurs protéines fluorescentes. Ce plasmide, appelé pFR, a été conçu pour fonctionner à la fois dans les bactéries et les cellules mammifères. Il aide à s'assurer que les scientifiques peuvent comparer directement différents capteurs et voir lesquels fonctionnent le mieux.

Les Cellules HeLa et leur rôle

Les cellules HeLa, les rock stars de la biologie cellulaire, ont été utilisées pour de nombreuses expériences dans ces études. Ces cellules sont célèbres pour leur capacité à croître rapidement et sont largement utilisées pour la recherche. En testant les capteurs rouges dans les cellules HeLa, les scientifiques pouvaient voir comment ces capteurs fonctionnaient dans un environnement vivant — le test ultime pour toute nouvelle invention !

Un regard plus attentif sur les durées de vie

Lorsque les chercheurs ont étudié ces capteurs dans les cellules HeLa, ils ont effectué des mesures précises des durées de fluorescence, visant à voir comment les capteurs réagissaient dans différentes conditions. Ils ont ajouté du calcium et utilisé de l'ionomycine, une molécule qui facilite l'entrée de calcium, pour voir comment les capteurs réagissaient.

Comparaison de la brillance et performance

Les chercheurs étaient impatients de comparer leurs capteurs mutants avec des capteurs de calcium rouges publiés précédemment. Pour ce faire, ils ont examiné non seulement à quel point chaque capteur était brillant, mais aussi combien leur brillance changeait lorsque les niveaux de calcium variaient. Cette comparaison leur a permis de déterminer quels capteurs seraient les plus utiles pour observer le comportement cellulaire en temps réel.

Le grand débat sur le calcium

En comparant les capteurs, les scientifiques ont remarqué une tendance intéressante : certains capteurs qui montraient d'excellentes performances en laboratoire ne se comportaient pas comme prévu dans les cellules vivantes. Cette différence peut être due à la complexité des cellules vivantes, qui peuvent influencer le fonctionnement des capteurs.

Directions futures

Malgré quelques défis, les chercheurs restent optimistes quant au potentiel de ces capteurs de calcium rouges. Ils prévoient de continuer à affiner leurs conceptions pour les rendre encore plus brillants et plus sensibles aux changements de calcium. Automatiser le processus de mesure et travailler sur des tests de cellules mammifères pourrait ouvrir la voie à de nouvelles découvertes en biologie cellulaire.

Conclusion

Et voilà, un plongeon dans le monde des capteurs de calcium rouges. À mesure que les chercheurs continuent de percer les mystères du comportement cellulaire grâce à ces petites protéines brillantes, on ne peut que s'attendre à de nouvelles révélations. Qui aurait cru que la science pouvait être si brillante ?

Source originale

Titre: Exploration of mScarlet for development of a red lifetime sensor for calcium imaging

Résumé: The past decades, researchers have worked on the development of genetically encoded biosensors, including over 60 genetically encoded calcium indicators (GECIs) containing a single fluorescent protein (FP). Red fluorescent GECIs provide advantages in terms of imaging depths and reduced cell toxicity. Most of GECIs respond with a fluorescence intensity change, and researchers have strived to improve the sensors in terms of brightness and fold-change. Unfortunately, fluorescence intensity is influenced by many factors other than the desired sensor response. GECIs with a fluorescence lifetime contrast overcome this drawback, but so far, no bright red GECI has been developed that shows a fluorescence lifetime contrast. We tried to tackle this challenge by using the brightest red fluorescent proteins from the mScarlet family to develop a new sensor. We did succeed in creating remarkable bright probes, but the fluorescence lifetime contrast we observed in bacterial lysates was lost in mammalian cells. Based on our results, and the success of others to develop a pH and a voltage sensor of mScarlet, we are confident that a GECI with mScarlet is feasible. To this end, we propose to continue development using a mammalian cell-based screening, instead of screening in bacterial lysates.

Auteurs: Franka H. van der Linden, Theodorus W.J. Gadella Jr., Joachim Goedhart

Dernière mise à jour: 2024-12-23 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.22.628354

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.22.628354.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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