Coûts d'expédition et fréquence des échanges au Bangladesh
Cet article analyse comment les coûts d'expédition et de financement impactent le commerce au Bangladesh.
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Table des matières
Dans le monde du commerce international, les entreprises font face à plein de défis quand il s'agit de commander, produire et livrer des biens. Un des trucs clés qui influence la fréquence à laquelle les entreprises expédient leurs produits, c'est le coût de chaque expédition et les frais de financement liés à ces transactions. Cet article examine comment ces dimensions affectent la fréquence des expéditions, surtout dans des pays en développement comme le Bangladesh.
Le processus de commande et de livraison
Le processus de commande, de production et de livraison peut prendre beaucoup de temps, surtout dans le commerce mondial. Les entreprises doivent prendre des décisions réfléchies sur la fréquence à laquelle elles devraient expédier leurs produits. Des retards longs dans les livraisons peuvent coûter cher aux exportateurs dans les pays en développement. Ça arrive souvent qu'ils doivent emprunter de l'argent pour couvrir leurs coûts pendant tout ce temps.
Un problème notable, c'est le manque de financement commercial adéquat. D'après des enquêtes, il y a un écart important à l'échelle mondiale entre le soutien financier dont les entreprises ont besoin pour le commerce et ce qui est disponible. Ce manque peut mettre la pression sur les entreprises opérant dans des pays avec des systèmes financiers plus faibles, car elles peinent à répondre à leurs besoins de financement.
Comprendre les coûts d'expédition et de financement
Quand les entreprises décident de la fréquence d'expédition, elles doivent prendre en compte les Coûts Fixes d'expédition et les coûts de financement qui viennent du fait d'emprunter de l'argent. Les coûts fixes incluent tout ce qui doit être payé pour chaque expédition, comme les frais de manutention et de douane. Des coûts d'expédition élevés peuvent décourager les entreprises d'envoyer des biens souvent.
D'un autre côté, si les frais de financement sont élevés, les entreprises peuvent être poussées à expédier plus souvent. En effet, quand les entreprises exportatrices supportent des coûts de financement plus élevés, les importateurs pourraient réagir en choisissant des expéditions plus fréquentes mais plus petites. Comme ça, ils peuvent étaler leurs coûts dans le temps et mieux gérer leur trésorerie.
Enquête empirique au Bangladesh
Pour comprendre comment ces dynamiques se jouent en pratique, des recherches ont été menées à partir de données détaillées sur les expéditions d'exportateurs bangladais sur plusieurs années. L'objectif était de vérifier si les conclusions tirées dans des études précédentes, principalement sur des pays développés, s'appliquaient aussi au Bangladesh, un pays en développement.
L'analyse visait à traiter quelques biais qui apparaissent souvent dans les données commerciales. D'abord, il peut y avoir un décalage dans l'interprétation des données agrégées. Il est important de regarder comment chaque entreprise performe, car leur fréquence d'expédition peut varier largement selon leur taille, les produits qu'elles exportent et les pays avec lesquels elles font affaire.
La recherche a utilisé des données au niveau des transactions, ce qui a permis de mieux comprendre la fréquence des expéditions en lien avec les coûts fixes. En se concentrant sur des entreprises individuelles, les chercheurs ont pu offrir une image plus claire de comment les coûts influencent les comportements d'expédition.
Résultats sur la fréquence des expéditions
La recherche a révélé qu'une augmentation de 10% des coûts par expédition entraînait une diminution de la fréquence d'expédition d'environ 3,45%. Ce changement était plus significatif par rapport aux résultats dans les pays développés, ce qui indique que les entreprises dans les pays en développement pourraient être plus sensibles aux coûts d'expédition.
Des coûts d'expédition élevés découragent directement les expéditions fréquentes, forçant les entreprises à expédier des quantités plus grandes pour éviter de supporter des coûts plusieurs fois. En revanche, quand les coûts de financement augmentent, les entreprises réagissent en augmentant leur fréquence d'expédition, ce qui leur permet de mieux gérer leur trésorerie.
Les délais de livraison et leur impact économique
Des délais de livraison plus longs peuvent aussi influencer négativement la fréquence des expéditions. Si ça prend plus de temps pour que les biens arrivent à destination, les entreprises pourraient opter pour moins d'expéditions en plus grosses quantités. Plus elles gardent leurs produits en attente, plus ça devient coûteux à cause des besoins de financement accrus.
À mesure que les délais de livraison s'allongent, les entreprises peuvent réaliser que des coûts d'approvisionnement plus élevés les poussent à ajuster leurs stratégies d'expédition. Donc, des périodes de livraison plus longues incitent les entreprises à trouver des moyens de minimiser les charges financières grâce à des commandes moins fréquentes mais plus volumineuses.
Le rôle des contraintes financières
Les contraintes financières jouent un rôle vital dans le fonctionnement des entreprises dans le commerce international. Pour les entreprises dans les pays en développement, surtout, un accès limité aux ressources financières peut créer des défis importants. Les conséquences de ces contraintes se voient dans la fréquence à laquelle elles expédient des biens.
Quand les coûts de financement sont élevés, les entreprises sont souvent limitées dans le nombre d'expéditions qu'elles peuvent faire. Ça peut créer un cercle vicieux où la fréquence d'expédition restreinte aggrave encore les pressions financières. À l'inverse, si elles trouvent des moyens de financer leurs expéditions à des coûts plus bas, cela peut conduire à une augmentation de la fréquence d'expédition en réponse à un environnement financier plus favorable.
Impact des différences régionales
Les résultats ont aussi montré que les effets des coûts d'expédition peuvent varier significativement selon des facteurs géographiques. Par exemple, la distance entre les pays exportateurs et importateurs peut influencer comment les coûts sont perçus.
Les pays plus proches peuvent avoir des coûts plus bas et des relations commerciales plus fréquentes, tandis que ceux plus éloignés pourraient faire face à des frais d'expédition plus élevés et à moins d'interactions. Ces dynamiques régionales soulignent l'importance de comprendre les environnements financiers locaux et leur impact sur la fréquence des échanges.
Implications politiques
Étant donné ces résultats, il y a des implications cruciales pour les décideurs politiques. Améliorer la facilitation du commerce peut considérablement réduire les coûts d'expédition fixes, rendant plus facile pour les entreprises de s'engager dans le commerce international. Simplifier les processus douaniers, réduire les frais de manutention et développer de meilleures infrastructures de transport peuvent tous contribuer à réduire les coûts d'expédition globaux.
De plus, traiter les contraintes financières par un meilleur accès au crédit et au financement commercial peut avoir des implications plus larges pour le paysage économique des pays en développement. Quand les coûts sont réduits et l'accès aux fonds amélioré, les entreprises peuvent réagir en augmentant leur fréquence et volume d'expéditions, ce qui améliore finalement les flux commerciaux.
Conclusion
L'interaction entre les coûts d'expédition, les besoins en financement et la fréquence des expéditions est complexe mais cruciale pour comprendre le commerce international. L'examen des exportateurs bangladais met en lumière que ces dynamiques varient significativement entre les pays développés et ceux en développement.
Pour favoriser un environnement commercial plus robuste dans les régions en développement, il est essentiel de se concentrer sur la réduction des coûts liés à l'expédition et à l'amélioration de l'accès aux ressources financières. En faisant cela, ces nations peuvent renforcer leurs capacités d'exportation, stimuler la croissance économique, et mieux s'intégrer dans le marché mondial.
Grâce à des recherches continues et des efforts politiques ciblant ces domaines, les pays en développement peuvent travailler vers un avenir économique plus durable et prospère. La fréquence des expéditions est une mesure importante de la santé commerciale, et libérer son potentiel peut apporter des bénéfices significatifs aux économies du monde entier.
Titre: Financing Costs, Per-Shipment Costs and Shipping Frequency: Firm-Level Evidence from Bangladesh
Résumé: In international trade, firms face lengthy ordering-producing-delivery times and make shipping frequency decisions based on the per-shipment costs and financing costs. In this paper, I develop a model of importer-exporter procurement where the importer procures international inputs from exporting firms in developing countries. The exporters are credit constrained for working capital, incur the per-shipment fixed costs, and get paid after goods are delivered to the importer. The model shows that the shipping frequency increases for high financing costs in origin and destination. Furthermore, longer delivery times increase shipping frequency as well as procurement costs. The model also shows that the higher per-shipment fixed costs reduce the shipping frequency, in line with previous literature. Reduced transaction costs lower the exporter's demand for financial services through shipping frequency adjustment, mitigating the financial frictions of the firm. Then, I empirically investigate whether the conclusions regarding the effect of per-shipment fixed costs on shipping frequency from the theoretical model and in the existing literature extend to developing countries. My estimation method addresses several biases. First, I deal with aggregation bias with the firm, product, and country-level analysis. Second, I consider the Poisson Pseudo Maximum Likelihood (PPML) estimation method to deal with heteroscedasticity bias from the OLS estimation of log-linear models. Third, I fix the distance non-linearity of Bangladeshi exports. Finally, I consider the effect of financing cost on shipping frequency to address omitted variable bias. Using transaction-level export data from Bangladesh, I find that 10% higher per-shipment costs reduce the shipping frequency by 3.45%. The findings are robust to different specifications and subsamples.
Auteurs: Md Deluair Hossen
Dernière mise à jour: 2023-03-07 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.04223
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.04223
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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