Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Sciences de la santé# Psychiatrie et psychologie clinique

Examiner l'anxiété sévère liée au COVID-19

Des recherches révèlent des patterns différents d'anxiété liée au COVID chez les gens.

― 8 min lire


Profils d'anxiété liés auProfils d'anxiété liés auCOVID révéléspandémie.variées de l'anxiété sévère pendant laL'étude met en avant les expériences
Table des matières

Beaucoup de gens se sentent anxieux à propos de la COVID-19. Pour beaucoup, cette Anxiété mène à des actions utiles comme se laver les mains, rester chez soi en cas de maladie, et se faire tester. Mais pour certains, la peur du virus peut être écrasante et rester là plus longtemps que la menace réelle. Cette inquiétude intense peut provoquer des symptômes physiques qu'ils croient à tort être des signes de COVID-19. Parfois, leurs réactions face au virus dépassent les recommandations de santé. Ça peut interférer avec leur vie quotidienne et les empêcher de profiter d'activités normales.

En Allemagne, des recherches ont montré qu'environ 70 % des gens ne se sentent pas anxieux quand on leur rappelle la COVID-19, mais environ 5 % connaissent une anxiété sévère qui perturbe leur vie quotidienne. En Amérique du Nord, jusqu'à 16 % des gens ont une anxiété significative liée à la COVID-19 et ses effets sur la société. Beaucoup de ces personnes pourraient bénéficier d'un soutien en Santé mentale.

Malgré la prévalence de l'anxiété liée à la COVID, peu de recherches se sont concentrées sur ceux qui éprouvent une anxiété sévère. Ces individus pourraient avoir besoin d'une aide spécifique des services de santé mentale.

Différentes expériences de l'anxiété liée à la COVID-19

L'anxiété liée à la COVID-19 varie énormément d'une personne à l'autre. De nombreux outils d'évaluation ont été créés pour mesurer les pensées, les sentiments, et les comportements liés à cette anxiété. Des études ont trouvé que la peur de contracter le virus, l'inquiétude pour les proches, et les préoccupations sur les effets plus larges de la pandémie sur la société jouent des rôles significatifs dans la manière dont les gens vivent cette anxiété. Les chercheurs ont identifié divers facteurs contributifs qui incluent l'anxiété générale, le stress traumatique, les traits de personnalité, et les symptômes obsessionnels-compulsifs.

Certaines personnes ressentent une plus grande anxiété parce qu'elles sont à risque élevé de maladie grave due à la COVID-19 ou qu'elles s'occupent de quelqu'un qui l'est. La perte de membres de la famille, la maladie personnelle, et la réduction des systèmes de soutien social contribuent aussi à l'augmentation de l'anxiété pour beaucoup.

À travers le monde, les agences de santé publique ont encouragé les gens à adopter des Comportements de protection pour réduire la propagation du virus. Cependant, au Royaume-Uni, les autorités ont noté que des comportements comme se laver les mains de façon excessive et nettoyer constamment les objets apportés à la maison étaient inutiles. Pourtant, ceux qui éprouvent une anxiété sévère liée à la COVID ont souvent recours à ces mesures extrêmes. La recherche montre que les personnes âgées et les femmes sont plus susceptibles d'adopter des comportements de protection.

La pandémie de COVID-19 a été largement étudiée. Il existe un lien notable entre la peur du virus et une mauvaise santé mentale. En outre, certains facteurs psychologiques peuvent être de meilleurs indicateurs d'anxiété dysfonctionnelle que des circonstances externes.

Cependant, les chercheurs n'ont pas encore exploré s'il existe des sous-groupes significatifs parmi ceux qui souffrent d'une anxiété sévère liée à la COVID ou comment des facteurs démographiques spécifiques et des problèmes de santé mentale se rapportent à ces sous-groupes. Identifier ces groupes pourrait améliorer notre compréhension de l'anxiété pandémique et informer de meilleures stratégies de soutien.

Aperçu de la méthode de recherche

Cet article est une analyse secondaire de données collectées à partir d'une étude sur l'anxiété liée à la COVID-19. Plus de 1 000 personnes ont participé, dont 306 ont été qualifiées comme ayant une anxiété sévère liée à la COVID en fonction de leurs scores. Tous les participants vivaient au Royaume-Uni et avaient plus de 18 ans, sans antécédents de maladie mentale grave. Une approbation éthique a été obtenue pour garantir que le projet respectait les directives établies.

Les chercheurs ont conçu un modèle pour examiner la relation complexe entre diverses conditions de santé mentale et l'anxiété sévère liée à la COVID-19. Ils pensaient que des problèmes de santé mentale sous-jacents pouvaient contribuer aux symptômes d'anxiété et interférer avec la qualité de vie et les routines quotidiennes.

Pour mesurer cela, ils ont réalisé une analyse de profil latent (APL) pour identifier des clusters ou groupes d'individus en fonction de leurs expériences et comportements. L'analyse s'est concentrée sur des informations démographiques comme l'âge, le sexe, et l'ethnicité, ainsi que sur des facteurs de risque pour la santé, la qualité de vie, et des comportements spécifiques liés à la COVID.

Des données ont été collectées à l'aide de divers outils de dépistage standard pour évaluer les symptômes de santé mentale. Les informations comprenaient si les participants vivaient seuls, avaient des problèmes de santé liés à la COVID-19, ou avaient connu quelqu'un qu'ils aimaient étant hospitalisé à cause du virus.

Résultats de l'analyse

L'étude s'est concentrée sur 284 participants qui ont fourni des données complètes. La plupart étaient des femmes, et l'âge moyen était d'environ 41 ans. Une partie des participants appartenait à des groupes ethniques à risque élevé de maladie grave due à la COVID-19. Beaucoup ont signalé des problèmes de santé qui les augmentaient leur risque.

Les chercheurs ont suivi une approche méthodique pour développer leur modèle. Ils ont testé différentes tailles de groupes pour déterminer le meilleur ajustement pour les données. Après avoir comparé divers modèles, ils ont sélectionné un avec quatre groupes distincts basé sur la signification clinique, l'exactitude des données, et les caractéristiques distinctes.

Le premier groupe, représentant environ 31,7 % des participants, avait des scores plus bas dans toutes les évaluations par rapport aux autres. Ils ont signalé une meilleure qualité de vie et moins de comportements de protection extrêmes.

Le deuxième et plus grand groupe, environ 37,7 %, montrait des niveaux moyens de symptômes de santé mentale mais aucune consommation d'alcool. Ce groupe avait le pourcentage le plus élevé d'individus plus âgés et rapportant avoir des problèmes de santé qui augmentaient leur risque face à la COVID-19.

Le troisième groupe, environ 11,3 %, avait des taux plus élevés de symptômes obsessionnels-compulsifs mais des scores moyens pour d'autres problèmes de santé mentale. Ils étaient en moyenne plus jeunes et avaient une plus grande représentation d'hommes et de personnes issues de groupes ethniques à risque.

Le dernier groupe, environ 19,4 %, a éprouvé les niveaux les plus élevés de symptômes de santé mentale et une moins bonne qualité de vie. Ils ont signalé vivre avec quelqu'un de vulnérable à la COVID-19 ou vivre seuls, et ils ont engagé dans des comportements protecteurs extrêmes comme se laver les mains sans arrêt et consommer trop de nouvelles sur la COVID-19.

Points clés

Cette recherche révèle des groupes distincts d'individus éprouvant une anxiété sévère liée à la COVID, chacun avec des modèles différents de symptômes de santé mentale et de comportements. Les résultats suggèrent que l'anxiété de santé joue un rôle important dans la façon dont ces individus réagissent à la COVID-19.

De plus, la manière dont les facteurs démographiques interagissent avec les comportements de santé et les résultats en santé mentale indique des relations complexes. Par exemple, ceux avec une forte anxiété de santé étaient plus susceptibles de rester chez eux et de minimiser les interactions en personne. Vivre avec quelqu'un de vulnérable ou éprouver de l'anxiété pour les proches pourrait aussi contribuer à des niveaux d'anxiété accrus.

Les résultats montrent comment les arrangements de vie et les environnements sociaux impactent considérablement la santé mentale pendant la pandémie. Ceux avec une anxiété plus sévère étaient souvent isolés ou dans des situations de vie stressantes, suggérant que les systèmes de soutien sont critiques pour aborder ces problèmes.

Conclusion

Cette analyse contribue à une meilleure compréhension des profils d'individus avec une anxiété sévère liée à la COVID. L'étude montre à quel point les facteurs démographiques, les symptômes de santé mentale, et les comportements protecteurs sont entrelacés.

Les futures études devraient suivre ces clusters dans le temps pour voir comment ils changent et évaluer l'efficacité des différentes interventions visant à aider ceux avec une anxiété significative liée à la COVID. Comprendre ces facteurs pourrait nous aider à mieux nous préparer à gérer l'anxiété liée à de futures pandémies.

Source originale

Titre: Characterising subgroups of people with severe COVID anxiety by latent profile analysis.

Résumé: BackgroundSevere COVID anxiety describes people whose experiences of the COVID-19 pandemic are overwhelming, and have lead to patterns of behaviours that add little protective benefit but are at the expense of other priorities in life. It appears to be a complex social and psychological phenomenon, influenced by demographic and social factors. Identifying subgroups of people with severe COVID anxiety would better place clinicians to assess and support this distress where indicated. MethodsMeasurement tools assessing depression, generalised and health anxiety, obsessive-compulsive symptoms, personality difficulty and alcohol use from 284 people living in United Kingdom with severe COVID anxiety were explored with latent profile analysis. Further analyses examined the associations of identified clusters with demographic and social factors and daily functioning, quality of life and protective behaviours. ResultsA model with 4 classes provided the best fit. Distinct patterns of psychopathology emerged which were variably associated with demographic factors and COVID behaviours. LimitationsGiven the complex aetiology of COVID anxiety a number of factors which might better cluster subgroups are likely to have gone uncollected. Moreover, using data collected at a single time-point limits these results ability to conclude whether observed relationships were the product of the pandemic or longstanding. ConclusionsPeople living with severe COVID anxiety are a heterogenous group. This analysis adds to evidence that certain health behaviours and demographic factors are inextricably linked to poor mental health in people with COVID anxiety, and that targeting health behaviours with specific intervention might be beneficial.

Auteurs: Jacob D King, A. McQuaid, V. C. Leeson, O. Tella, M. J. Crawford

Dernière mise à jour: 2023-05-01 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.04.28.23289248

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.04.28.23289248.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à medrxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Articles similaires