Nouvelles idées sur comment on perçoit le monde
Des recherches montrent comment notre cerveau façonne notre perception et notre confiance dans les stimuli.
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Table des matières
- Comment Devenons-Nous Conscients des Stimuli ?
- Approches Traditionnelles de l'Étude de la Perception
- Le Rôle des Différentes Régions Cérébrales
- Accumulation de Preuves en Action
- Résultats de la Recherche
- Différents Types d'Expérimentations : Rapport Délayé et Vision Passive
- Jugements de Confiance et Activité Cérébrale
- Implications des Résultats
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
L'expérience perceptuelle fait référence à comment on perçoit et prend conscience des choses qui nous entourent, comme les images, les sons et d'autres sensations. Ça évolue, ce qui veut dire que ça peut changer selon ce sur quoi on se concentre ou combien d'attention on porte à différents stimuli. On peut remarquer certaines choses très clairement, tandis que d'autres s'effacent en arrière-plan.
Comment Devenons-Nous Conscients des Stimuli ?
Quand on perçoit quelque chose, notre cerveau traite les infos sensorielles et nous permet d'en prendre conscience. Ce n'est pas juste une question de reconnaître un stimulus, mais aussi de sentir à quel point on est sûr de notre perception. La Confiance, c'est à quel point on est sûr d'avoir bien vu ou entendu quelque chose. Le cerveau a des mécanismes pour déterminer quand une perception devient consciente. En interagissant avec notre environnement, il est essentiel pour notre cerveau d'évaluer la qualité des preuves sensorielles qui mènent à nos expériences conscientes.
Approches Traditionnelles de l'Étude de la Perception
La plupart des études sur la perception se concentrent sur la détection, c'est-à-dire comprendre ce qui se passe dans le cerveau une fois qu’un stimulus est déjà dans notre conscience. Cependant, elles oublient souvent d'explorer les processus en arrière-plan qui mènent à cette conscience. Une idée intéressante est que notre cerveau accumule des preuves avec le temps, traitant des signaux sensoriels bruyants jusqu'à ce qu'il arrive à une décision sur ce qu'on perçoit. Cette idée d'Accumulation de preuves nous aide à comprendre les processus sous-jacents qui contribuent à comment et quand on devient conscient de nos perceptions.
Le Rôle des Différentes Régions Cérébrales
Des études récentes ont montré que plusieurs zones du cerveau sont impliquées dans ces processus. Au début, l'attention était surtout portée sur certaines régions cérébrales durant les tâches perceptuelles. Mais la recherche a élargi notre compréhension, montrant qu'une plus grande variété de zones du cerveau participe à l'accumulation de preuves liées à la perception. Ça inclut des parties du cerveau responsables du traitement visuel, de la prise de décision et d'autres fonctions cognitives.
Accumulation de Preuves en Action
L'accumulation de preuves est une méthode par laquelle le cerveau collecte et traite des infos avant de décider ce qu'on perçoit. Dans des expériences, les participants ont vu des images avec des détails visuels très faibles. Ils devaient détecter ces images et répondre en conséquence.
Dans une étude, les participants ont été présentés avec des images de visages intégrées parmi des images déformées. La clarté des visages était ajustée pour correspondre aux capacités de détection de chaque participant. Les chercheurs voulaient découvrir si le processus d'accumulation de preuves du cerveau fonctionnerait même quand les participants devaient rapporter leurs perceptions plus tard ou pas du tout.
Résultats de la Recherche
Dans ces expériences, les chercheurs ont découvert des canaux cérébraux spécifiques qui reflétaient l'accumulation de preuves. Quand les participants rapportaient immédiatement avoir vu un visage, certaines zones du cerveau montraient une activité accrue quand ils détectaient correctement le visage par rapport à quand ils le manquaient. Cette observation indique que le cerveau réagit à la présence d'un stimulus et accumule des preuves pour la détection.
De plus, les chercheurs ont identifié que certaines régions et canaux du cerveau étaient chargés d'encoder la confiance des participants dans leurs détections. L'étude a souligné une corrélation entre la rapidité des réponses des participants et la force de l'activité cérébrale. Des réponses plus rapides, généralement associées à un signal cérébral plus fort, ont montré un lien entre rapidité et accumulation de preuves.
Différents Types d'Expérimentations : Rapport Délayé et Vision Passive
Après l'expérience de détection initiale, les participants ont subi d'autres tests où ils devaient attendre avant de rapporter leur perception, ou ils regardaient simplement des images sans obligation de rapporter. Les chercheurs cherchaient à distinguer si l'activité cérébrale était liée à la prise de décision ou si c'était uniquement à propos de la conscience.
Dans les expériences nécessitant un rapport décalé, certaines régions du cerveau restaient actives, reflétant la détection de stimuli sans préparation motrice. Pendant la phase de vision passive, l'activité dans le cortex visuel ventral continuait de refléter le traitement des stimuli visuels, indiquant que cette zone n'était pas seulement impliquée dans la prise de décision mais jouait aussi un rôle dans la conscience.
Jugements de Confiance et Activité Cérébrale
En plus d'examiner la détection, les chercheurs ont exploré à quel point les participants se sentaient confiants après avoir fait leurs rapports de détection. Ils ont trouvé que les participants évaluaient leur confiance en fonction de l'intensité du stimulus détecté. L'activité cérébrale dans des zones spécifiques montrait des niveaux plus élevés quand les participants exprimaient plus de confiance dans leurs détections.
Fait intéressant, le cortex visuel ventral était principalement impliqué dans ces évaluations de confiance, suggérant que cette zone pourrait intégrer à la fois la perception consciente et le niveau de confiance qu'on attache à nos expériences.
Implications des Résultats
Ces résultats suggèrent que la capacité du cerveau à accumuler des preuves est non seulement cruciale pour prendre des décisions mais joue aussi un rôle significatif dans nos expériences perceptuelles. Ça aide à façonner comment on devient conscient des stimuli et nos niveaux de confiance dans ces perceptions.
Ce processus d'accumulation peut entraîner des variations dans les temps de réponse, indiquant que les perceptions peuvent différer selon la quantité de preuves sensorielles collectées. Ça suggère aussi que la conscience pourrait ne pas apparaître au même moment pour chaque stimulus ; ça peut varier selon la clarté ou la force du stimulus.
Conclusion
En résumé, notre compréhension de l'expérience perceptuelle s'approfondit, avec des preuves émergentes indiquant que divers mécanismes cérébraux travaillent ensemble pour façonner notre conscient et notre confiance dans ce qu'on perçoit. L'étude de la manière dont le cerveau accumule des preuves éclaire la complexité de la perception et de la conscience, révélant comment différentes régions cérébrales collaborent pour créer nos expériences. Ces connaissances peuvent avoir de larges implications pour divers domaines, y compris la psychologie, la neuroscience et l'intelligence artificielle, car elles nous aident à dévoiler les subtilités de la perception et de la conscience humaine.
Titre: Cortical evidence accumulation for perceptual experience occurs irrespective of reports
Résumé: Perceptual experience is a multi-faceted, dynamical process, tackled empirically through measures of stimulus detectability and confidence. To assess if stimulus detection and confidence can be explained by evidence accumulation, a form of sequential sampling of sensory evidence, we analyzed high-gamma activity from stereo-electroencephalographic data of 29 participants partaking in 3 pre-registered experiments. In an immediate-response experiment, individual channels and decoded multivariate latent variables in the visual, inferior frontal, and anterior insular cortices displayed functional markers of evidence accumulation. In two further experiments, this signal in the ventral visual cortex differentiated between (1) seen and unseen stimuli in delayed detection, (2) high and low intensity stimuli during passive viewing, and (3) levels of confidence when stimuli were seen. A computational model of leaky evidence accumulation successfully reproduced both behavioral and neural data. Overall, these results indicate that evidence accumulation explains key aspects of perceptual experience, encompassing both conscious access and monitoring.
Auteurs: Francois Stockart, R. Msheik, A. Robin, L. Jurkovicova, D. Goueytes, M. Rouy, R. Marecek, D. Hoffmann, L. Mudrik, R. Roman, M. Brazdil, L. Minotti, P. Kahane, M. Pereira, N. Faivre
Dernière mise à jour: 2024-03-25 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.20.585198
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.20.585198.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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