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Examiner les attitudes envers l'avortement en Namibie

Perspectives des femmes sur les lois sur l'avortement en Namibie.

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Perspectives surPerspectives surl'avortement en Namibiela culture et la religion.sur l'avortement sont influencées parLes opinions des femmes sur les lois
Table des matières

L'avortement est un sujet qui suscite des opinions fortes et des débats à travers le monde. Il y a plus de 50 ans, un groupe de santé mondial important a reconnu l'avortement comme un problème grave qui affecte la santé publique. La conversation autour de l'avortement est cruciale, surtout que beaucoup de jeunes Femmes se retrouvent dans des situations dangereuses à cause des Avortements non sécurisés, qui peuvent même mener à la mort.

En Namibie, les lois sur l'avortement sont très strictes, ne l'autorisant que dans certains cas, comme lorsque la vie ou la santé d'une femme est en danger, ou si la grossesse est le résultat d'un viol ou d'inceste. Cette loi vient d'un ancien acte établi en 1975, et même si l'Afrique du Sud, qui a influencé les lois namibiennes, a changé ses régulations sur l'avortement il y a des années, la Namibie n'a pas encore fait de changements similaires. Les efforts pour mettre à jour ces lois ont été confrontés à des résistances de groupes religieux et de diverses organisations communautaires.

Récemment, une pétition a été lancée pour maintenir l'avortement illégal en Namibie, recueillant des milliers de signatures. En dépit de plusieurs pétitions pour et contre l'avortement, le sujet n'a pas encore été débattu de manière approfondie au gouvernement. Actuellement, les femmes qui cherchent à avorter en dehors des cas autorisés peuvent faire face à de lourdes amendes ou même à des peines de prison. Même si l'avortement est difficile d'accès, beaucoup de femmes trouvent encore des moyens illégaux d'interrompre leur grossesse, ce qui peut être très dangereux.

Objectif de l'Étude

Cette étude vise à comprendre comment les femmes d'une zone spécifique de la Namibie voient la légalisation de l'avortement. En recueillant leurs pensées, on peut mieux comprendre comment les lois existantes affectent leur vie.

Conception de la recherche

L'étude a utilisé une méthode d'enquête pour recueillir des informations sur les opinions des femmes concernant l'avortement. Cette enquête a été réalisée dans une ville appelée Keetmanshoop, en se concentrant sur les femmes âgées de 18 à 49 ans. Le choix de ce groupe était basé sur leur expérience potentielle avec le sujet.

Cadre et Participants

La recherche a eu lieu à Gereres, un endroit à Keetmanshoop, qui a une population d'environ 26 000 personnes. Les femmes interrogées étaient celles en âge de procréer vivant dans cette zone. Les hommes et les jeunes filles n'ont pas été inclus dans cette étude.

Taille de l'échantillon et méthode

Étant donné la petite taille de la population de la région, l'étude visait à s'adresser à toutes les femmes âgées de 18 à 49 ans vivant là-bas. Les chercheurs ont sélectionné les participantes en utilisant une combinaison de méthodes. Ils ont commencé par une participante choisie au hasard, puis se sont rendus à chaque deuxième maison pour trouver d'autres personnes à interroger. Au total, 40 femmes ont participé à l'étude.

Outils de collecte de données

Les chercheurs ont créé un questionnaire pour l'enquête, comprenant des questions sur les parcours des participantes et leurs opinions sur l'avortement. Ce questionnaire était disponible en plusieurs langues parlées dans la région. Il comportait deux sections principales : l'une axée sur les informations démographiques et l'autre sur les perceptions liées à l'avortement.

Validité et fiabilité

Pour s'assurer que le questionnaire était efficace, des experts en santé reproductive l'ont examiné. De plus, un test pilote a été réalisé avec un petit groupe de participantes afin de vérifier que les questions étaient claires et fiables.

Processus de collecte de données

Le chercheur principal a rencontré des participantes potentielles pour expliquer l'étude et demander leur consentement à participer. La collecte de données s'est déroulée sur trois semaines, chaque participante prenant environ dix minutes pour remplir le questionnaire. Des mesures de sécurité COVID-19 ont été suivies pendant le processus.

Analyse des données

Après avoir collecté les données, les réponses ont été entrées dans un programme informatique pour analyse. Les résultats ont été organisés en tableaux pour une compréhension plus facile.

Éthique et consentement éclairé

Avant de commencer l'étude, les chercheurs ont reçu l'approbation du comité d'éthique universitaire concerné. Les participantes ont été complètement informées sur l'étude, leurs droits et le processus de consentement avant de participer.

Démographie des participantes

Un total de 40 femmes ont participé à cette étude. La majorité (55 %) avait entre 18 et 27 ans. La plupart étaient célibataires (65 %), et beaucoup avaient terminé les classes de 8 à 10 à l'école. Toutes les participantes se sont identifiées comme chrétiennes.

Points de vue éthiques, moraux et culturels sur l'avortement

La plupart des femmes de l'étude n'étaient pas favorables à la légalisation de l'avortement. Elles croyaient que c'était un péché et considéraient cela comme moralement incorrect. Beaucoup ont cité leurs croyances religieuses comme principale raison de leur position. La plupart des participantes estimaient que l'avortement allait à l'encontre des normes culturelles et le voyaient comme équivalent à un meurtre. Il y avait aussi une inquiétude que permettre l'avortement pourrait conduire à des comportements sexuels plus risqués.

Opinions sur les circonstances légales et socio-économiques

Les participantes avaient des sentiments partagés sur la question de savoir si l'avortement devrait être autorisé en cas de pauvreté ou de problèmes financiers. Beaucoup croyaient que les jeunes filles à l'école ne devraient pas être autorisées à avorter, et peu reconnaissaient l'accès à l'avortement comme un droit des femmes.

Opinions sur la santé et les conditions légales pour l'avortement

Les participantes ont exprimé un fort soutien pour permettre l'avortement dans les cas où une grossesse résultait d'un viol ou si cela posait un risque pour la santé de la femme. Cependant, il y avait moins d'accord sur la possibilité d'autoriser l'avortement pour les femmes mentalement incapables ou pour les fœtus atteints de handicaps congénitaux.

Perceptions sur les conséquences de la légalisation de l'avortement

En discutant des effets potentiels de la légalisation de l'avortement, beaucoup de participantes avaient l'impression que ça pourrait encourager les femmes à utiliser l'avortement au lieu de la contraception. Cependant, elles ont aussi reconnu que rendre des services d'avortement sûrs accessibles pourrait aider à réduire les pratiques non sécurisées.

Résumé des résultats

Dans l'ensemble, l'étude a révélé que les femmes de Keetmanshoop ne soutiennent pas largement la légalisation de l'avortement, principalement à cause de croyances religieuses et culturelles fortes. Beaucoup de participantes craignaient que la légalisation de l'avortement puisse conduire à la promiscuité et à des problèmes de santé associés.

Bien qu'il y ait des différences d'opinions sur des cas spécifiques, la plupart des participantes montraient une compréhension claire du fait qu'il y a des problèmes complexes autour de l'avortement qui doivent être abordés.

L'étude a souligné le besoin de plus d'éducation sur les droits reproductifs et les pratiques sûres. Elle a aussi noté que même si les femmes avaient des inquiétudes sur la légalisation de l'avortement, elles reconnaissaient les risques pour la santé liés aux avortements illégaux.

Conclusion

Cette étude met en lumière les opinions des femmes d'une communauté namibienne sur l'avortement. Elle montre que les croyances religieuses et culturelles influencent significativement les opinions sur cette question. Les participantes ont aussi exprimé des préoccupations concernant les implications de la légalisation de l'avortement et ont souligné la nécessité d'une meilleure éducation sur la santé reproductive.

Des recherches supplémentaires sont essentielles pour explorer les stratégies de politique de santé qui peuvent aider à réduire les grossesses non désirées et à lutter contre les risques associés aux avortements non sécurisés, tout en tenant compte des valeurs et croyances culturelles.

Source originale

Titre: EXPLORING WOMENS PERSPECTIVES ON ABORTION LEGALIZATION IN NAMIBIA: INSIGHTS FROM RESIDENTS OF /GERERES, KEETMANSHOOP

Résumé: IntroductionAbortion is a globally controversial topic. Despite Namibia gaining independence in 1990, the country still upholds the apartheid inherited 1975 Abortion and Sterilization Act of South Africa, which places restrictions on abortion. There have been calls from many parliamentarians to legalize abortion on demand due to the alarming rate of backyard abortions that were putting Namibian womens lives at risk. However, there is opposition from Pro-life advocates. This study assessed the perceptions of women in /Gereres, Keetmanshoop regarding the legalization of abortion in Namibia. MethodsThis study utilized a quantitative, descriptive cross-sectional design. A non-probability systematic sampling technique was used to select participants. A self-administered questionnaire was used to collect data. Participants perspectives were captured using structured three-point and five-point Likert scale checklists. Microsoft Excel was used to analyze data. Data were presented using frequency tables. ResultsThe study revealed a variation of views from participants, mostly opposing the legalization of abortion in Namibia. Most women acknowledged that illegal abortion poses risks to women; however, they would not advocate for the legalization of abortion. Notably, several participants appeared to justify abortion in certain circumstances such as in cases of rape or incest, or if continuation of the pregnancy poses a health risk to the woman. Cultural and religious beliefs appeared to be major factors influencing womens opposing views on abortion. ConclusionThe study highlights the complex and diverse perspectives of women in /Gereres, Keetmanshoop regarding the legalization of abortion in Namibia. While recognizing the risks associated with illegal abortion, most participants opposed its legalization, which could mostly be attributed to cultural and religious beliefs. However, some participants acknowledged specific circumstances where abortion could be justified. This study provides womens insights on the legalization of abortion in Namibia, useful for lawmakers, policymakers, and stakeholders in the field of reproductive health.

Auteurs: Justice Etuhole Kaunapawa Sheehama, R. Namukwambi, H. N. Nakambale

Dernière mise à jour: 2023-07-26 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.07.20.23292972

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.07.20.23292972.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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