Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Sciences de la santé# VIH/SIDA

Défis que les jeunes rencontrent avec l'ART au Malawi

Les jeunes au Malawi ont du mal à suivre leur traitement contre le VIH à cause de plusieurs facteurs.

― 9 min lire


Défaut d'ART chez lesDéfaut d'ART chez lesjeunesrésultats de santé au Malawi.ART chez les jeunes menacent lesLes problèmes d'adhérence au traitement
Table des matières

La thérapie antirétrovirale (TAR) est super importante pour les gens vivant avec le VIH, mais beaucoup de jeunes ne suivent pas leur traitement. C'est un gros problème dans le monde entier et surtout au Malawi, où environ 38 % des jeunes arrêtent leur traitement TAR. Au Malawi, le chiffre est d'environ 15,5 %. Même si le pays fait des progrès pour certains groupes, les jeunes galèrent toujours. Cet article se concentre sur les jeunes âgés de 15 à 35 ans, selon la politique de la jeunesse malawite. Ne pas suivre le TAR peut entraîner de graves problèmes de santé, comme un risque plus élevé de tomber malade, de développer une résistance aux médicaments ou même de mourir du VIH.

Des recherches montrent qu'un manque de Soutien communautaire peut augmenter les chances que les jeunes ne suivent pas leur traitement TAR. Les chercheurs ont des avis différents sur ce que signifie "défaillance". Certains disent que c'est quand quelqu'un manque un rendez-vous à la clinique pendant plus d'un mois. Pour cet article, la défaillance est définie comme ne pas se présenter pour des nouvelles fournitures de médicaments pendant deux mois après avoir épuisé son traitement. Ne pas prendre le TAR peut aggraver la santé d'une personne et entraîner une progression plus rapide de la maladie.

Le gouvernement du Malawi vise à réduire la défaillance TAR pour atteindre les objectifs mondiaux 95-95-95 fixés par les Nations Unies. Ces objectifs signifient que 95 % des gens vivant avec le VIH devraient connaître leur statut, 95 % devraient être en traitement, et 95 % de ceux qui sont en traitement devraient avoir une charge virale faible. Cependant, beaucoup de jeunes n'atteignent pas ces objectifs à cause de problèmes pour suivre leur TAR, ce qui rend difficile d'atteindre ce dernier objectif.

Les jeunes font face à plein de défis qui affectent leur participation au TAR, qui peuvent être sociaux, émotionnels ou liés au système de santé. Au Malawi, certains problèmes sociaux incluent un manque de soutien communautaire et la peur de révéler leur statut VIH. Les problèmes physiques peuvent inclure les effets secondaires du TAR, tandis que les problèmes liés aux soins de santé peuvent inclure un mauvais traitement par les prestataires ou des préoccupations concernant la confidentialité. Cependant, peu de recherches se sont concentrées spécifiquement sur ce qui cause la défaillance TAR chez les jeunes dans le district de Mzimba.

Certains jeunes dans le district de Mzimba arrêtent leur traitement parce que le centre de santé est trop éloigné, tandis que d'autres déménagent en Afrique du Sud à la recherche de meilleures opportunités. Pour ceux en Afrique du Sud, obtenir des soins médicaux, y compris le TAR, peut être très compliqué. Bien que certaines personnes aient des membres de leur famille pour récupérer leurs médicaments et les envoyer, d'autres n'ont pas ce soutien, ce qui les pousse à arrêter leur TAR. Il n'y a pas eu assez de recherches sur la manière dont ces problèmes affectent les programmes TAR dans le district de Mzimba. Donc, cette étude vise à examiner les facteurs communautaires qui contribuent à la défaillance TAR parmi les jeunes de cette région. En comprenant mieux ces facteurs, on peut créer des programmes ciblés pour aider les jeunes à continuer leur traitement.

Conception de la recherche

L'étude a utilisé une approche cas-témoins. Les "cas" incluaient les jeunes qui ont arrêté leur traitement TAR, tandis que les "témoins" étaient ceux qui ont continué à prendre leurs médicaments. Cette conception a aidé les chercheurs à voir s'il y a un lien entre les facteurs communautaires et la défaillance TAR en comparant les deux groupes.

Temps et population de l'étude

La recherche a eu lieu de mars 2020 à février 2021. Elle s'est concentrée sur les jeunes vivant avec le VIH qui étaient sous TAR dans le district de Mzimba.

Critères d'inclusion et d'exclusion

Les jeunes âgés de 15 à 35 ans qui faisaient partie du programme TAR de juillet 2018 à juin 2020 pouvaient participer à l'étude. Cela incluait ceux qui avaient défailli et ceux qui ne l'avaient pas fait, à condition qu'ils donnent leur consentement. Pour les participants de moins de 18 ans, le consentement a été obtenu auprès de leurs parents ou tuteurs. Ceux diagnostiqués et inscrits au TAR avant juillet 2018 ou après juin 2022 n'étaient pas inclus, ni ceux transférés vers un autre établissement ou ceux ne répondant pas aux critères d'âge.

Échantillonnage et taille de l'échantillon

La recherche visait à inclure 411 participants, suivant un ratio de 1:2 pour les cas et les témoins. Cela signifie qu'il y avait 137 cas et 274 témoins. Les chercheurs ont utilisé des dossiers d'inscription TAR et d'autres sources pour trouver et vérifier les participants éligibles. Une méthode d'échantillonnage en grappes à deux étapes a été utilisée pour sélectionner des participants dans différents Établissements de santé, assurant un groupe diversifié.

Méthodes de collecte de données

Les chercheurs ont identifié les participants de l'étude à travers des dossiers médicaux, et ils ont utilisé un questionnaire avec des questions fermées pour collecter des données. La collecte de données a eu lieu du 1er au 30 septembre 2020. Le questionnaire a collecté des informations démographiques et s'est concentré sur la stigmatisation, la distance de voyage et les raisons de ne pas assister aux rendez-vous à la clinique. Cinq collecteurs de données, y compris un auteur principal et quatre infirmiers formés, étaient impliqués dans le processus de collecte de données.

Considérations éthiques

L'étude a reçu l'approbation du comité d'éthique concerné. Une autorisation a également été obtenue auprès des responsables de la santé locaux. Les participants devaient donner un consentement écrit, et ceux de moins de 18 ans avaient besoin du consentement de leurs parents ou tuteurs. La confidentialité a été assurée tout au long de l'étude, et des salles privées ont été utilisées pour la collecte de données afin de protéger la vie privée des participants.

Analyse des données

Les données ont été entrées dans un programme informatique pour une analyse statistique. L'accent a été mis sur la relation entre la défaillance TAR et divers facteurs communautaires. L'étude a pris en compte à la fois des statistiques descriptives et inférentielles pour analyser les données.

Résultats

Un total de 411 participants provenant de quatre établissements de santé ont participé à l'étude. La majorité avait entre 31 et 35 ans, avec un nombre significatif de femmes. La plupart avait une éducation primaire, et un grand pourcentage s'identifiait comme chrétien. Beaucoup de participants marchaient jusqu'à l'établissement de santé, et un nombre considérable mettait moins de 30 minutes pour y arriver.

Relation entre la défaillance TAR et des facteurs socio-économiques

Les résultats ont montré une relation significative entre la défaillance TAR et des facteurs comme l'âge, l'occupation et le temps de trajet jusqu'à la clinique. La distance de voyage s'est révélée être un souci particulier, ceux faisant de longs trajets étant plus susceptibles de défaillir dans leur traitement.

Facteurs de soutien social communautaire et défaillance TAR

Les résultats ont montré qu'un manque de soutien social augmentait significativement les chances de défaillance au TAR. Les jeunes qui n'avaient pas d'amis ou de famille pour les soutenir étaient plus enclins à arrêter de prendre leur médicament. Le soutien peut prendre de nombreuses formes, y compris des rappels pour les rendez-vous et des encouragements, qui aident les jeunes à faire face aux défis liés au traitement TAR.

Migration vers l'Afrique du Sud et défaillance TAR

Un lien significatif a été trouvé entre le déménagement en Afrique du Sud pour le travail et la défaillance TAR. Les jeunes qui migraient risquaient beaucoup plus de ne pas suivre leur traitement, probablement à cause des difficultés d'accès aux médicaments dans un pays étranger. Des problèmes comme avoir besoin d'une identification pour obtenir un traitement et ne pas avoir de soutien fiable chez soi ont contribué à ce problème.

Conclusion clé de l'étude

Le principal enseignement de cette étude est que la défaillance TAR est influencée par plusieurs facteurs, notamment un manque de soutien communautaire, de longues distances jusqu'aux cliniques et la migration en Afrique du Sud.

Forces et limites

L'étude incluait un grand nombre de participants pour représenter efficacement la population. L'utilisation de l'échantillonnage aléatoire a assuré une participation diversifiée. Cependant, les résultats sont spécifiques à Mzimba Sud et il faut faire preuve de prudence en les appliquant à d'autres zones.

Conclusion

La défaillance TAR est un problème sérieux qui affecte la santé des jeunes vivant avec le VIH à Mzimba. L'étude souligne la nécessité d'un soutien communautaire, d'un meilleur accès au traitement et d'une sensibilisation aux défis auxquels les jeunes font face. En abordant ces problèmes, l'objectif est de réduire la défaillance et d'améliorer les résultats de santé pour les jeunes sous TAR.

Recommandations

Basé sur les résultats, il est recommandé d'améliorer le soutien en santé mentale dans l'éducation et les soins infirmiers. Former des membres de la communauté pour soutenir les jeunes sous TAR peut aider à réduire la défaillance. De plus, des politiques qui facilitent l'accès aux médicaments, peu importe l'identification nationale, devraient être envisagées. Plus de recherches dans différentes régions donneront une image plus complète des défis auxquels les jeunes sont confrontés en matière d'adhésion au TAR.

Source originale

Titre: Assessing community factors associated with Antiretroviral Therapy (ART) defaulting among youth accessing HIV care in Mzimba District, Malawi

Résumé: Introduction/BackgroundART defaulting has been associated with increased morbidity and mortality of HIV positive youth. Youth that default tend to develop drug resistance and resurgence of opportunistic infections. They can also transmit drug resistant strains of HIV to others through unprotected sexual intercourse. This study, therefore, aims at assessing community factors influencing ART defaulting amongst HIV positive youth enrolled on ART in Mzimba District. Material and MethodsThis study utilized a quantitative, case control design. A sample of 411 HIV positive youth (n=137 cases and n=274 controls) attending an HIV care clinic was recruited. Both ART defaulters and non-defaulters were enrolled using random sampling technique. Data were collected using a structured questionnaire and analyzed using the Statistical Package for Social Scientists (SPSS) version 20.0. Descriptive statistics were used to provide count, frequencies, proportions and ranges while inferential statistics were used to establish association between dependent variable with independent variables. ResultsResults from this study indicate that lack of community social support (p< 0.001, OR: 11.257, 95% CL: 6.782-18.686), long distance to ART clinics (p: 0.002, OR: 2.454, 95% CL: 1.511-3.985) and migration of the youth other countries (p:0.001, OR: 35.661, 95% CL: 4.675-272.049) are statistically significant factors to ART defaulting among the study participants who are youth in Mzimba District in Malawi. ConclusionThe study conclusively proved that lack of community social support, forgetfulness and going to RSA for employment influenced defaulting to antiretroviral therapy among the youth in Mzimba, Malawi. The researcher recommends introduction of community ART outreach programs to help in reducing defaulting among the youth. Further, policy review to provide for technology that enables free ARVs regardless of national identity (ID) documents requirements and cross-border collaboration in managing HIV among the youth on ART between countries to ensure continuity of care.

Auteurs: Paul Isaac Kasalu, M. Lazaro, I. Chilinda

Dernière mise à jour: 2023-08-15 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.11.23293981

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.11.23293981.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à medrxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Articles similaires