Aperçus des dents anciennes : une étude des populations médiévales en Italie
Des recherches montrent des tendances de croissance et des infos sur la santé grâce aux dents de lait en Italie ancienne.
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Table des matières
Les dents sont des outils hyper importants pour comprendre l'histoire et la biologie humaine. Elles durent longtemps et ne changent pas trop avec le temps, ce qui les rend parfaites pour étudier les populations anciennes. En regardant les dents, les chercheurs peuvent apprendre des trucs comme l'âge au moment de la mort, les schémas de croissance et l'alimentation. De plus, en examinant les dents de lait, les scientifiques peuvent recueillir des infos sur la santé des populations et comment les gens grandissaient dans leur petite enfance.
Les dents grandissent par couches, et en examinant ces couches, les chercheurs peuvent voir comment elles se sont développées au fil du temps. Chez les humains, par exemple, les scientifiques peuvent chercher des lignes spécifiques dans l'émail, la couche extérieure de la dent, qui montrent les patterns de croissance. Ces lignes se forment à cause des changements dans le métabolisme du corps pendant la journée et la nuit. Certaines lignes peuvent indiquer le stress qu'une personne a vécu pendant sa croissance, comme des maladies ou une mauvaise nutrition.
En mesurant ces marqueurs de croissance, les chercheurs peuvent déterminer combien de temps il a fallu pour qu'une dent se forme et à quelle vitesse l'émail a été produit. Cela permet aux scientifiques de reconstruire l'histoire de croissance des dents d'un individu. Les dents de lait, surtout les premières molaires, donnent un aperçu de la croissance pendant la grossesse et la première année après la naissance.
Des avancées récentes dans l'analyse des protéines permettent aussi aux scientifiques de déterminer le sexe d'une personne à partir de ses dents. C'est super important parce qu'avant, les scientifiques ne pouvaient déterminer le sexe que des os adultes. Maintenant, ils peuvent identifier le sexe des bébés grâce aux restes dentaires, ce qui donne plus d'infos sur les caractéristiques des populations.
Cependant, il n'y a pas eu autant d'études sur les dents de lait que sur les dents des adultes. La plupart des recherches se sont concentrées sur les dents de devant. En ce qui concerne les dents de derrière des bébés, il y a moins d'études, surtout sur des spécimens anciens. Ça montre qu'il y a besoin de plus de recherches sur ces dents pour comprendre mieux comment elles se sont développées dans différentes populations.
Contexte de l'étude
Cette étude a examiné des dents provenant de deux sites funéraires en Italie datant du Haut Moyen Âge. Ces sites ont été découverts dans les années 1990 et reflètent les changements dans la société et la culture de cette époque, surtout après qu'un groupe appelé les Lombards a pris le contrôle. En étudiant les premières molaires des dents de lait trouvées sur ces sites, les chercheurs voulaient comparer leur croissance et les différences selon le sexe.
Lieux de l'étude
Les sites funéraires à Casalmoro et Guidizzolo sont situés en Lombardie, dans le nord de l'Italie. Les deux sites montrent des signes de pratiques funéraires similaires, avec des corps disposés en rangées et orientés d'ouest en est. Bien que certains objets funéraires aient été trouvés, suggérant des liens avec les cultures germaniques, le manque de nombreux items indique qu'il s'agissait peut-être de gens locaux adoptant les coutumes lombardes. La recherche incluait des dents de bébés, ce qui ajoute de nouvelles informations à l'étude du développement dentaire.
Détermination du sexe
Pour déterminer le sexe, de petits échantillons de dents ont été collectés. Les dents ont été nettoyées et traitées pour extraire des protéines. Ces protéines ont ensuite été analysées pour vérifier la présence de marqueurs spécifiques indiquant si l'individu était un homme ou une femme. Ce processus est important car il permet aux scientifiques de mieux comprendre les caractéristiques des populations sans avoir besoin d'os adultes.
Analyse Histologique
Pour analyser les dents, elles ont été incorporées dans une résine et découpées en fines tranches. Ces tranches ont été examinées au microscope pour observer les couches d'émail et de dentine. Les chercheurs ont mesuré les lignes de croissance et compté combien de jours il a fallu pour que différentes parties de la dent se forment. Cette méthode leur a permis d'identifier quand la dent a commencé et terminé de croître.
Les chercheurs voulaient aussi rassembler des données sur combien de temps il a fallu pour que les couronnes des dents se forment. Cette info est cruciale car elle aide à dresser un tableau de l'histoire du développement des individus étudiés.
Résultats sur les paramètres de croissance
L'étude a montré que le temps de formation des couronnes pour les premières molaires inférieures a pris plus de temps que pour les molaires supérieures. En moyenne, les molaires inférieures ont mis environ 403 jours à se former, tandis que les molaires supérieures ont pris environ 353 jours. Un point clé a été que le moment de développement des dents ne semble pas changer selon que l'individu soit un homme ou une femme.
En regardant le moment où les dents ont commencé à se former avant la naissance, les résultats ont indiqué que les premières molaires ont commencé à croître environ 172 jours avant la naissance. Cette découverte est significative car elle contribue à notre compréhension des patterns de croissance pendant le développement fœtal.
La recherche a aussi comparé différents sites funéraires et a trouvé peu de variation dans la croissance des dents entre les deux populations. Ça suggère que ces groupes pouvaient être similaires dans leur développement, ce qui renforce les découvertes historiques sur leur interconnexion.
Analyse de l'émail
Le taux de sécrétion journalière de l'émail (la vitesse à laquelle l'émail se forme) a été analysé. Le taux moyen de sécrétion journalière pour ces molaires déciduales était plus bas que ce qui est généralement enregistré chez les populations modernes. Ce taux plus lent suggère que ces individus anciens ont peut-être connu des patterns de croissance différents par rapport aux enfants d'aujourd'hui.
Des cartes visuelles montrant les taux de sécrétion d'émail ont révélé que les taux les plus bas se trouvaient dans l'émail interne. Cette découverte est cohérente avec ce que les chercheurs ont observé dans d'autres études sur les dents de bébés et d'adultes.
Conclusion
L'étude fournit des infos précieuses sur le développement des dents de lait de deux populations médiévales en Italie. En combinant des mesures de croissance détaillées avec la détermination du sexe à travers l'analyse des protéines, les chercheurs peuvent mieux comprendre la vie et les patterns de croissance des populations passées.
Les résultats soulignent qu'il reste encore beaucoup à explorer dans le domaine des études dentaires. Il y a un besoin de plus de recherches sur les dents de lait dans différents contextes historiques et géographiques, ce qui peut aider à construire un tableau plus complet du développement humain au fil du temps.
En gros, cette étude met en avant comment examiner les dents peut offrir une compréhension plus claire de nos origines, des vies des gens dans le passé, et comment la santé et la nutrition ont influencé leur croissance. Avec des recherches continues, les scientifiques peuvent combler les lacunes dans notre connaissance des populations anciennes et de leur développement dentaire, ce qui mènera à des reconstructions plus précises de leur vie.
Titre: Enamel histomorphometry, growth patterns and developmental trajectories of the first deciduous molar in an Italian early medieval skeletal series
Résumé: Understanding the growth patterns and developmental trajectories of teeth during early life stages provides valuable insights into the ontogeny of individuals, particularly in archaeological populations where such information is scarce. This study focuses on first deciduous molars, specifically investigating crown formation times and daily secretion rates, through histological analysis. A total of 34 teeth from the Early Medieval necropolises of Casalmoro and Guidizzolo (Mantua, Lombardy, northern Italy) were analysed assessing growth parameters and identifying possible differences between sites and between sexes, which are determined through proteomic analysis. Furthermore, a robust linear regression model relating prism length and secretion time was built to estimate growth rates also in teeth in which the finest incremental markings are not visible. The daily secretion rates (DSR) in inner enamel showed a high homogeneity between dental arches, sexes and the two sites. Values fall within the known range reported in the literature for the same tooth class in archaeological populations. However, a difference in DSR was observed when compared with modern sample published values. Crown formation times and age at crown completion is different between dental arches, with maxillary first molars initiating their matrix apposition earlier than mandibular molars as formerly reported. However, no significant differences were highlighted in association with sex. This study expands our understanding of the growth and development of first deciduous molars in a medieval population, providing valuable insights into growth trajectories specific to the dental arch. These findings highlight the need for extensive investigations using similar methodologies to attain more accurate and comprehensive information about the developmental patterns of first deciduous molars and underscore the potential use of proteomic analysis to explore deciduous teeth microstructure even in archaeological populations.
Auteurs: Stefano Magri, O. A. Higgins, F. Lugli, S. Silvestrini, A. Vazzana, L. Bondioli, A. Nava, S. Benazzi
Dernière mise à jour: 2024-05-14 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.13.593149
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.13.593149.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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