Toxoplasma gondii : Une préoccupation mondiale en matière de santé
Cette étude examine l'infection par T. gondii chez la faune au Gabon et ses implications.
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Table des matières
- Comment la Toxoplasmose affecte les humains
- Toxoplasmose en Afrique
- Aperçu de l'étude
- Éthique et processus d'échantillonnage
- Test PCR pour T. gondii
- Examen des souches de T. gondii
- Séquençage complet du génome
- Nouvelles découvertes et biodiversité
- Implications pour la santé humaine
- Conclusion
- Source originale
Toxoplasma Gondii est un petit parasite qui peut infecter plein d'animaux à sang chaud, y compris les humains. Ce parasite est super répandu, donc on peut le trouver partout dans le monde. Tous les animaux à sang chaud peuvent être des hôtes pour T. gondii en développant des petits kystes dans leurs tissus après avoir mangé de la viande infectée ou ingéré des œufs de parasite trouvés dans l'environnement. Les œufs, appelés Oocystes, sont libérés dans l'environnement à travers les excréments des chats, qui sont les principaux hôtes de ce parasite.
Toxoplasmose affecte les humains
Comment laEnviron 30 % des gens dans le monde pourraient être infectés par T. gondii, ce qui cause une maladie appelée toxoplasmose. Pour la plupart des gens en bonne santé, l'infection passe souvent inaperçue ou provoque des symptômes légers. Mais certaines personnes, comme les bébés à naître et ceux avec un système immunitaire affaibli, sont à plus haut risque. Dans ces cas, l'infection peut mener à de sérieux problèmes de santé.
Même les gens en bonne santé peuvent parfois avoir des symptômes quand ils sont infectés, surtout au niveau des yeux ou d'autres organes. La fréquence et la gravité de la toxoplasmose peuvent varier énormément selon les régions du monde. Des recherches suggèrent que différentes souches de T. gondii pourraient jouer un rôle dans cette variation, car elles ont des effets et niveaux de danger différents.
Toxoplasmose en Afrique
En Afrique, il y a peu de rapports sur la toxoplasmose touchant des personnes en bonne santé. Certaines études montrent que certaines souches de T. gondii en Afrique pourraient être plus dangereuses que celles trouvées en Europe. Mais comme il y a peu de données à ce sujet, on ne sait pas vraiment comment le type de souche se rapporte à la gravité de la maladie. La plupart des échantillons analysés en Afrique viennent d'humains et d'animaux domestiques, avec peu d'infos sur les animaux sauvages et leur rôle dans le cycle de vie de T. gondii.
On sait que les souches sauvages de T. gondii causent des cas plus graves dans d'autres parties du monde. Ces constatations soulignent l'importance d'étudier T. gondii chez les animaux sauvages pour mieux comprendre la maladie.
Aperçu de l'étude
Dans cette étude, les chercheurs ont examiné la présence de T. gondii chez les animaux sauvages du nord-est du Gabon, en Afrique centrale. Ils ont testé 148 animaux d'au moins sept espèces différentes pour des signes d'infection chronique par T. gondii. Pour cela, ils ont utilisé une méthode appelée PCR quantitative pour trouver l'ADN de T. gondii dans divers organes. Quand c'était possible, ils ont aussi déterminé le type génétique des souches infectant T. gondii grâce à des marqueurs microsatellites et à un séquençage complet du génome.
Éthique et processus d'échantillonnage
Avant de commencer l'étude, les chercheurs ont obtenu la permission des autorités compétentes pour capturer et prélever des échantillons d'animaux sauvages. Ils ont récupéré des échantillons d'organes d'animaux chassés dans les forêts entourant 11 villages au Gabon. Les organes collectés, y compris le cerveau, le cœur, les poumons et les reins, ont ensuite été testés pour voir s'ils étaient infectés par T. gondii.
Pour l'analyse, de petits morceaux de chaque organe ont été stockés à basse température jusqu'à leur traitement. Les chercheurs ont mélangé les échantillons pour les broyer puis ont utilisé une technique spécifique pour extraire l'ADN. Cet ADN a ensuite été testé pour détecter la présence de T. gondii.
Test PCR pour T. gondii
L'ADN extrait a été testé grâce à un processus connu sous le nom de réaction de polymérisation en chaîne quantitative (qPCR). Cette méthode permet aux scientifiques de trouver des séquences d'ADN spécifiques, dans ce cas, celles appartenant à T. gondii. Chaque test a été effectué deux fois pour garantir l'exactitude, et les résultats ont été mesurés en termes de valeurs de seuil de cycle, qui indiquent combien d'ADN de T. gondii était présent.
Examen des souches de T. gondii
Pour en savoir plus sur les souches de T. gondii présentes chez ces animaux, les chercheurs ont examiné 15 marqueurs génétiques spécifiques. Ces marqueurs aident à révéler les différences entre les différentes souches de T. gondii. L'analyse a montré que T. gondii était présent chez 15 des animaux testés, appartenant à au moins quatre espèces différentes. Chez ces animaux, les chercheurs ont trouvé de l'ADN de T. gondii dans un ou plusieurs organes.
Fait intéressant, deux échantillons ont fourni de nouvelles informations génétiques jamais vues auparavant dans d'autres populations de T. gondii. Ça suggère que ces souches pourraient appartenir à un groupe distinct.
Séquençage complet du génome
Pour l'un des animaux qui a testé positif, les chercheurs ont réalisé un séquençage complet du génome pour obtenir un aperçu plus approfondi de la composition génétique de T. gondii présent. Ils ont collecté un grand nombre de lectures d'ADN, mais ont découvert que seulement un petit pourcentage s'alignait avec des génomes de T. gondii déjà connus. Cela indiquait qu'ils avaient un ensemble unique de caractéristiques génétiques.
Les chercheurs ont comparé le T. gondii trouvé en Afrique avec des souches provenant du monde entier, et ils ont découvert que la souche africaine était génétiquement liée à une souche identifiée précédemment chez un mouton en Éthiopie. Cette connexion met en lumière comment T. gondii peut se propager entre différentes espèces et régions.
Nouvelles découvertes et biodiversité
C'est la première recherche à examiner T. gondii chez la Faune dans un pays africain tropical. L'étude a trouvé T. gondii chez des espèces jamais vues auparavant, comme les duikers (un type d'antilope) et les porc-épic à queue de brosse. Cela suggère que T. gondii existe dans la faune en Afrique, tout comme dans d'autres parties du monde où des études similaires ont été menées.
Dans des régions comme l'Amérique du Nord et la Guyane française, la présence de chats sauvages facilite la continuité des populations de T. gondii. En revanche, les zones où la population de chats sauvages est en déclin pourraient ne pas soutenir les souches sauvages de T. gondii, comme on le voit dans certaines régions d'Europe et d'Asie.
Implications pour la santé humaine
La présence de T. gondii dans la faune suggère qu'il pourrait y avoir un cycle d'infection chez ces animaux qui pourrait potentiellement affecter les humains. Ça pourrait mener à des cas plus graves de toxoplasmose, surtout chez les gens qui ne sont pas immunodéprimés.
À l'avenir, il est essentiel de continuer à rechercher T. gondii chez la faune africaine pour mieux comprendre comment ce parasite affecte à la fois les animaux et les humains. En étudiant la diversité génétique des souches de T. gondii dans différents contextes, les scientifiques peuvent commencer à déchiffrer comment ces souches influencent les résultats de maladies et la santé publique.
Conclusion
Toxoplasma gondii est un parasite complexe qui pose des risques pour la santé publique dans le monde entier. Comprendre sa présence dans la faune, surtout dans des régions comme l'Afrique, est crucial. Cette étude est un pas important pour découvrir la variété des souches de T. gondii présentes dans la nature et souligne le besoin de recherches supplémentaires sur la manière dont ces souches peuvent affecter la santé humaine.
Titre: Toxoplasma gondii from Gabonese forest, Central Africa: first report of an African wild population
Résumé: The protozoan Toxoplasma gondii is a ubiquitous and highly prevalent parasite that can theoretically infect all warm-blooded vertebrates. In humans, toxoplasmosis causes infections in both immunodeficient and immunocompetent patients, congenital toxoplasmosis, and ocular lesions. These manifestations have different degrees of severity. Clinical severity is determined by multiple factors, including the genotype of the T. gondii strain involved in the infection. T. gondii exhibits remarkable genetic diversity, which varies according to geography and ecotype (domestic or wild). Previous studies have demonstrated that wild strains of T. gondii are of particular epidemiological interest, as they have been associated with more severe forms of toxoplasmosis in different regions of the world. However, no data on wild strains of T. gondii are available from Africa. In this study, we describe for the first time a wild T. gondii population from Africa. Wild animals from the forest environment of Gabon, Central Africa, were screened for chronic infection with T. gondii using quantitative PCR. The infecting T. gondii strains were genotyped whenever possible by the analysis of 15 microsatellite markers and by whole-genome sequencing. A new genotype was identified and was found to be highly divergent from previously described T. gondii populations worldwide, including those from the domestic environment in Gabon. Whole genome-based analyses indicated that this strain was genetically closer to a wild Pan-American population than to domestic African populations. This discovery marks the first description of a wild T. gondii population in Africa. The role of wild T. gondii strains in the incidence of severe toxoplasmosis in Africa remains unclear and requires further investigation. Author SummaryThe emergence of new pathogens from wildlife is today a well-recognized health threat. Studying these infectious agents has proven to be challenging due to the difficulty in accessing to samples from wild animals. In the present study, we took advantage of a recent survey on the viral carriage of wild animals from Gabon, Central Africa, to screen animal samples for the presence of the zoonotic protozoan Toxoplasma gondii, a ubiquitous and highly prevalent parasite that can theoretically infect all warm-blooded vertebrates, including humans. This parasite is the etiological agent of toxoplasmosis, a disease causing a substantial public health burden worldwide through different clinical manifestations and varying degrees of severity. A novel genotype was identified and found to be highly divergent from previously described T. gondii populations worldwide, including those from the domestic environment in Gabon. This discovery marks the first description of a wild T. gondii population in Africa. It has been shown that wild strains of T. gondii are of significant epidemiological relevance, as they have been associated with more severe forms of toxoplasmosis in different regions of the world. The implications of wild T. gondii strains in the incidence of severe toxoplasmosis in Africa remain unclear and merit further investigation.
Auteurs: Matthieu Fritz, L. Galal, P. Becquart, K. Passebosc-Faure, N. Plault, L. Boundenga, I. M. Mombo, L. B. Kombila, T. N. Mebaley, L. H. Lenguiyah, B. Ngoubangoye, N. N'Dilimabaka, E. M. Leroy, G. D. Maganga, A. Mercier
Dernière mise à jour: 2024-05-15 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.15.594283
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.15.594283.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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