L'équilibre entre les protéases et les antiprotéases dans la santé des voies respiratoires
Des recherches montrent le rôle crucial des protéines dans les infections des voies respiratoires.
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Table des matières
- Protéases et Protéines Antiprotéctrices dans les Voies Respiratoires
- Étudier les Protéases dans les Cellules des Voies Respiratoires
- Mesurer l'Activité des Protéases
- Impact des Facteurs Environnementaux
- Différences d'Activité Entre les Groupes
- Application pour les Protéines Virales
- Implications Futures
- Conclusion
- Source originale
Le corps humain a plein de protéines qui jouent des rôles importants dans le fonctionnement des cellules et leur réponse aux infections. Parmi ces protéines, on trouve des enzymes appelées Protéases, qui aident à décomposer d'autres protéines dans le corps. Il y a aussi des protéines appelées antiprotéases qui contrent l'activité des protéases. Ces deux types de protéines se compensent pour maintenir un bon fonctionnement dans les cellules et les tissus, surtout dans le système respiratoire.
Les voies respiratoires, où on respire de l'air, contiennent plein de protéases et d'antiprotéases. Cette zone est exposée à différentes menaces comme des germes, des allergènes et des polluants. Bien que les recherches montrent que la surface des voies respiratoires exprime beaucoup de protéases, peu d'études ont spécifiquement examiné les antiprotéases dans cette zone.
Cet équilibre entre protéases et antiprotéases est essentiel pour différentes fonctions dans les voies respiratoires. Ça aide à gérer le resserrement musculaire, la production de mucus, le développement des cellules et les réponses immunitaires du corps. Quand il y a trop de protéases, ou pas assez d'antiprotéases, ça peut mener à différentes maladies pulmonaires. Les chercheurs ont découvert que des niveaux inhabituels de ces protéines peuvent augmenter le risque d'Infections virales dans le système respiratoire.
Les infections virales commencent souvent avec des protéines dans les virus qui doivent être coupées par des protéases avant de pouvoir entrer et infecter les cellules humaines. Par exemple, des virus comme la grippe et les coronavirus ont des protéines spécifiques qui nécessitent cette action de coupe pour pouvoir se combiner avec les cellules humaines. En utilisant les protéases dans les voies respiratoires, ces virus peuvent envahir l'hôte et propager leur matériel génétique.
Cette recherche vise à explorer les types de protéases et d'antiprotéases trouvés dans les cellules des voies respiratoires. Elle va aussi développer un moyen de mesurer combien ces protéases sont actives, surtout par rapport aux protéines virales. Comprendre ces processus pourrait aider à identifier les personnes plus susceptibles aux infections et à développer des moyens de les prévenir.
Protéases et Protéines Antiprotéctrices dans les Voies Respiratoires
Les protéases sont des enzymes qui coupent les protéines en morceaux plus petits, tandis que les antiprotéases empêchent les protéases d'agir trop. Les deux sont cruciales pour un bon fonctionnement des voies respiratoires. Il y a beaucoup de types différents de protéases, chacune avec sa manière unique de fonctionner. De même, il existe diverses antiprotéases qui inhibent les protéases. Ensemble, cela crée un équilibre nécessaire pour maintenir un bon fonctionnement des voies respiratoires.
Dans les voies respiratoires, cet équilibre est particulièrement vital. Quand l'équilibre penche trop du côté des protéases, ça peut mener à des problèmes et des maladies des voies respiratoires. Par exemple, quand il y a trop d'activité de protéase, ça peut causer des problèmes avec les muscles dans les voies respiratoires, le liquide dans les poumons, ou comment les cellules grandissent et guérissent. Cela peut finalement avoir un impact sur la capacité d'une personne à lutter contre les infections.
Des découvertes récentes ont montré que les niveaux de protéases et d'antiprotéases peuvent changer en réponse à des Facteurs environnementaux comme la pollution ou le tabagisme. Comprendre comment ces changements affectent les infections virales dans les voies respiratoires pourrait mener à de meilleures stratégies de prévention et de traitement.
Étudier les Protéases dans les Cellules des Voies Respiratoires
Cette recherche s'est concentrée sur l'étude de protéases et d'antiprotéases trouvées dans des cellules des voies respiratoires cultivées en laboratoire et aussi dans des échantillons prélevés chez des donneurs humains en bonne santé. L'objectif était de mieux comprendre les types de protéases présentes et comment elles agissent sur les protéines virales.
Au départ, les chercheurs ont collecté des cellules nasales de volontaires en bonne santé. Ces cellules ont ensuite été cultivées dans des conditions de laboratoire spéciales pour se développer en modèles qui ressemblent de près à de vraies cellules des voies respiratoires. Ces cellules cultivées en laboratoire et le fluide nasal des volontaires ont été utilisés pour les tests.
Pour analyser les protéases et les antiprotéases, les scientifiques ont utilisé des techniques avancées pour identifier les différentes protéines présentes dans les échantillons. Ils ont découvert plusieurs protéases et antiprotéases, y compris celles avec divers mécanismes d'action, soulignant la complexité de l'environnement protéolytique des voies respiratoires.
Mesurer l'Activité des Protéases
Pour mesurer l'activité des protéases, les chercheurs ont développé une nouvelle méthode de test qui leur permettrait de voir comment ces protéines interagissent avec les protéines virales. Cette approche implique d'observer le signal de fluorescence généré lorsque les protéases agissent sur des peptides viraux spécifiques.
Dans cette méthode, des cellules des voies respiratoires cultivées en laboratoire ont été traitées avec un peptide fluorescent représentant un segment de la protéine d'un virus. Les chercheurs ont ensuite surveillé l'augmentation de fluorescence au fil du temps pour évaluer le niveau d'activité protéolytique. Cette méthode est plus simple et nécessite moins d'échantillons que les techniques traditionnelles, ce qui la rend très utile.
Impact des Facteurs Environnementaux
La recherche a aussi exploré comment des facteurs environnementaux comme le tabagisme et l'exposition à des polluants peuvent influencer l'activité des protéases et des antiprotéases. Il a été constaté que ces facteurs modifient les niveaux et l'activité de ces protéines dans les voies respiratoires, ce qui peut augmenter le risque d'infections.
Par exemple, des échantillons de fumeurs ont montré un niveau d'activité différent envers les protéines virales par rapport à ceux qui ne fumaient pas. Cela suggère que des facteurs liés au mode de vie peuvent jouer un rôle significatif dans la susceptibilité des individus aux infections respiratoires.
Différences d'Activité Entre les Groupes
L'étude a également recherché des différences dans l'activité protéolytique en fonction du genre et du statut tabagique parmi les échantillons. Les résultats ont indiqué que les hommes qui fumaient avaient une activité protéolytique plus élevée envers les protéines virales comparé aux femmes. Fait intéressant, en comparant les non-fumeurs, il n'y avait pas de différence significative dans l'activité basée uniquement sur le genre.
Ces résultats ont des implications importantes, car ils suggèrent que certains groupes peuvent être plus enclins à des infections virales respiratoires sévères en raison de variations dans leur activité protéolytique. En identifiant ces différences, des stratégies peuvent être développées pour cibler les populations à risque pour des mesures préventives contre les infections.
Application pour les Protéines Virales
Tester l'activité protéolytique des échantillons des voies respiratoires contre les protéines virales a montré que non seulement ces protéases agissent sur le virus de la grippe, mais elles répondent aussi de manière similaire aux coronavirus. Cela souligne le rôle important que jouent les protéases des voies respiratoires dans les premières étapes des infections virales.
Les chercheurs ont découvert que les cellules des voies respiratoires pouvaient efficacement décomposer diverses protéines virales, indiquant que ces protéases sont activement impliquées dans la reconnaissance et la réponse aux menaces potentielles. Cela fournit des informations précieuses sur la manière dont les virus respiratoires peuvent exploiter ces protéases pour s'infecter et se propager dans les tissus humains.
Implications Futures
Les résultats de cette recherche ouvrent plusieurs pistes pour des études futures. Comprendre l'équilibre entre protéases et antiprotéases dans les voies respiratoires pourrait contribuer à concevoir de meilleures stratégies thérapeutiques pour les infections virales. Cela est particulièrement pertinent pour les virus respiratoires qui causent une morbidité et une mortalité importantes dans le monde entier.
La nouvelle méthode de test développée pour évaluer l'activité protéolytique sera bénéfique non seulement pour étudier les virus existants, mais aussi pour évaluer l'impact de nouveaux agents thérapeutiques ou de facteurs environnementaux. Les chercheurs peuvent adapter cette méthode pour comprendre comment différents facteurs influencent l'activité protéolytique globale et la susceptibilité virale.
En augmentant la sensibilisation sur la manière dont les voies respiratoires interagissent avec les virus, cette recherche pourrait influencer les recommandations de santé publique et les stratégies de santé préventive individuelle. En conséquence, cela souligne l'importance de comprendre les complexités du système respiratoire et sa réponse à divers facteurs externes.
Conclusion
Dans l'ensemble, cette étude éclaire l'équilibre complexe des protéases et des antiprotéases dans l'environnement des voies respiratoires. Les résultats mettent en évidence le besoin de recherches continues sur la manière dont ces protéines influencent la susceptibilité aux infections, surtout face à des défis environnementaux comme le tabagisme et la pollution. En avançant notre connaissance dans ce domaine, nous pouvons mieux nous préparer et répondre aux infections respiratoires qui impactent considérablement la santé humaine.
Titre: Profiling endogenous airway proteases and antiproteases and measuring proteolytic activation of Influenza HA using in vitro and ex vivo human airway surface liquid samples
Résumé: Imbalance of airway proteases and antiproteases has been implicated in diseases such as COPD and environmental exposures including cigarette smoke and ozone. To initiate infection, endogenous proteases are commandeered by respiratory viruses upon encountering the airway epithelium. The airway proteolytic environment likely contains redundant antiproteases and proteases with diverse catalytic mechanisms, however a proteomic profile of these enzymes and inhibitors in airway samples has not been reported. The objective of this study was to first profile extracellular proteases and antiproteases using human airway epithelial cell cultures and ex vivo nasal epithelial lining fluid (NELF) samples. Secondly, we present an optimized method for probing the proteolytic environment of airway surface liquid samples (in vitro and ex vivo) using fluorogenic peptides modeling the cleavage sites of respiratory viruses. We detected 48 proteases in the apical wash of cultured human nasal epithelial cells (HNECs) (n=6) and 57 in NELF (n=13) samples from healthy human subjects using mass-spectrometry based proteomics. Additionally, we detected 29 and 48 antiproteases in the HNEC apical washes and NELF, respectively. We observed large interindividual variability in rate of cleavage of an Influenza H1 peptide in the ex vivo clinical samples. Since protease and antiprotease levels have been found to be altered in the airways of smokers, we compared proteolytic cleavage in ex vivo nasal lavage samples from male/female smokers and non-smokers. There was a statistically significant increase in proteolysis of Influenza H1 in NLF from male smokers compared to female smokers. Furthermore, we measured cleavage of the S1/S2 site of SARS-CoV, SARS-CoV-2, and SARS-CoV-2 Delta peptides in various airway samples, suggesting the method could be used for other viruses of public health relevance. This assay presents a direct and efficient method of evaluating the proteolytic environment of human airway samples in assessment of therapeutic treatment, exposure, or underlying disease.
Auteurs: Ilona Jaspers, S. A. Brocke, B. Reidel, C. Ehre, M. E. Rebuli, C. Robinette, K. D. Schichlein, C. A. Brooks
Dernière mise à jour: 2024-06-14 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.06.14.599031
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.06.14.599031.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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