Cardiomyopathie hypertrophique : Risques et résultats liés à l'exercice
Comprendre les impacts de l'exercice pour les personnes avec une cardiomyopathie hypertrophique.
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Table des matières
- Causes de l'HCM
- Exercice et HCM : le débat
- Aperçu de l'étude
- Comprendre les niveaux d'activité physique
- Principales découvertes
- Événements cardiaques majeurs
- Arythmies ventriculaires malignes
- Insuffisance cardiaque et thérapie de réduction septale
- Diagnostic de cardiomyopathie au fil du temps
- Implications pour les recommandations d'exercice
- Limitations et recherches futures
- Conclusion
- Source originale
La Cardiomyopathie Hypertrophique (HCM) est une maladie cardiaque souvent héréditaire, ce qui veut dire qu'elle peut se transmettre dans les familles. Ça touche environ 1 personne sur 500. La principale caractéristique de l'HCM, c'est l'épaississement du muscle cardiaque, surtout du côté gauche. Cet épaississement peut arriver sans raison évidente, comme l'hypertension ou des problèmes de valves cardiaques.
L'HCM peut se manifester de différentes manières. Certaines personnes atteintes d'HCM ne ressentent pas de symptômes ou n'ont que des symptômes légers. D'autres peuvent avoir des problèmes plus graves, comme des difficultés à respirer, des évanouissements ou même des crises cardiaques soudaines. Les effets de cette condition peuvent varier énormément d'une personne à l'autre.
Causes de l'HCM
La plupart du temps, l'HCM est causée par des changements (ou mutations) dans certains gènes qui contrôlent les protéines dans les cellules du muscle cardiaque. En fait, environ la moitié des personnes atteintes d'HCM ont une mutation significative dans l'un de ces gènes. Le gène MYBPC3 est le plus souvent touché. Quand il y a des mutations dans ce gène, ça peut entraîner des problèmes dans le fonctionnement du cœur.
Dans certains endroits, comme aux Pays-Bas, un type de mutation spécifique appelé variante fondatrice est assez commun parmi les patients HCM. Ces mutations peuvent faire en sorte que le muscle cardiaque devienne trop épais, ce qui peut engendrer de sérieux problèmes de santé.
Exercice et HCM : le débat
Pendant des années, les médecins ont conseillé aux personnes avec HCM d'éviter les sports compétitifs et les activités physiques intenses. C'est parce que l'exercice pourrait augmenter le risque de problèmes cardiaques graves, comme des évanouissements, des battements de cœur irréguliers, ou même la mort subite.
Certains médecins pensent que l'exercice fait travailler le cœur plus dur, ce qui pourrait aggraver l'HCM en rendant le muscle cardiaque plus épais. D'autres disent que l'exercice pourrait aider à la santé et à la forme cardiaque.
Fait intéressant, certaines études ont trouvé que l'exercice n'est pas toujours nuisible pour les personnes avec HCM. En fait, certaines recherches suggèrent que l'exercice modéré pourrait même être sûr ou bénéfique. Cependant, la plupart de ces études n'ont pas examiné de près les types d'exercice ou leurs effets sur l'HCM.
Aperçu de l'étude
Pour mieux comprendre le lien entre l'exercice et l'HCM, des chercheurs ont mené une étude axée sur des personnes ayant des changements génétiques spécifiques liés à l'HCM. Ils ont cherché à savoir comment différents types d'activité physique affectaient le risque d'événements cardiaques graves, comme les Arythmies (battements de cœur irréguliers) ou l'Insuffisance cardiaque.
L'étude a inclus 188 participants qui avaient tous des mutations dans le gène MYBPC3, lié à l'HCM. Après avoir soigneusement collecté des données sur leur santé et leurs habitudes d'exercice, les chercheurs ont analysé les informations pour voir comment elles étaient corrélées à la santé cardiaque.
Comprendre les niveaux d'activité physique
Les participants ont été interrogés sur leur activité physique depuis l'âge de 10 ans. Leurs activités ont été classées par intensité : légère, modérée ou vigoureuse – et traduites en une mesure appelée heures MET par semaine, qui aide à évaluer les niveaux d'exercice global.
Les chercheurs se sont concentrés sur la quantité totale d'activité physique, ainsi que sur les activités spécifiques à haute intensité statique (comme la musculation) et dynamique (comme la course).
Avant leur diagnostic, les participants faisaient généralement pas mal d'exercice chaque semaine. Mais après, leur activité physique a chuté de manière significative, surtout pour les activités professionnelles.
Principales découvertes
Événements cardiaques majeurs
Pendant la période de suivi, environ 21 % des participants ont connu un événement cardiaque majeur. Ça comprenait des problèmes sérieux comme des arythmies et l'insuffisance cardiaque. Cependant, en examinant les habitudes d'exercice de ces personnes, aucune corrélation significative n'a été trouvée entre la quantité d'activité physique et les événements cardiaques majeurs. En d'autres termes, faire de l'exercice ne semblait pas directement causer plus de problèmes cardiaques.
Arythmies ventriculaires malignes
Un petit pourcentage de participants a développé des arythmies graves au fil du temps. Fait intéressant, bien que les niveaux d'exercice global n'aient pas semblé avoir d'effet négatif, ceux qui faisaient beaucoup d'exercice dynamique avaient un risque accru de battements de cœur irréguliers. Ça suggère que les activités intenses et dynamiques, comme courir ou faire du sport, pourraient être risquées pour les personnes avec HCM.
Insuffisance cardiaque et thérapie de réduction septale
L'insuffisance cardiaque était une autre préoccupation sérieuse. Comme pour les arythmies, l'étude a trouvé que les niveaux d'activité physique n'étaient pas corrélés avec l'apparition de l'insuffisance cardiaque. De même, le besoin de procédures pour soulager un flux sanguin bloqué, appelée thérapie de réduction septale, n'a montré aucune connexion avec les niveaux d'activité physique des patients.
Diagnostic de cardiomyopathie au fil du temps
Au début, environ la moitié des participants avaient été diagnostiqués avec une forme de cardiomyopathie. Au cours de l'étude, beaucoup d'autres participants ont développé une cardiomyopathie, en particulier l'HCM. Des facteurs comme l'activité physique n'ont pas semblé influencer le fait que des individus soient diagnostiqués plus tard avec la condition.
Implications pour les recommandations d'exercice
Les résultats de cette étude apportent des informations précieuses sur l'exercice pour les personnes avec HCM. Les données suggèrent que des niveaux modérés d'activité physique globale et des exercices statiques à haute intensité pourraient ne pas augmenter les risques. Cependant, l'exercice dynamique à un niveau élevé, surtout, pose un risque potentiel pour des problèmes graves de rythme cardiaque.
Ça signifie que les individus avec HCM doivent être prudents en participant à des activités physiques intenses. Des plans d'exercice personnalisés pourraient aider à assurer la sécurité tout en promouvant la santé et la forme en général.
Limitations et recherches futures
Bien que cette étude offre des aperçus importants, il y a des limitations à considérer. La recherche était basée sur l'activité physique auto-déclarée, ce qui peut mener à des inexactitudes. De plus, l'étude s'est concentrée sur un groupe spécifique d'individus, ce qui peut limiter la portée des résultats pour tous les patients HCM.
Des recherches futures sont nécessaires pour continuer à explorer ces relations. Plus d'études sont nécessaires pour évaluer la sécurité des différents types et intensités d'exercice chez les personnes avec HCM, afin d'informer au mieux les recommandations et directives d'exercice.
Conclusion
En résumé, les personnes avec une cardiomyopathie hypertrophique doivent faire attention à leurs choix d'exercice. Bien rester actif est important pour la santé générale, certains types d'exercice peuvent ne pas être sûrs pour ceux avec HCM. Les futures études aideront à affiner les directives, permettant une pratique plus sécurisée de l'activité physique tout en minimisant les risques.
Titre: Recreational and occupational physical activity and risk of adverse events in truncating MYBPC3 founder variant carriers
Résumé: BackgroundMYBPC3 founder variants cause hypertrophic cardiomyopathy (HCM) leading to heart failure (HF) and malignant ventricular arrhythmias (MVA). Exercise is typically regarded a risk factor for disease expression, although evidence is conflicting. Stratifying by type of exercise may discriminate low-from high-risk activities in these patients. Objective(s)Evaluate effects of exercise, stratified by high-static and high-dynamic component, on risk of major cardiomyopathy-related events (MCE) and cardiomyopathy penetrance among MYBPC3 founder variant carriers. MethodsWe interviewed 188 carriers (57% male, 43.4{+/-}14.8 years) on exercise participation since age ten. Exercise was quantified as metabolic equivalent task (MET)-hours/week before presentation. MCE was defined as a composite of MVA (sustained ventricular tachycardia/fibrillation), HF (HF hospitalizations or transplantation), and septal reduction therapy. Static and dynamic exercise were defined per Bethesda classification. Associations of exercise with MCE and cardiomyopathy penetrance were adjusted for sex and assessed using Cox regression. ResultsOverall, 40 (21%) subjects experienced MCE and 139 (74%) were diagnosed with cardiomyopathy. No association was found for overall physical activity and high-static activity with MCE (p=0.900 overall; p=0.274 high-static) or cardiomyopathy penetrance (p=0.787 overall; p=0.774 high-static). In contrast, high-dynamic activity was associated with MVA (dichotomized at 75th percentile: adjusted hazard ratio 2.70, 95% confidence interval 1.01-7.24, p=0.049). ConclusionsOverall exercise participation does not generally increase the risk of adverse events among MYBPC3 founder variant carriers. Nonetheless, an increased risk of MVA was observed among those engaged in the highest quartile of high-dynamic-sports, suggesting that high-level high-intensity exercise activities should be entertained with caution.
Auteurs: Fahima Hassanzada, M. Jansen, F. H. M. van Lint, L. P. Bosman, A. F. Schmidt, D. Dooijes, D. A. J. P. van de Sande, B. Miah, S. N. van der Crabben, A. A. M. Wilde, R. H. Lekanne Deprez, R. A. De Boer, I. Christiaans, J. D. Jongbloed, H. T. Jorstad, F. W. Asselbergs, J. P. van Tintelen, A. F. Baas, A. te Riele
Dernière mise à jour: 2024-01-11 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.10.24301022
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.10.24301022.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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