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Impact des dépenses de santé sur la mortalité infantile

Examiner comment les dépenses de santé influencent les taux de mortalité néonatale et infantile dans le monde.

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Table des matières

Les taux de mortalité néonatale et infantile sont des signes clés de la santé et du développement d'un pays. La période juste après la naissance est celle où les bébés sont les plus à risque. Les objectifs mondiaux appelés Objectifs de Développement Durable (ODD) visent à réduire ces taux de mortalité. D'ici 2030, les pays veulent faire passer les décès néonatals à 12 pour 1 000 naissances vivantes et les décès chez les moins de 5 ans à 25 pour 1 000 naissances vivantes, tout en mettant fin aux décès évitables dans cette tranche d'âge.

Malgré des défis comme la pandémie de COVID-19 et des conflits, des progrès ont été réalisés depuis 1990. Le nombre de décès néonatals est passé de 5 millions en 1990 à 2,4 millions en 2020. Cependant, il reste beaucoup à faire pour atteindre les objectifs ODD et garantir à tous les nouveau-nés et enfants une chance équitable de survie.

Facteurs Influant sur la Mortalité

Différents facteurs peuvent influencer les taux de mortalité néonatale et infantile. Les éléments clés incluent la pauvreté, l'éducation, les conditions de vie urbaines, une mauvaise sanitation, et l'accès à une énergie propre. De plus, l'accès aux soins de santé pour les femmes et les enfants - comme les soins prénatals, l'assistance à l'accouchement qualifiée, les vaccinations, et une bonne nutrition - joue un rôle significatif. Des maladies comme le VIH et le paludisme ont également un impact négatif sur la survie des enfants.

Les dépenses de santé peuvent influencer ces facteurs de diverses manières. La manière dont un pays alloue ses ressources de santé peut avoir un grand impact sur les taux de mortalité néonatale et infantile. Des études antérieures ont examiné la relation entre les dépenses de santé et la mortalité infantile, mais les résultats ont souvent été mitigés. Certaines études n'ont pas montré de lien clair, tandis que d'autres ont indiqué que l'influence des dépenses de santé varie en fonction du niveau de revenu d'un pays.

Objectif de l’Étude

Cette étude vise à examiner comment différents indicateurs de dépenses de santé sont liés aux taux de mortalité néonatale et infantile dans 188 pays de 2000 à 2019. Elle cherche aussi à créer une méthode pour mesurer la performance des pays dans ce domaine.

Sources de Données

L'étude utilise des données de trois sources principales. Les informations sur les dépenses de santé proviennent de la Base de Données Mondiale sur les Dépenses de Santé, couvrant 188 pays de 2000 à 2019. Les données sur les taux de mortalité néonatale et chez les moins de 5 ans proviennent de l'étude sur le Fardeau Mondial des Maladies. Les niveaux de revenu par pays sont extraits de la Banque Mondiale. Ces ensembles de données sont publics et ont été combinés pour l'analyse.

Indicateurs de Dépenses de Santé

Dans cette étude, les indicateurs de dépenses de santé clés incluent :

  1. Dépenses de Santé Courantes (CHE) par habitant : Les dépenses totales en santé par personne, ajustées pour la comparaison internationale.

  2. Dépenses de Santé Publique Générales Domestiques (GGHE-D) par habitant : La part des dépenses de santé couverte par le gouvernement.

  3. Dépenses de Santé Privées Domestiques (PVT-D) par habitant : Dépenses de santé payées par des entreprises et des organisations à but non lucratif.

  4. Dépenses Directes (OOPS) par habitant : Coûts que les individus paient directement pour des soins médicaux, non couverts par l'assurance.

  5. Agences de Financement Public (GFA) : Schémas qui fournissent des soins basés sur la résidence.

  6. Agences de Financement Obligatoire (CFA) : Assurance santé liée aux contributions sociales ou aux primes de santé.

  7. Pourcentage du PIB consacré à la santé : Cela reflète combien de la production économique totale d'un pays va vers la santé.

Méthodes d'Estimation de la Mortalité

Les méthodes d'estimation de la mortalité néonatale et infantile comprennent diverses sources comme les systèmes d'enregistrement des faits vitaux, les enquêtes auprès des ménages et les systèmes de surveillance des maladies. Ces méthodes aident à créer des taux de mortalité précis au niveau national.

Méthodes Analytiques

L'analyse a utilisé des modèles de régression pour comprendre comment différents indicateurs de dépenses de santé sont liés aux changements de taux de mortalité au fil du temps. Les pays ont été regroupés par niveau de revenu et taux de mortalité, ce qui a donné six groupes pour réduire la variabilité des estimations.

Des méthodes bayésiennes ont ensuite été utilisées pour identifier des tendances significatives à travers ces groupes, en se concentrant sur l'année 2019 pour explorer les variations entre les pays. Une analyse de sensibilité a garanti la robustesse des résultats en excluant les pays à revenu élevé pour tester les résultats plus avant.

Résultats sur les Dépenses de Santé et la Mortalité

Les résultats indiquent qu'une dépense de santé plus élevée par habitant est corrélée à des taux de mortalité néonatale et infantile plus bas. En particulier, les augmentations des dépenses de santé gouvernementales et des arrangements financiers obligatoires entraînent une réduction de la mortalité. À l’inverse, des pourcentages plus élevés de dépenses de santé privées et de dépenses directes sont liés à des taux de mortalité plus élevés.

L’étude a révélé que l'impact des dépenses de santé par habitant est plus significatif dans les pays à faible revenu. De plus, dans les pays à revenu bas-moyen et moyen-supérieur, une hausse des dépenses est plus efficace dans les zones à forte mortalité comparativement à celles à faible mortalité.

Notamment, il semble y avoir un seuil pour les dépenses de santé par habitant : en dessous de ce seuil, les augmentations réduisent considérablement la mortalité, tandis qu'au-dessus, l'effet diminue à moins que le système de santé ne soit optimisé.

Observations sur les Dépenses Publiques

Une augmentation de la part des dépenses de santé gouvernementales est systématiquement associée à une réduction de la mortalité dans tous les groupes de revenus, tandis qu'une hausse des dépenses privées conduit souvent à de pires résultats. L'impact des arrangements de financement du gouvernement était incohérent selon les catégories, mais les arrangements obligatoires ont régulièrement montré un effet positif sur la réduction de la mortalité.

Observations et Comparaisons Supplémentaires

Les résultats ont souligné l'importance d'atteindre une couverture santé universelle. Quelles que soient les sources de financement des services de santé, améliorer l'accès peut considérablement réduire les taux de mortalité chez les nouveau-nés et les enfants. Cela signifie que pour les pays ayant moins de dépenses en santé, augmenter le financement peut conduire à de meilleurs résultats.

Les résultats ont été en ligne avec d'autres études montrant l'importance des frais à l'usage pour améliorer les résultats de santé, en particulier pour les groupes à faible revenu. Des dépenses de santé plus élevées par habitant conduisent souvent à de meilleurs résultats de santé, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans.

Limitations

Une des principales limites de l'étude est son design écologique. Chaque pays a un système de santé unique influencé par une combinaison de diverses sources de financement et d'infrastructure. Le manque de données sur les dépenses de santé primaires a rendu difficile l'examen de son impact direct sur les taux de mortalité.

Conclusion

L'étude souligne l'importance des dépenses de santé pour réduire la mortalité néonatale et infantile. Elle montre que des dépenses plus élevées, notamment de la part des sources gouvernementales, entraînent de meilleurs résultats de santé. Pour réduire efficacement les taux de mortalité, en particulier dans les pays plus pauvres, il est crucial d'optimiser l'infrastructure de soins de santé et d'assurer un accès large aux services nécessaires.

En résumé, atteindre la couverture santé universelle et se concentrer sur des dépenses de santé efficaces pourraient jouer un rôle vital dans la sauvegarde des vies et l'amélioration de la santé infantile dans le monde. Les décideurs devraient prendre en compte ces résultats pour mettre en œuvre des stratégies qui favorisent de meilleurs résultats de santé pour tous les enfants, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Source originale

Titre: Exploring the Impact of Health Expenditure and Its Allocation on Neonatal and Child Mortality at National Level Across 188 Countries from 2000 to 2019: Insights from the Global Burden of Disease Study

Résumé: BackgroundExploring the impact of national health expenditure and its allocation on neonate and child mortality can help policy makers implement strategies aimed at achieving target 3.2 of Sustainable Development Goals (SDGs). The aim of the current study is to explore the impact of selected indicators of national health accounts on neonate and under-5 mortality across 188 countries from 2000 to 2019. Methods and findingsThis study has an ecological design. Data on health expenditure was obtained from the Global Health Expenditure Database (GHED) for 188 countries from 2000 to 2019. The Global Burden of Disease study (GBD) 2019 data on neonatal and under 5 mortality rates at national levels from 2000 to 2019 were obtained from the website of the Global Health Data Exchange (GHDx) supported by the Institute for Health Metrics and Evaluation. The income groups were stratified based on the World Bank classification. We employed a mixed-effects regression model to investigate the association of different health account indicators with changes in neonatal and under-5 mortality rates over time across countries. We used the Multiple Change Points model to determine the turning points in the association of health expenditure per capita with mortality across countries in 2019. And finally, we estimated the observed-to-expected ratio of mortality based on the segmented regression model for all 188 countries in 2019. Increase in the current health expenditure in International dollar Purchasing Power Parity (Int$ PPP) per capita was associated with lower mortality among both neonates and children in all strata of countries. Reductions were very minimal among high-income countries and were generally more prominent in low-income countries and decreased along with increase in income. Reductions were more noteworthy for under-5 mortality rates. The percentage of domestic general government health expenditure and the percentage of compulsory financing arrangements out of current health expenditure were inversely associated with mortality, while the association of percentage of domestic private health expenditure and out-of-pocket expenditure out of current health expenditure with mortality was positive. Results showed that the reduction in neonatal mortality associated with each ten-dollar increase in current health expenditure per capita is significantly more prominent for per capita expenditures less that the cut-point of 480 Int$ PPP per capita. The respective figure for under-5 mortality was 386 Int$ PPP per capita. Ultimately, a total of 110 countries had observed versus expected ratio less than one for neonatal mortality and 118 countries for child mortality. ConclusionsIncrease in health expenditure is significantly associated with decrease in neonate and under-5 mortality especially among low and low-middle income countries. However, the association fades among countries in which health expenditure per capita is higher than the threshold. In all countries, improvement in neonate and under-5 mortality requires modifying the health system infrastructure to move towards universal health coverage. However, the COVID-19 pandemic may have influenced the health spending at national levels.

Auteurs: Sadaf G. Sepanlou, A. Sheidaei, N. Rezaei, M. Sharafkhah, H. Poustchi, M. Mobinizadeh, M. Mohammadshahi, M. Naghavi, A. Olyaeemanesh, R. Malekzadeh, A. Delavari

Dernière mise à jour: 2024-03-02 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.02.29.24303584

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.02.29.24303584.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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