Évaluer le rôle des tests de microbiologie dans le système de santé du Timor-Leste
Une étude examine le rapport coût-efficacité des tests de microbiologie pour améliorer les soins aux patients.
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Table des matières
- L'importance des tests de microbiologie
- Design de l'étude
- Plans de traitement des patients
- Modèle de prise de décision
- Tests et ajustements de traitement
- Coûts du système de tests
- Mesure des résultats des patients
- Rentabilité des tests de microbiologie
- Bénéfices pour les jeunes enfants
- Facteurs influençant la rentabilité
- Application dans le monde réel
- Limitations de l'étude
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
La Résistance aux antimicrobiens (RAM) est un gros souci partout dans le monde, surtout dans les pays où les ressources de santé sont limitées. À Timor-Leste, un pays jeune avec une population d'environ 1,3 million, la RAM est une préoccupation majeure. L'Hôpital National Guido Valadares (HNGV) dans la capitale Dili est le principal hôpital et offre des services de microbiologie limités via un laboratoire voisin.
L'importance des tests de microbiologie
Les tests de microbiologie sont super importants pour identifier les infections et trouver le bon traitement. Dans les zones où la RAM est élevée, les médecins commencent souvent à donner des antibiotiques basés sur les infections les plus courantes. Mais cette méthode peut mener à des Traitements inefficaces et à une résistance accrue. Les études récentes cherchent à voir si faire des tests de microbiologie pour les patients soupçonnés d'avoir des infections du sang peut économiser de l'argent et améliorer les résultats de santé.
Design de l'étude
Cette étude a étudié si les tests sanguins pour les infections et l'ajustement subséquent du traitement antibiotique basé sur les résultats des tests sont rentables à HNGV. Deux groupes de patients ont été comparés : un qui a reçu des tests de microbiologie et un autre qui n'en a pas eu. Dans le premier groupe, les médecins pouvaient ajuster le traitement selon les résultats des tests, tandis que dans le second groupe, les changements étaient faits uniquement en fonction de l'état du patient.
Plans de traitement des patients
Dans les deux groupes, les patients ont reçu l'un des trois traitements antibiotiques recommandés selon les directives locales. Les traitements choisis comprenaient céftriaxone et gentamicine, ampicilline et gentamicine, et méropénème et vancomycine. Ces directives sont alignées avec les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé pour traiter la septicémie, qui est une réponse grave à l'infection.
Modèle de prise de décision
Pour déterminer la meilleure approche, un modèle d'arbre décisionnel a été utilisé. Ce modèle comparait les coûts probables et les résultats de santé pour chaque groupe, y compris des facteurs comme le nombre de patients survivants et la durée de leur séjour à l'hôpital.
Tests et ajustements de traitement
Dans le groupe de microbiologie, les patients ont eu des cultures sanguines prélevées, et le traitement pouvait être ajusté selon les résultats des tests. Selon le résultat de la culture, les médecins pouvaient augmenter ou diminuer la puissance des antibiotiques. Dans le groupe sans tests, les médecins ajustaient le traitement en fonction de la réponse du patient à la thérapie initiale sans savoir si les bactéries étaient résistantes.
Coûts du système de tests
Les coûts associés à la maintenance d'un laboratoire de microbiologie, y compris l'équipement, les tests et le personnel, ont été calculés. On a découvert que les coûts peuvent varier considérablement, et qu'une bonne gestion budgétaire est nécessaire pour s'assurer que les tests sont abordables et efficaces.
Mesure des résultats des patients
L'étude a examiné combien le traitement a été efficace en calculant les années de vie ajustées en fonction de l'incapacité (DALYs). Cela inclut les années perdues à cause d'un décès prématuré et les années vécues avec des problèmes de santé. L'objectif était de voir si l'investissement dans les tests de microbiologie réduisait la mortalité et permettait de rester moins longtemps à l'hôpital.
Rentabilité des tests de microbiologie
Les résultats ont montré que maintenir un laboratoire de microbiologie pouvait économiser beaucoup d'argent sur le long terme, surtout en réduisant le besoin de soins coûteux en réanimation. Pour chaque 1 000 patients traités, on estimait que les économies pouvaient dépasser 160 000 $ grâce à moins de décès et à de meilleures options de traitement.
Bénéfices pour les jeunes enfants
En regardant spécifiquement les enfants de moins de quatre ans, les bénéfices des tests microbiologiques étaient encore plus significatifs. Les tests pouvaient prévenir de nombreux décès et réduire considérablement les DALYs pour les jeunes patients, qui sont souvent plus vulnérables aux infections graves.
Facteurs influençant la rentabilité
Plusieurs facteurs influencent la rentabilité des tests de microbiologie. Les taux élevés d'infections bactériennes réelles, les caractéristiques des patients et les coûts associés au traitement de ces infections jouent tous un rôle. Plus la prévalence des infections est élevée, plus le service de laboratoire devient bénéfique.
Application dans le monde réel
Timor-Leste travaille à renforcer son système de santé à travers des projets axés sur l'amélioration des capacités de laboratoire. Une sensibilisation et une utilisation accrues des services de microbiologie ont montré des résultats positifs dans les soins aux patients. Les résultats de cette étude peuvent aider le gouvernement à décider où investir les ressources pour lutter contre la RAM.
Limitations de l'étude
Bien que cette étude offre des perspectives précieuses, il y a certaines limitations. Les données utilisées n'étaient pas basées sur une collecte à grande échelle à partir des dossiers hospitaliers, et certaines hypothèses ont été faites qui peuvent ne pas s'appliquer à toutes les situations. De plus, on a supposé que disposer des résultats des tests conduirait toujours à de meilleures choix de traitement, ce qui pourrait ne pas se produire en pratique.
Conclusion
Cette analyse suggère qu'avoir un service de tests de microbiologie dans les hôpitaux de Timor-Leste est probablement rentable. Ça permet non seulement d'économiser de l'argent mais aussi d'améliorer les soins aux patients en s'assurant que les bons antibiotiques sont utilisés rapidement. En fin de compte, investir dans de meilleurs services de laboratoire peut réduire les décès et offrir une réponse plus efficace aux infections, ce qui est crucial pour la santé publique dans les contextes à faibles ressources.
Titre: Is an active hospital microbiology laboratory cost-effective in a resource-limited setting? - a case study from Timor-Leste.
Résumé: Maintaining an active hospital microbiology laboratory allows definitive antibiotic treatment for bacterial infections to be given in a timely manner. This would be expected to improve patient outcomes and shorten length of hospital stay. However, many hospitals in low- and middle-income countries lack access to microbiology services, and the cost-effectiveness of an active microbiology service is unknown. We constructed a decision tree and performed a cost-effectiveness model analysis to determine whether maintaining an active microbiology laboratory service would be cost-effective in Timor-Leste, a lower middle-income country. The analysis was informed by local microbiology data, local patient treatment costs, results of an expert elicitation exercise and data from literature reviews. The results indicate that there is a high probability that maintaining an active microbiology laboratory is a cost-effective intervention that would both improve patient outcomes and reduce net costs (due to reduced intensive care admissions and potential costs of resistant infections) compared to no microbiological testing, especially for the hospitalised paediatric patients with suspected primary bacteraemia. This remained true under various one-way sensitivity analyses, including when accuracy of microbiological testing is low, prevalence of bacterial infection among patients with suspected bloodstream infection was high, and prevalence of antibiotic resistance was high.
Auteurs: Cherry Lim, M. M. M. Swe, A. Devine, T. Oakley, K. Champlin, P. S. Oo, N. Sarmento, I. D. C. Barreto, R. C. Givney, J. Yan, J. R. Francis, B. S. Cooper
Dernière mise à jour: 2024-05-15 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.05.14.24307355
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.05.14.24307355.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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