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Comprendre le mind-blanking et les états mentaux

Explorer la relation entre le vide mental et les niveaux d'excitation.

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Nos esprits sont toujours en action, passant d'une pensée à l'autre. Parfois, on a l'impression de "ne rien penser", une expérience qu'on appelle le mind-blanking (MB). Ça se différencie du mind-wandering (MW), où on se perd dans des rêveries ou des souvenirs. Comprendre le MB et le MW, surtout dans différents états d'alerte, peut nous aider à piger pourquoi on a du mal à se concentrer ou à se souvenir de trucs.

Qu'est-ce que le Mind-Blanking ?

Le mind-blanking, c'est quand on a l'impression de ne penser à rien du tout, même si on a envie de réfléchir. Cet état peut être déroutant, car c'est différent d'être endormi ou perdu dans ses pensées. On le ressent souvent dans des situations comme en classe, lors de réunions, ou après une longue journée.

Des études récentes montrent que le MB se produit plus souvent quand on est moins alerte, comme après une nuit blanche. Plus on est fatigué, plus le MB peut augmenter, rendant difficile la concentration.

Alerte et États mentaux

L'alerte, c'est à quel point on se sent éveillé et attentif. Ça influence comment on ressent et rapporte nos pensées. Quand on est à un bon niveau d'alerte, on peut penser clairement et bien réagir. Par contre, si l'alerte est trop basse ou trop haute, ça peut compliquer la concentration et la compréhension.

En général, les états d'alerte bas, comme après un manque de sommeil, peuvent entraîner plus de rapports de MB. À l'inverse, les états d'alerte élevés, comme après un exercice intense, n’affectent peut-être pas le MB autant que ça.

Pourquoi on Expérimente le Mind-Blanking ?

Plusieurs facteurs peuvent provoquer le mind-blanking, comme l'effort conscient et la fatigue mentale. Par exemple, essayer de se concentrer quand l'esprit est vide peut parfois faire disparaître complètement les pensées. Ça peut être frustrant, mais c'est plutôt courant.

Des recherches montrent que certaines zones du cerveau jouent un rôle dans ces événements mentaux. Spécifiquement, quand les gens essaient de "vider" leur esprit, certaines régions cérébrales deviennent moins actives. Ce manque d'activité peut être lié à l'incapacité de verbaliser des pensées, signifiant un passage vers un état de vide.

Comment est Mesurée l'Alerte ?

Pour comprendre comment l'alerte influence les processus de pensée, les scientifiques utilisent différentes méthodes pour évaluer à quel point quelqu'un est éveillé et attentif. Les techniques courantes incluent la mesure du rythme cardiaque, de la réponse cutanée et de la taille de la pupille. Ces mesures aident à illustrer à quel point quelqu'un traite bien ses pensées et ses expériences.

Les niveaux d'alerte peuvent être classés en trois conditions : de base (état normal), élevé (après l'exercice), et bas (après un manque de sommeil). Chaque condition influence comment les gens rapportent leurs états mentaux.

Le Rôle de l'Échantillonnage d'Expérience

L'échantillonnage d'expérience est une méthode où on demande aux gens de rapporter leurs pensées et sentiments à des moments aléatoires dans la journée. Cette technique permet aux chercheurs de recueillir des données en temps réel sur les états mentaux, y compris le MB et le MW.

Dans une étude, les participants ont rapporté leurs états mentaux sur trois jours différents, chacun sous différentes conditions d'alerte. Ce dispositif visait à capturer comment l'alerte influence les occurrences de MB. Par exemple, on s'attendait à ce que les gens signalent plus de MB durant les états d'alerte bas.

Conception de l'Étude

Dans cette étude, des adultes en bonne santé ont participé pour examiner comment l'alerte affecte le MB. On a demandé aux participants de rapporter leurs pensées après avoir vécu différents niveaux d'alerte. Ils ont donné des infos sur s'ils étaient en état de vide, de vagabondage, de sensation, ou de sommeil durant ces expériences.

Résultats : Comment l'Alerte Influence les Rapports Mentaux

Les participants ont rapporté le MB à des taux inférieurs comparés à d'autres états mentaux comme le MW et les expériences sensorielles. Dans des conditions d'alerte basse, comme après un manque de sommeil, les rapports de MB ont augmenté. Ça suggère que quand les gens sont fatigués, ils se retrouvent souvent dans un état de vide plutôt que de penser à quelque chose.

Fait intéressant, les résultats ont montré que les rapports de MB étaient plus lents par rapport aux rapports de MW. Dans des conditions d'alerte basse, les participants prenaient plus de temps pour rapporter leurs pensées, ce qui correspond aux découvertes suggérant que moins d'alerte peut mener à un traitement cognitif plus lent.

Transition Entre les États Mentaux

L'analyse a aussi examiné comment les individus passaient d'un état mental à l'autre après avoir vécu différents niveaux d'alerte. Par exemple, en état d'alerte basse, les participants étaient plus susceptibles de passer de MW à MB. Cette découverte indique qu'à mesure que l'alerte diminue, les gens peuvent se retrouver à tomber dans un état de vide.

Distinguer le MB du Sommeil

Dans l'étude, les participants avaient la possibilité de rapporter le sommeil en plus du MB et du MW. Cette distinction était importante pour comprendre si le MB et le sommeil sont similaires. Les résultats ont montré que les participants pouvaient faire la différence entre les deux états, indiquant que le MB ne correspond pas nécessairement au sommeil.

Classer les États Mentaux en Utilisant les Données d'Alerte

En utilisant une combinaison de marqueurs physiologiques (comme le rythme cardiaque et l'activité cérébrale), les chercheurs ont pu classifier les états mentaux. En analysant ces marqueurs, il est devenu possible de faire la distinction entre le MB, le MW, et les expériences sensorielles.

Les chercheurs ont découvert que les classificateurs entraînés sur les données cérébrales et corporelles surpassaient ceux utilisant seulement un type. Ça suggère que les signaux physiologiques et l'activité cérébrale fournissent des infos cruciales pour comprendre les états mentaux.

Limites de l'Étude

Bien que cette étude ait fourni des insights utiles sur le MB et sa relation avec l'alerte, il y avait des limites. La nature de l'échantillonnage d'expérience a limité le flux continu des pensées, rendant difficile l'évaluation de la durée des différents états mentaux. De plus, le timing des effets d'alerte élevés après l'exercice restait incertain, car la récupération cérébrale et corporelle peut ne pas se faire à la même vitesse.

Conclusion

Le mind-blanking est un état mental fascinant qui peut révéler beaucoup sur notre façon de penser, surtout en rapport avec notre niveau d'alerte. À mesure que ce domaine de recherche continue à se développer, ça ouvre des possibilités pour comprendre les fonctions cognitives dans la vie quotidienne, surtout dans les milieux cliniques.

Comprendre comment le MB est lié à des facteurs comme le sommeil, le stress, et l'effort mental peut aider à développer des stratégies pour améliorer la concentration et le bien-être. Globalement, cette recherche laisse entrevoir une relation complexe entre nos esprits et nos corps, soulignant que les deux jouent un rôle clé dans nos expériences mentales.

Source originale

Titre: Variations of autonomic arousal mediate the reportability of mind-blanking occurrences

Résumé: Mind-blanking (MB) is the inability to report mental events during unconstraint thinking. Previous work shows that MB is linked to decreased levels of cortical arousal, indicating dominance of cerebral mechanisms when reporting mental states. What remains inconclusive is whether MB can also ensue from autonomic arousal manipulations, pointing to the implication of peripheral physiology to mental events. Using experience-sampling, neural, and physiological measurements in 26 participants, we first show that MB was reported more frequently in low arousal conditions, elicited by sleep deprivation. Also, there was partial evidence for a higher number of MB reports in high arousal conditions, elicited by intense physical exercise. Transition probabilities revealed that, after sleep deprivation, mind-wandering was more likely to be followed by MB and less likely to be followed by more mind-wandering reports. Using classification schemes, we show higher performance of a balanced random forest classifier trained on both neural and physiological markers in comparison to performance when solely neural or physiological were used. Collectively, we show that both cortical and autonomic arousal affect MB report occurrences. Our results establish that MB is supported by combined brain-body configurations, and, by linking mental and physiological states they pave the way for novel, embodied accounts of spontaneous thinking.

Auteurs: Athena Demertzi, P. A. Boulakis, N. J. Simos, S. Zoi, S. Mortaheb, C. Schmidt, F. Raimondo

Dernière mise à jour: 2024-10-14 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.26.586648

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.26.586648.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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