Rôles des gènes dans le développement de la drosophile
Examen de comment les gènes influencent la formation des membres et des organes reproducteurs chez les mouches à fruits.
Alistair P McGregor, A. M. Ridgway, J. Figueras Jimenez, M. D. S. Nunes
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Table des matières
Les drosophiles, connues en scientifique sous le nom de Drosophila, sont depuis longtemps un sujet d'étude en biologie. Un des trucs intéressants à propos de ces mouches, c'est comment leurs parties du corps ont changé et évolué au fil du temps. Cet article se penche sur comment certaines structures, comme les pattes et les organes reproducteurs, ont évolué et comment des gènes spécifiques influencent leur formation.
Beaucoup de formes de membres
Les animaux ont différents types de membres qui remplissent diverses fonctions. Par exemple, certains insectes ont des pattes pour marcher, tandis que d'autres ont des ailes pour voler ou des antennes pour sentir leur environnement. Chez les drosophiles, les pattes ont été étudiées pour comprendre comment elles se présentent sous différentes formes et tailles. Un facteur majeur de cette diversité des membres, ce sont les Gènes Hox, qui sont importants pour indiquer au corps comment grandir et se former.
Chez les drosophiles, le développement des pattes est guidé par des gènes spécifiques qui contrôlent leur croissance. Les principaux gènes impliqués dans la formation des pattes sont homothorax, dachshund, et Distal-less. Ces gènes travaillent ensemble pour créer les différents segments de la patte. Par exemple, la patte a une partie appelée tarsus, qui est composée de segments plus petits. Chacun de ces segments joue un rôle dans le fonctionnement de la patte.
Le rôle de C15
Un gène crucial pour comprendre comment les membres se développent s'appelle C15. Ce gène joue un rôle important dans la formation de structures comme les griffes sur le tarsus. Pendant le développement, C15 interagit avec d'autres gènes pour façonner les membres. Des recherches montrent que C15 peut soit promouvoir, soit réduire certaines caractéristiques selon où et quand il est actif.
C15 joue aussi un rôle dans le développement des organes reproducteurs mâles et femelles. Par exemple, il est important pour former des soies sur les griffes mâles, qui font partie des organes génitaux, et les deux longues soies sur l'épiproc femelle. On pense que ces soies sont importantes pour la reproduction.
Développement des organes reproducteurs
Les organes reproducteurs des drosophiles proviennent de zones spéciales appelées disques imaginaux. Chez les mouches mâles et femelles, ces disques sont faits de cellules dans des segments corporels spécifiques. La façon dont ces cellules se divisent et changent aide à former les structures anales et génitales.
Chez les mâles, les organes génitaux sont formés à partir de cellules situées dans les segments abdominaux. Les cellules des disques subissent des changements significatifs pendant les stades larvaires et pupaux, se transformant en structures adultes. Les organes reproducteurs mâles incluent les griffes et des organes internes, tandis que les femelles développent des œufs et d'autres structures spécifiques.
Similarités et différences dans le développement
En comparant le développement des pattes et des organes reproducteurs, les chercheurs trouvent que certains gènes sont partagés, ce qui conduit à des similitudes dans la manière dont ces structures se développent. Par exemple, le gène Distal-less est présent dans les pattes et les structures génitales mâles. Cependant, d'autres gènes agissent différemment dans chaque structure, menant à des caractéristiques uniques en fonction des circonstances spécifiques de leur développement.
Le gène C15 s'exprime dans les pattes et les organes reproducteurs, mais son rôle semble changer selon le contexte. Dans les pattes, C15 est étroitement lié à la formation de structures, tandis que dans les organes reproducteurs, il régule les motifs et le nombre de soies. Cela montre que même quand le même gène est impliqué, ses fonctions peuvent être diverses.
Enquête sur la fonction des gènes
Pour comprendre les rôles complexes de gènes spécifiques pendant le développement, les scientifiques effectuent des expériences qui impliquent souvent de « réduire » l'expression des gènes. Cette technique diminue ou élimine l'activité d'un gène pour voir comment cela affecte la formation des parties du corps.
Dans des expériences avec C15, le fait de le réduire chez les mâles a entraîné un nombre accru de soies sur les griffes, ce qui suggère que C15 réprime normalement la formation de soies dans cette région. En revanche, chez les femelles, réduire C15 a entraîné la perte des deux longues sensilles sur l'épiproc, montrant que C15 est nécessaire pour leur développement.
AL
L'interaction entre C15, Lim1 etTrois gènes importants-C15, Lim1 et Al-travaillent ensemble pour réguler la formation des parties du corps. Dans les pattes, ces gènes interagissent de près, aidant à créer les bonnes structures. Cependant, dans le développement des organes reproducteurs, les relations changent. Par exemple, bien que C15 et Lim1 partagent certains niveaux d'expression, Al n'apparaît pas du tout dans les griffes mâles.
Dans les structures reproductrices femelles, il existe une connexion entre C15 et Al, similaire à ce qui se passe dans les pattes. Cela montre que les rôles de ces gènes peuvent varier considérablement, selon qu'ils se trouvent dans les pattes ou les organes reproducteurs.
L'importance des enhancers
Les enhancers sont des régions de l'ADN qui contrôlent quand et où les gènes sont exprimés. Certains enhancers ont été liés à C15, suggérant qu'ils aident à réguler son activité dans différentes structures, y compris les organes reproducteurs.
Des découvertes récentes indiquent qu'un enhancer connecté à C15 est actif dans la zone génitale mâle, mais ne stimule pas l'expression chez les femelles. Cela signifie que même si C15 joue un rôle dans les structures mâles et femelles, les éléments d'ADN spécifiques affectant son expression peuvent différer considérablement.
Considérations évolutives
L'étude de C15 et de son rôle chez les drosophiles fournit également des aperçus sur la façon dont les structures corporelles peuvent changer avec le temps. Les variations génétiques peuvent conduire à différentes formes et tailles de membres au fur et à mesure que les espèces s'adaptent à leur environnement.
Cette adaptabilité peut être observée dans les différences entre les espèces de drosophiles. Par exemple, certaines espèces possèdent plus de soies sur leurs griffes par rapport à d'autres. Comprendre comment des gènes comme C15 contribuent à ces variations éclaire les mécanismes derrière l'évolution.
Dernières réflexions
Le développement des parties du corps chez les drosophiles est un processus complexe mais fascinant. En étudiant des gènes spécifiques et leurs interactions, les scientifiques peuvent obtenir une image plus claire de la façon dont différentes structures se forment et comment elles ont évolué au fil du temps. Les rôles joués par des gènes comme C15 mettent en lumière non seulement les subtilités du développement biologique, mais aussi les voies évolutives qui donnent naissance à la diversité dans le monde naturel.
En résumé, explorer les gènes, leurs interactions, et les éléments régulateurs qui les contrôlent est crucial pour découvrir comment les organismes se développent et s'adaptent, éclairant ainsi les principes plus larges de la biologie.
Titre: Rewired gene interactions during development of serially homologous appendages in male and female Drosophila
Résumé: Drosophila genitalia and legs are considered to be serially homologous appendages derived from a ventral appendage ground state shaped by different Hox inputs. Despite their shared origin, there has been relatively little comparison between the downstream gene regulatory networks and how they may differently pattern and shape these appendages. In the pre-tarsal region of the developing leg and antennae of Drosophila, a combination of the transcription factors C15, Lim1 homeobox 1 (Lim1), and Al (Aristaless) are required for the development of the leg tarsal claws and antennal aristae. However, the roles and interactions of these factors in genital development, and their relationship with other leg-patterning genes, remained unexplored. Here, we investigated the expression and function of C15, Lim1, and Al in the development of male and female terminalia (genitalia and analia). We found that C15 plays distinct roles in the different sexes, repressing male clasper bristle formation while promoting bristle development in the female epiproct. Notably, unlike in the antennal and leg discs, C15, Lim1, and Al are not all co-expressed in any anal or genital structures in either sex, indicating that the interactions among these factors have diverged across serially homologous appendages. Nevertheless, we inferred regulatory interactions between C15 and other factors, including bric a brac 2 and Distal-less, reflecting similarities between leg and genital development consistent with their homology. Finally, we identified a male-specific enhancer of C15, likely regulated by the Hox gene Abdominal-B (Abd-B), which is active in male claspers but not in the female terminalia, legs or antennae. This C15 enhancer modularity may underpin tissue-specific regulatory logic, presumably programmed by distinct Hox inputs such as Abd-B in the genitalia, and could contribute to the diversification of serially homologous ventral appendages.
Auteurs: Alistair P McGregor, A. M. Ridgway, J. Figueras Jimenez, M. D. S. Nunes
Dernière mise à jour: 2024-10-21 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.19.618997
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.19.618997.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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