Nouvelles découvertes sur l'atmosphère de TRAPPIST-1 c
Les scientifiques analysent les données de l'atmosphère de TRAPPIST-1 c grâce aux observations du JWST.
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Table des matières
Les scientifiques scrutent de près une planète appelée TRAPPIST-1 c, qui fait partie d'un système avec plusieurs autres planètes. Cette planète tourne autour d'une étoile connue sous le nom de naine M. Le but de ces Observations est d'en apprendre plus sur son atmosphère et si elle a les conditions nécessaires pour soutenir la vie.
Pourquoi les naines M sont spéciales
Les étoiles naines M sont plus petites et plus froides que notre Soleil. Un des avantages d'étudier les planètes autour des naines M, c'est que leurs Atmosphères peuvent être plus faciles à voir grâce aux différences de taille et de luminosité entre la planète et l'étoile. Cependant, ces étoiles peuvent aussi avoir beaucoup d'activités, comme des éclairs, qui peuvent nuire aux atmosphères des planètes qui les orbitent.
Le défi de l'Activité stellaire
Quand on observe des exoplanètes, la lumière de l'étoile hôte peut se mélanger avec celle de la planète elle-même, ce qui cause souvent de la confusion. C'est particulièrement vrai pour les naines M. Tout spot ou zone lumineuse à la surface de l'étoile peut produire des signaux dans les données qui rendent difficile de dire si une atmosphère existe réellement sur la planète.
Observations récentes avec le JWST
En utilisant le télescope spatial James Webb (JWST), les scientifiques ont observé TRAPPIST-1 c à deux occasions différentes. Ils ont capté des données qui ont aidé à identifier une atmosphère potentielle. Les observations ont produit un spectre qui montre comment la lumière passe à travers l'atmosphère de la planète, ce qui peut indiquer quels gaz pourraient être présents.
Les résultats sont déroutants
Les données collectées lors des deux observations ont montré des signes de contamination stellaire, ce qui signifie que les lectures ont pu être affectées par l'étoile plutôt que par la planète. Bien que l'équipe ait trouvé certains résultats intéressants, elle a aussi pu écarter plusieurs types d'atmosphères qu'elle espérait initialement trouver.
Scénarios d'atmosphère
Les seuls types d'atmosphères qu'ils n'ont pas pu écarter étaient celles contenant du méthane ou du monoxyde de carbone. Cependant, même celles-ci ont peu de chances d'être retenues à cause des fortes radiations que la planète subit de son étoile hôte. Cela signifie que toute atmosphère que TRAPPIST-1 c a pu avoir dans le passé a probablement été éliminée.
L'importance des modèles précis
Pour donner sens aux données, les chercheurs ont souligné l'importance d'utiliser des modèles précis du comportement de l'étoile hôte. Cela aidera à mieux analyser les données futures et potentiellement à découvrir des signes d'atmosphères autour de planètes rocheuses similaires.
Observation du transit
Pour TRAPPIST-1 c, deux transits ont été observés avec l'instrument NIRISS du JWST. Chaque observation a duré environ 4,6 heures, pendant lesquelles ils ont collecté suffisamment de données pour étudier l'atmosphère durant le transit, ou quand la planète passe devant l'étoile.
À la recherche de gaz
Quand ils cherchent une atmosphère, les scientifiques recherchent des signatures de gaz spécifiques dans le spectre lumineux. Dans le cas de TRAPPIST-1 c, ils ont spécifiquement cherché de l'Hydrogène, de la vapeur d'eau, de l'ammoniac et du dioxyde de carbone. Malheureusement, ils n'ont trouvé rien qui suggère fortement la présence de ces gaz en quantités significatives.
Les deux visites
La première visite pour collecter des données a eu lieu en octobre 2022, tandis que la seconde s'est déroulée fin octobre 2023. Malgré le long écart entre les observations, les résultats étaient assez similaires, renforçant l'idée que l'activité stellaire impacte les signaux qu'ils ont reçus.
Mesurer l'activité stellaire
Les chercheurs ont dû faire face aux défis posés par l'étoile elle-même, y compris des éclairs qui se sont produits autour du moment de la seconde observation. Ces éclairs ont créé du bruit dans les données, conduisant les scientifiques à décider de couper certaines parties des données qui étaient influencées par ces explosions stellaires.
Traitement des données
Pour analyser les données, l'équipe a utilisé diverses techniques pour réduire le bruit et corriger les signaux de fond. Cela incluait de masquer certaines longueurs d'onde où d'autres étoiles pouvaient interférer avec leurs lectures.
Analyse de la courbe de lumière blanche
L'équipe a créé ce qu'on appelle une courbe de lumière blanche, qui aide à visualiser comment la lumière de l'étoile se comporte au fil du temps durant le transit. Ils ont tracé ces données pour voir comment elles changeaient, ce qui peut aider à comprendre les caractéristiques de l'atmosphère de la planète.
Affinement des résultats
Même après avoir pris en compte la contamination stellaire, les chercheurs ont découvert que certaines conditions atmosphériques pouvaient être écartées avec une grande confiance. Cela incluait des atmosphères plus épaisses dominées par l'hydrogène, souvent considérées comme essentielles pour l'habitabilité.
Comment l'activité stellaire affecte les découvertes
L'étude a mis en lumière comment les effets de l'activité stellaire pouvaient masquer les signaux potentiels de l'atmosphère de planètes rocheuses comme TRAPPIST-1 c. Cette réalisation souligne la nécessité de modèles stellaires plus précis pour interpréter les données efficacement.
Implications pour l'habitabilité
Les résultats suggèrent que TRAPPIST-1 c est peu probable qu'elle ait retenu une atmosphère significative adaptée à la vie telle que nous la connaissons. Les fortes radiations énergétiques de l'étoile ont probablement éliminé toute atmosphère qui aurait pu exister.
Futur des études d'exoplanètes
Cette recherche souligne l'importance de réaliser plusieurs observations au fil du temps. En comparant les données de différentes visites, les chercheurs peuvent obtenir une image plus claire de ce qui arrive à l'atmosphère d'une planète et comment elle réagit à son environnement.
À la recherche d'autres signes
Bien qu'ils n'aient pas trouvé une atmosphère définitive, la recherche continue pour d'autres planètes dans le système TRAPPIST-1 qui pourraient avoir les bonnes conditions pour la vie. Les résultats de l'étude de TRAPPIST-1 c aident à informer les recherches futures sur d'autres planètes en dehors de notre système solaire.
Dernières réflexions
Étudier TRAPPIST-1 c n'est qu'une partie d'un effort plus large pour comprendre les planètes rocheuses. Bien que cela pose des défis, la recherche continue améliorera notre compréhension de ce qui rend une planète habitable et comment l'activité stellaire influence la rétention de l'atmosphère.
Échauffement pour la prochaine génération de télescopes
Avec l'avancée de la technologie, la capacité d'analyser les atmosphères de planètes lointaines s'améliorera. Les missions à venir et les améliorations des instruments fourniront encore plus de données, menant potentiellement à des découvertes passionnantes sur des mondes au-delà du nôtre.
Conclusion
En conclusion, TRAPPIST-1 c a révélé à la fois la promesse et les défis d'étudier des exoplanètes rocheuses autour des étoiles naines M. Les données collectées jusqu'à présent sont vitales pour façonner les recherches futures et les stratégies visant à percer les mystères de l'évolution des planètes et de leur capacité à soutenir la vie.
Titre: Promise and Peril: Stellar Contamination and Strict Limits on the Atmosphere Composition of TRAPPIST-1c from JWST NIRISS Transmission Spectra
Résumé: Attempts to probe the atmospheres of rocky planets around M dwarfs present both promise and peril. While their favorable planet-to-star radius ratios enable searches for even thin secondary atmospheres, their high activity levels and high-energy outputs threaten atmosphere survival. Here, we present the 0.6--2.85$\mu$m transmission spectrum of the 1.1 Earth-radius, ~340K rocky planet TRAPPIST-1c obtained over two JWST NIRISS/SOSS transit observations. Each of the two spectra displays 100--500 ppm signatures of stellar contamination. Despite being separated by 367 days, the retrieved spot and faculae properties are consistent between the two visits, resulting in nearly identical transmission spectra. Jointly retrieving for stellar contamination and a planetary atmosphere rules out with high confidence (>3-$\sigma$) not only clear hydrogen-dominated atmospheres, but even thin, 1-bar high-mean molecular weight atmospheres rich in H$_2$O, NH$_3$, or CO (at the 2-$\sigma$ level). We find that the only atmosphere scenarios which our spectrum cannot rule out are CH$_4$- or CO$_2$-rich atmospheres, which are both unlikely to be retained when considering the photodestruction of CH$_4$ and the susceptibility of even a CO$_2$-rich atmosphere to escape given the cumulative high-energy irradiation experienced by the planet. Our results further stress the importance of robustly accounting for stellar contamination when analyzing JWST observations of exo-Earths around M dwarfs, as well as the need for high-fidelity stellar models to search for the potential signals of thin secondary atmospheres.
Auteurs: Michael Radica, Caroline Piaulet-Ghorayeb, Jake Taylor, Louis-Philippe Coulombe, Loïc Albert, Étienne Artigau, Björn Benneke, Nicolas B. Cowan, René Doyon, David Lafrenière, Alexandrine L'Heureux, Olivia Lim
Dernière mise à jour: 2024-10-01 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.19333
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.19333
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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