Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Physique# Astrophysique solaire et stellaire

Impact des CME solaires sur la Terre

Un regard détaillé sur les effets des CME en septembre 2014.

― 7 min lire


CME solaires et effetsCME solaires et effetssur la Terreen 2014.Explorer les impacts des CME sur Terre
Table des matières

Les Éjections de masse coronale solaire sont de grandes rafales de vent solaire et de champs magnétiques qui s'élèvent au-dessus de la couronne solaire. Elles peuvent interagir entre elles et affecter la météo spatiale, ce qui peut avoir des conséquences sur Terre. Cet article va explorer les événements de deux CME spécifiques qui se sont produits début septembre 2014, en se concentrant sur leur interaction et les conséquences pour la météo spatiale sur Terre.

Contexte des Événements

Les 8 et 10 septembre 2014, deux CME significatives sont originaires d'une zone du Soleil connue sous le nom de NOAA 12158. Chaque CME était associée à des éruptions solaires : la première CME, ou CME1, était liée à une éruption de classe M, tandis que la deuxième, CME2, était reliée à une puissante éruption de classe X. Ces événements sont importants à étudier car ils ont des implications pour la météo spatiale et peuvent influencer la technologie sur Terre ainsi que la santé des astronautes dans l'espace.

Comprendre les CME

Les CME consistent en plasma et champs magnétiques qui peuvent voyager à travers l'espace. Quand ils atteignent la Terre, ils peuvent créer des Tempêtes géomagnétiques, perturbant les systèmes de communication, le GPS et les réseaux électriques. Les propriétés de chaque CME, comme leur vitesse, direction et structure de champ magnétique, déterminent comment elles vont interagir avec le vent solaire et entre elles en voyageant dans l'espace.

Séparation des Événements

Les deux CME se sont produites en succession rapprochée. La CME1 a éclaté dans la soirée du 8 septembre, suivie par la CME2 le 10 septembre. Bien que la CME2 ait été initialement prédite comme très impactante, les mesures réelles ont montré un effet plus faible que prévu à son arrivée sur Terre. Cette divergence a soulevé des questions sur les prévisions basées sur les observations initiales.

Le Rôle des Observations à Distance

L'observation à distance implique la collecte de données à l'aide d'instruments qui observent le Soleil et ses émissions de loin. Ces données sont cruciales pour prédire comment une CME se comportera en voyageant dans l'espace. Pour la CME1, les données d'observation à distance indiquaient une trajectoire claire et une vitesse. Cependant, les prévisions pour la CME2 ne correspondaient pas aux observations finales lorsqu'elle a atteint la Terre.

Mesures in-situ

Les mesures in-situ font référence aux données collectées par des engins spatiaux lors de leur rencontre avec des phénomènes solaires. Les instruments du satellite Wind ont fourni des données clés pendant la période où les deux CME ont atteint la Terre. Les mesures enregistrées ont montré que l'impact de la première CME n'était pas documenté dans les principaux catalogues, tandis que l'arrivée de la deuxième CME était beaucoup plus faible que prévu sur la base des observations à distance antérieures.

L'Interaction des CME

L'interaction entre CME1 et CME2 est un point central de cette étude. Quand les CME voyagent à travers l'espace, elles peuvent entrer en collision ou fusionner, affectant leur structure et direction. L'étude a examiné comment la CME1, qui a éclaté en premier, a influencé la CME2. Modéliser ces interactions aide les scientifiques à comprendre les effets que ces événements peuvent avoir sur la météo spatiale, y compris quelles parties d'une CME pourraient être plus géoeffectives.

Modélisation Magnétohydrodynamique (MHD)

La modélisation MHD permet aux chercheurs de simuler le comportement de plasmas comme ceux des CME. Dans cette étude, un outil appelé EUHFORIA (European Heliospheric Forecasting Information Asset) a été utilisé pour modéliser la propagation des deux CME dans l'espace. Il combine diverses lois physiques pour prédire comment ces structures évoluent en se dirigeant vers la Terre.

Conditions Initiales et Processus de Modélisation

Pour créer des modèles précis, des conditions initiales basées sur des observations étaient cruciales. Les conditions de la CME1 ont été intégrées au modèle, suivies par celles de la CME2. Une attention particulière a été portée à la manière dont leurs orientations étaient déterminées, car cela avait un impact significatif sur les prévisions résultantes. Le modèle était conçu pour refléter l'évolution naturelle des CME dans l'héliosphère.

Résultats de la Modélisation

Les résultats de la modélisation ont montré que l'introduction de CME1 avant CME2 a conduit à une meilleure compréhension des effets faibles et prolongés observés avec CME2. La simulation a suggéré que la CME2 pourrait avoir tourné dans la couronne avant son arrivée sur Terre, ce qui pourrait expliquer les différences entre les prévisions et les données réelles.

Impact Géomagnétique

L'impact géomagnétique de ces CME a été évalué à travers une mesure connue sous le nom d'Indice de Tempête de Perturbation (Dst). L'indice Dst reflète le niveau d'activité géomagnétique sur Terre. Les résultats ont indiqué qu'après que CME1 et CME2 ont impacté la Terre, une légère perturbation suivie d'une tempête géomagnétique modérée s'est produite, confirmant les conséquences de l'interaction.

Observer les Éruptions

Des observations visuelles des éruptions ont été faites à l'aide d'instruments sur différents engins spatiaux. Ces observations ont aidé à contextualiser les données collectées à partir des mesures in-situ. Les éruptions ont été suivies à travers des images, montrant la progression de chaque CME alors qu'elle quittait le Soleil.

L'Importance des Prédictions Correctes

Des prédictions précises des CME et de leurs impacts sont cruciales. Les décalages entre les prévisions et les événements réels peuvent entraîner des défis en matière de préparation aux tempêtes géomagnétiques. Comprendre les facteurs qui mènent à des erreurs de prévision peut aider à améliorer les efforts futurs de prévision.

Conclusion

L'interaction de CME1 et CME2 de NOAA 12158 met en lumière la complexité de l'activité solaire et son impact sur la météo spatiale. En combinant les données d'observation à distance avec les observations in-situ et des techniques de modélisation avancées, les chercheurs peuvent obtenir de meilleurs aperçus sur ces phénomènes. Ces découvertes améliorent non seulement notre compréhension des éruptions solaires mais aussi informent les stratégies futures pour prédire la météo spatiale et ses impacts potentiels sur Terre.

Directions Futures

Des améliorations continues dans les technologies d'observation et les cadres de modélisation sont essentielles. Une collecte de données améliorée provenant de plusieurs engins spatiaux et des modèles plus sophistiqués aideront à prédire et comprendre le comportement des phénomènes solaires. La recherche future se concentrera sur les mécanismes détaillés des interactions CME et leurs implications plus larges pour la prévision de la météo spatiale.

Résumé

Les événements de septembre 2014 offrent une étude de cas précieuse dans le domaine de la météo spatiale et de la physique solaire. Comprendre la dynamique des éjections coronales, leurs interactions et leurs impacts sur Terre aide à atténuer les risques associés à l'activité solaire. Une exploration continue dans ce domaine soutient le développement de stratégies complètes pour la météo spatiale qui protègent la technologie et la vie humaine.

Source originale

Titre: Rotation and interaction of the September 8 and 10, 2014 CMEs tested with EUHFORIA

Résumé: Solar coronal mass ejections (CMEs) can catch up and interact with preceding CMEs and solar wind structures to undergo rotation and deflection during their propagation. We aim to show how interactions undergone by a CME in the corona and heliosphere can play a significant role in altering its geoeffectiveness predicted at the time of its eruption. We consider a case study of two successive CMEs launched from the active region NOAA 12158 in early September 2014. The second CME was predicted to be extensively geoeffective based on the remote-sensing observations of the source region. However, in situ measurements at 1~au recorded only a short-lasting weak negative Bz component followed by a prolonged positive Bz component. The EUropean Heliosphere FORecasting Information Asset (EUHFORIA) is used to perform a self-consistent 3D MHD simulation of the two CMEs in the heliosphere. The initial conditions of the CMEs are determined by combining observational insights near the Sun, fine-tuned to match the in situ observations near 1~au, and additional numerical experiments of each individual CME. By introducing CME1 before CME2 in the EUHFORIA simulation, we modelled the negative Bz component in the sheath region ahead of CME2 whose formation can be attributed to the interaction between CME1 and CME2. To reproduce the positive Bz component in the magnetic ejecta of CME2, we had to initialise CME2 with an orientation determined at 0.1~au and consistent with the orientation interpreted at 1~au, instead of the orientation observed during its eruption. EUHFORIA simulations suggest the possibility of a significant rotation of CME2 in the low corona in order to explain the in situ observations at 1~au. Coherent magnetic field rotations, potentially geoeffective, can be formed in the sheath region as a result of CME-CME interactions in the heliosphere even if the individual CMEs are not geoeffective.

Auteurs: Anwesha Maharana, Camilla Scolini, Brigitte Schmieder, Stefaan Poedts

Dernière mise à jour: 2023-05-11 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.06881

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.06881

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Liens de référence

Plus d'auteurs

Articles similaires