Dépistage du cancer du col de l'utérus : Le passage à l'auto-collecte
Explorer les perceptions des femmes sur les dispositifs de prélèvement auto pour le dépistage du cancer du col de l'utérus.
María Besó Delgado, M. Beso Delgado, J. Ibanez Cabanell, S. Castan-Cameo, J. J. Mira Solves, M. Guilabert Mora, M. Vanaclocha Espi, M. Pinto Carbo, D. Salas Trejo, O. Z. Llorens, A. Molina-Barcelo
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Table des matières
- Ce qui se passe dans le cancer du col de l'utérus ?
- L'état actuel du dépistage
- Le besoin d'une forte participation
- Utiliser la technologie pour un meilleur accès
- Recherche sur les dispositifs d'auto-prélèvement
- Principales conclusions
- Discussions en groupe et perspectives
- Améliorer la communication et la participation
- Conclusion
- Source originale
Le cancer du col de l'utérus est l'un des cancers les plus courants chez les femmes dans le monde, se classant quatrième en termes de nouveaux cas et de décès. En 2020, on estimait qu'environ 7,3 femmes sur 100 000 mouraient de cette maladie chaque année. La principale cause du cancer du col de l'utérus est une infection persistante avec certains types de papillomavirus humain (HPV), qui est un virus courant.
Ce qui se passe dans le cancer du col de l'utérus ?
Le cancer du col de l'utérus se développe à travers un long processus. Cela implique des changements dans les cellules du col de l'utérus, qui est la partie inférieure de l'utérus. Ces changements peuvent être influencés par des facteurs génétiques et l'apparence des cellules sous un microscope. Pour prévenir ce cancer, de nombreux pays recommandent de passer des tests de dépistage réguliers. Le dépistage aide à détecter et à traiter les stades précoces de la maladie, ce qui est plus efficace que d'essayer de la traiter une fois qu'elle est avancée.
L'état actuel du dépistage
Dans certains pays européens, les Programmes de dépistage du cancer du col de l'utérus n'atteignent pas autant de femmes qu'ils le devraient. Par exemple, en Espagne, il y a surtout des programmes de dépistage opportunistes. Ces programmes ne détectent qu'un petit nombre de femmes et ne bénéficient pas à tout le monde de manière égale. Les pays travaillent à transformer ces programmes en dépistage basé sur la population, ce qui signifie atteindre toutes les femmes d'un certain groupe d'âge.
Au fil des ans, les recommandations pour le dépistage du cancer du col de l'utérus ont évolué. Une mise à jour importante est que les tests HPV sont maintenant souvent utilisés comme méthode principale de dépistage, au lieu des tests de cellules du col traditionnels. Ce changement a été soutenu par de nombreuses organisations de santé. De nouveaux dispositifs permettant aux femmes de prélever des échantillons pour les tests HPV à domicile ont également été développés. Des recherches montrent que ces tests d'auto-prélèvement sont efficaces. L'Organisation mondiale de la santé recommande ces tests, croyant qu'ils encourageront plus de femmes à participer aux programmes de dépistage.
En 2019, le ministère de la Santé espagnol a annoncé des plans pour commencer le dépistage du cancer du col de l'utérus basé sur la population dans tout le pays. Ils ont décidé que le test HPV serait la méthode recommandée pour les femmes âgées de 35 à 65 ans. Différentes régions d'Espagne examinent comment utiliser efficacement ces dispositifs d'auto-prélèvement.
Le besoin d'une forte participation
Pour réussir dans les programmes de dépistage, il est crucial d'avoir des Taux de participation élevés parmi la population ciblée. Cela nécessite de créer des stratégies qui tiennent compte des aspects sociaux, culturels et des soins de santé de chaque région. Les caractéristiques des femmes dans le programme, y compris la manière dont elles sont invitées, leur volonté de participer et les informations fournies, influenceront les résultats. Comprendre les besoins et les préoccupations des femmes peut aider à s'assurer que tout le monde peut accéder au dépistage.
Utiliser la technologie pour un meilleur accès
Il y a aussi de nouvelles manières d'atteindre les femmes et de les encourager à participer au dépistage. Par exemple, les applications mobiles et les réseaux sociaux peuvent être des outils efficaces pour fournir des informations et des rappels. Certaines régions expérimentent déjà ces technologies pour voir comment elles peuvent améliorer les taux de participation au dépistage du cancer.
Recherche sur les dispositifs d'auto-prélèvement
Dans le cadre du futur programme de dépistage du cancer du col de l'utérus dans la région de Valence, une étude a été menée pour comprendre ce que les femmes pensent des différents dispositifs d'auto-prélèvement pour les tests HPV. L'objectif était d'identifier des stratégies qui pourraient augmenter les taux de participation au nouveau programme de dépistage.
Conception de l'étude et participantes
L'étude a impliqué de demander à 29 femmes âgées de 35 à 65 ans leurs préférences et préoccupations concernant le programme de prévention et les dispositifs d'auto-prélèvement. Les femmes ont été choisies pour représenter différents origines ethniques et ont été réparties en petits groupes pour des discussions.
Les sessions ont duré environ deux heures et ont été enregistrées pour recueillir des informations sans révéler l'identité des participantes. Chaque femme a commencé par remplir un questionnaire qui posait des questions sur leurs sentiments concernant les dispositifs d'auto-prélèvement et les informations qui seraient fournies sur le programme de dépistage.
Comprendre leurs avis
Les femmes ont été présentées avec divers dispositifs d'auto-prélèvement et ont été invitées à partager leurs réflexions sur la facilité d'utilisation et leurs préférences. L'étude a examiné comment ces dispositifs sont perçus, y compris leur design, leur confort et leur simplicité d'utilisation.
Les dispositifs évalués comprenaient :
- Dispositif A : Un écouvillon facile à utiliser.
- Dispositif B : Une brosse avec un piston, que certaines femmes trouvaient attirante mais inconfortable.
- Dispositif C : Un écouvillon qui nécessite de casser la pointe après utilisation.
- Dispositif D : Un dispositif avec un piston et un capuchon qui était également jugé facile à utiliser.
- Dispositif E : Un dispositif que certaines trouvaient compliqué et difficile à utiliser.
Principales conclusions
Après avoir analysé les retours des femmes, plusieurs tendances ont émergé. Beaucoup de femmes étaient ouvertes à l'utilisation des dispositifs d'auto-prélèvement. Elles ont exprimé une préférence pour recevoir des informations sur le programme de dépistage par les centres de santé ou par SMS. Lorsqu'on leur a demandé comment inviter les femmes à participer, la plupart préféraient recevoir des invitations par SMS ou par courrier postal.
La plupart des femmes se sentaient confiantes quant à l'utilisation des dispositifs d'auto-prélèvement, en particulier les dispositifs A et D, qu'elles considéraient faciles à utiliser. Cependant, des préoccupations ont été exprimées concernant la contamination potentielle et la difficulté perçue de certains dispositifs. Il a également été noté que certaines femmes n'étaient pas sûres de pouvoir réaliser le prélèvement correctement ou si elles manqueraient d'autres problèmes de santé en ne participant pas aux visites en personne.
Discussions en groupe et perspectives
Lors des discussions en groupe, les femmes ont partagé des sentiments positifs sur le programme d'auto-prélèvement. Beaucoup le considéraient comme un moyen pratique de prendre soin de leur santé, surtout qu'elles étaient déjà familières avec des méthodes de dépistage similaires pour d'autres types de cancer, comme le cancer colorectal. Elles croyaient que cette familiarité pourrait aider à faire accepter le programme de dépistage du cancer du col de l'utérus.
Cependant, certaines femmes ont exprimé des inquiétudes concernant la fiabilité de l'auto-prélèvement. Elles craignaient de ne pas réaliser le test correctement, ce qui pourrait mener à des résultats incorrects. D'autres ressentaient que sauter les visites en personne pourrait les laisser exposées à d'autres problèmes de santé.
Améliorer la communication et la participation
Les résultats de l'étude soulignent le besoin de campagnes d'information et de sensibilisation robustes. Ces campagnes devraient aborder la grave nature du cancer du col de l'utérus pour aider les femmes à comprendre l'importance du dépistage. Elles doivent aussi rassurer les femmes quant à leur capacité à réaliser l'auto-prélèvement efficacement. Fournir des documents dans plusieurs langues et formats peut aider à atteindre différents groupes au sein de la communauté.
Avec la technologie jouant un rôle de plus en plus important dans le domaine de la santé, l'utilisation de SMS et d'applications mobiles peut être un moyen efficace de communiquer avec les femmes. Puisque la pandémie de COVID-19 a augmenté l'acceptation de la technologie dans la santé, cela peut être un outil précieux pour améliorer les taux de participation dans les programmes de dépistage.
Conclusion
En conclusion, la simplicité est un facteur crucial lors de la sélection des dispositifs d'auto-prélèvement pour le dépistage du cancer du col de l'utérus. Les retours des femmes dans l'étude montrent que comprendre leurs préférences peut mener à des taux de participation plus élevés. Bien que l'auto-prélèvement offre une opportunité précieuse d'accès au dépistage, il est essentiel d'accompagner ces méthodes de stratégies de communication efficaces. En abordant les craintes et préoccupations des femmes, en particulier celles des groupes vulnérables, les programmes de dépistage peuvent atteindre leur objectif d'une participation plus élevée et de meilleurs résultats de santé pour toutes.
Titre: Optimisation of a cervical cancer screening model based on self-sampling for human papillomavirus testing
Résumé: The use of self-sampling devices in population-based cervical cancer screening programmes (CCSP) is both an opportunity and a challenge in terms of implementation. ObjectiveTo understand the expectations, preferences, and difficulties perceived by women as regards different screening models and self-sampling devices, with the aim of identifying strategies to achieve high CCSP participation rates. MethodsThis study is based on qualitative research techniques, consisting of an individual interview using a questionnaire with semi-structured questions, followed by a group interview. Sessions were held simultaneously with 4 groups (7-8 women aged between 35 and 65). Women assessed various aspects of the programme (information dissemination, invitation, receipt of results, etc.) and five self-sampling devices. ResultsIf screening were carried out via self-sampling, 96.4% of women said they would take the test. Most women preferred to receive information on the CCSP or return their samples at their health centres (86.2% and 86.2%), and the most popular method for receiving both the programme invitation and results is by SMS (58.6%, 65.5%). Simplicity and ease of use are the key features of the device accepted by the largest number of women, the FLOQSwab. Another highly rated feature is the attractive design of the Evalyn Brush, as this was the preferred device of the largest number of women. The existence of other screening programmes that use self-sampling devices (the colorectal cancer prevention programme) is an opportunity as regards acceptance of this new programme. Some women are unsure of how to use the devices correctly. A large number of women accept self-sampling and reveals significant differences in the degree of acceptance of different self-sampling devices. Selecting the most accepted device is key to achieving high CCSP participation rates, and these programmes should be accompanied by adapted information campaigns to reach the most vulnerable groups and ensure equity.
Auteurs: María Besó Delgado, M. Beso Delgado, J. Ibanez Cabanell, S. Castan-Cameo, J. J. Mira Solves, M. Guilabert Mora, M. Vanaclocha Espi, M. Pinto Carbo, D. Salas Trejo, O. Z. Llorens, A. Molina-Barcelo
Dernière mise à jour: 2024-10-17 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.16.24315599
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.16.24315599.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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