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Problèmes de grammaire dans la schizophrénie : une revue

Examiner les difficultés langagières liées à la grammaire chez les personnes atteintes de schizophrénie.

LENA PALANIYAPPAN, D. Elleuch, Y. Chen, Q. Luo

― 8 min lire


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Table des matières

Le langage est super important pour communiquer et réfléchir. Quand quelqu'un a un trouble mental comme la schizophrénie, sa capacité à utiliser le langage peut être affectée. Ça peut rendre difficile l'expression des pensées et la Compréhension des conversations. Les chercheurs veulent savoir si ces soucis de langage viennent de problèmes avec la structure du langage, notamment la grammaire.

Pas mal d'études se sont intéressées à comment les personnes atteintes de schizophrénie produisent et comprennent le langage. Mais les infos sont souvent éparpillées et pas claires. Un souci fréquent chez ces personnes, c'est la parole désorganisée, ce qui complique la communication. Cette désorganisation pourrait venir de problèmes de grammaire. Par exemple, si une personne a du mal avec la grammaire, elle pourrait créer des phrases qui n'ont pas de sens ou mal Comprendre qui fait quoi dans une conversation. Ces problèmes de langage peuvent aussi être liés à d'autres symptômes de la schizophrénie, comme des pensées paranoïaques.

Pour mieux comprendre le rôle de la grammaire dans la schizophrénie, les chercheurs ont décidé de passer en revue les études existantes sur comment les personnes avec ce trouble produisent et comprennent le langage. Cette revue vise à analyser l'ampleur des difficultés grammaticales à la fois en parlant et en comprenant le langage chez ceux qui sont diagnostiqués.

Le rôle de la grammaire dans le langage

Produire et comprendre le langage, ça implique plus que des mots individuels. La grammaire joue un rôle crucial pour relier ces mots de manière significative. Quand la grammaire est en vrac, ça peut mener à des malentendus et des soucis de communication. Donc, les chercheurs soutiennent que les problèmes de grammaire pourraient être au cœur des difficultés linguistiques observées chez les individus avec la schizophrénie.

Des revues récentes suggèrent que les soucis grammaticaux sont essentiels pour comprendre les difficultés linguistiques que rencontrent les personnes avec la schizophrénie. Certaines études ont spécifiquement noté que des problèmes de compréhension de la grammaire pourraient contribuer aux difficultés de communication que ces personnes rencontrent. Cependant, une revue quantitative complète montrant l'ampleur globale de ces problèmes grammaticaux dans la schizophrénie est encore nécessaire.

Importance de l'évaluation des déficits grammaticaux

Mesurer à quel point la grammaire est affectée dans la schizophrénie est super important pour deux raisons principales. D'abord, ça peut aider les soignants à utiliser les schémas linguistiques pour prédire des résultats importants chez les patients, comme le début de la maladie ou des rechutes potentiels. Bien que beaucoup d'études aient tenté cela, un grand défi est le manque de critères ciblés pour sélectionner les caractéristiques linguistiques les plus pertinentes pour faire des prédictions. Ce manque de cohérence entraîne de la confusion et rend difficile l'obtention de résultats fiables.

Ensuite, comprendre les déficits de communication dans la schizophrénie est essentiel parce qu'une interaction sociale efficace est nécessaire pour la guérison. Alors que de plus en plus de programmes de traitement se concentrent sur l'amélioration de la communication, identifier les problèmes grammaticaux spécifiques les plus touchés chez les patients peut aider à mieux cibler ces traitements. Les recherches suggèrent que les personnes avec divers degrés de déficits grammaticaux pourraient bénéficier de stratégies de traitement sur mesure.

L'objectif principal de cette revue est de résumer à quel point les déficits grammaticaux existent chez les personnes atteintes de schizophrénie. Les chercheurs vont examiner divers aspects, comme la compréhension et la production de phrases, l'identification des erreurs, et la complexité de l'utilisation du langage. Ils espèrent aussi trouver le lien entre les problèmes de langage et la gravité des symptômes dans la schizophrénie.

Stratégies de recherche et sélection des études

Pour rassembler des études pertinentes, les chercheurs ont mis en place une stratégie et des critères structurés. Ils ont cherché dans plusieurs bases de données médicales des publications jusqu'à une date précise, cherchant des études incluant des adultes diagnostiqués avec la schizophrénie et un groupe témoin de personnes saines. Ils se sont concentrés sur des études qui évaluaient la production et la compréhension de la parole, en mettant l'accent sur la grammaire par rapport à la schizophrénie.

Seules les études ayant fourni des mesures claires et quantitatives des deux groupes ont été incluses. Celles qui se concentraient sur des individus de moins de 18 ans ou qui n'avaient pas de groupe témoin sain ont été laissées de côté. Les études avec des échantillons de Discours limités ou modifiés ou qui examinaient le langage dans des contextes non réalistes ont également été exclues, pour s'assurer que la revue se concentre sur un discours naturel.

Collecte de données et évaluation de la qualité

Lors de la collecte de données, les chercheurs ont noté des détails clés de chaque étude, y compris la taille de l'échantillon, l'âge des participants, la répartition par sexe, et la gravité des symptômes à l'aide de mesures standardisées. Ils se sont assurés que les données collectées étaient cohérentes entre toutes les études incluses dans la revue.

Pour évaluer la qualité des études, les chercheurs ont utilisé un système de notation modifié se concentrant sur la façon dont les études définissaient leurs cas, sélectionnaient des groupes témoins et rapportaient leurs résultats. Chaque étude a été évaluée indépendamment par deux chercheurs pour garantir la fiabilité.

Analyse des données

Des analyses statistiques ont été effectuées pour calculer les tailles d'effet des déficits langagiers chez les personnes atteintes de schizophrénie. En regroupant les résultats de diverses études, les chercheurs ont pu évaluer les déficits grammaticaux globaux dans la population de patients par rapport aux individus sains.

L'analyse a montré des preuves solides de déficits langagiers chez les personnes atteintes de schizophrénie dans plusieurs domaines, y compris la compréhension de la grammaire, la détection d'erreurs, et la complexité de leur discours. Les résultats ont indiqué que les personnes atteintes de schizophrénie ont souvent plus de mal à comprendre des phrases complexes, passant souvent à côté des erreurs grammaticales et produisant des réponses plus courtes et moins complexes.

De plus, la variabilité des compétences grammaticales parmi les patients était plus élevée que dans les groupes témoins. Ça suggère qu'il pourrait y avoir des sous-groupes distincts de patients qui vivent différents niveaux de déficits grammaticaux.

Résumé des résultats

La revue a conclu que les déficits grammaticaux sont un aspect fondamental des difficultés linguistiques rencontrées par les individus avec la schizophrénie. Les patients ont souvent du mal à produire un discours cohérent et à comprendre des phrases complexes, ce qui indique un problème significatif avec l'utilisation de la grammaire.

Malgré les résultats prometteurs, les chercheurs notent que la plupart des études incluses avaient des tailles d'échantillon relativement petites, ce qui pourrait limiter la robustesse des résultats. De plus, la diversité dans la façon dont les études définissaient et mesuraient les difficultés liées à la grammaire a conduit à une variabilité dans les résultats.

Implications pour la recherche future et le traitement

Les déficits grammaticaux observés dans la schizophrénie soulignent la nécessité d'interventions ciblées qui s'attaquent aux difficultés linguistiques. Comme la communication joue un rôle crucial dans la vie quotidienne, améliorer les compétences linguistiques pourrait impacter positivement les interactions sociales et la guérison en général.

Les études futures devraient se concentrer sur l'identification des déficits linguistiques spécifiques chez les patients pour développer des thérapies plus efficaces basées sur la communication. Comprendre les aspects neuronaux et sociaux des déficits linguistiques dans la schizophrénie reste également un domaine important pour les recherches à venir.

Étant donné les preuves des problèmes de grammaire dans la schizophrénie, il est crucial d'adapter les stratégies de communication dans les contextes thérapeutiques. Cette prise de conscience peut aider les cliniciens et les aidants à répondre plus efficacement aux défis uniques rencontrés par les personnes atteintes de schizophrénie, soutenant finalement de meilleurs résultats dans le traitement et la guérison.

Source originale

Titre: Syntax and Schizophrenia: A meta-analysis of comprehension and production

Résumé: BackgroundPeople with schizophrenia exhibit notable difficulties in the use of everyday language. This directly impacts ones ability to complete education and secure employment. An impairment in the ability to understand and generate the correct grammatical structures (syntax) has been suggested as a key contributor; but studies have been underpowered, often with conflicting findings. It is also unclear if syntactic deficits are restricted to a subgroup of patients, or generalized across the broad spectrum of patients irrespective of symptom profiles, age, sex, and illness severity. MethodsWe conducted a systematic review and meta-analysis, registered on OSF, adhering to PRISMA guidelines, searching multiple databases up to May 1, 2024. We extracted effect sizes (Cohens d) and variance differences (log coefficient of variation ratio) across 6 domains: 2 in comprehension (understanding complex syntax, detection of syntactic errors) and 4 in production (global complexity, phrasal/clausal complexity, utterance length, and integrity) in patient-control comparisons. Study quality/bias was assessed using a modified Newcastle-Ottawa Scale. Bayesian meta-analysis was used to estimate domain-specific effects and variance differences. We tested for potential moderators with sufficient data (age, sex, study quality, language spoken) using conventional meta-regression to estimate the sources of heterogeneity between studies. FindingsOverall, 45 studies (n=2960 unique participants, 64{middle dot}4% English, 79 case-control contrasts, weighted mean age(sd)=32{middle dot}3(5{middle dot}6)) were included. Of the patient samples, only 29{middle dot}2% were women. Bayesian meta-analysis revealed extreme evidence for all syntactic domains to be affected in schizophrenia with a large-sized effect (model-averaged d=0{middle dot}65 to 1{middle dot}01, with overall random effects d=0{middle dot}86, 95% CrI [0{middle dot}67-1{middle dot}03]). Syntactic comprehension was the most affected domain. There was notable heterogeneity between studies in global complexity (moderated by the age), production integrity (moderated by study quality), and production length. Robust BMA revealed weak evidence for publication bias. Patients had a small-to-medium-sized excess of inter-individual variability than healthy controls in understanding complex syntax, and in producing long utterances and complex phrases (overall random effects lnCVR=0{middle dot}21, 95% CrI [0{middle dot}07-0{middle dot}36]), hinting at the possible presence of subgroups with diverging syntactic performance. InterpretationThere is robust evidence for the presence of grammatical impairment in comprehension and production in schizophrenia. This knowledge will improve the measurement of communication disturbances in schizophrenia and aid in developing distinct interventions focussed on syntax - a rule-based feature that is potentially amenable to cognitive, educational, and linguistic interventions. Research in ContextO_ST_ABSEvidence before this studyC_ST_ABSPrior studies have documented significant language deficits among individuals with psychosis across multiple levels. However, syntactic divergence--those affecting sentence structure and grammar--have not been consistently quantified or systematically reviewed. An initial review of the literature indicated that the specific nature and severity of syntactic divergence, as well as their impact on narrative speech production, symptom burden, and daily functioning, remain poorly defined. We conducted a comprehensive search of the literature up to May 1, 2024, using databases such as PubMed, PsycINFO, Scopus, Google Scholar, and Web of Science. Our search terms combined psychosis, schizophrenia, language production, comprehension, syntax, and grammar, and we identified a scarcity of meta-analytic studies focusing specifically on syntactic comprehension and production divergence in psychosis. Added value of this studyThis systematic review and meta-analysis is the first to quantitatively assess syntactic comprehension and production divergence in individuals with psychosis. This study provides estimated effect sizes associated with syntactic impairments as well as a quantification of the variance within patient groups for each domain of impairment. Besides a detailed examination of this under-researched domain, we also identify critical research gaps that need to be addressed to derive benefits for patients from knowledge generated in this domain. Implications of all the available evidenceThis study provides robust evidence of grammatical impairments in individuals with schizophrenia, particularly in syntactic comprehension and production. These findings can enhance early detection approaches via speech/text readouts and lead to the development of targeted cognitive, educational, and linguistic interventions. By highlighting the variability in linguistic deficits, the study offers valuable insights for future therapeutic trials. It also supports the creation of personalized formats of information and educational plans aimed at improving the effectiveness of any therapeutic intervention offered to patients with schizophrenia via verbal medium.

Auteurs: LENA PALANIYAPPAN, D. Elleuch, Y. Chen, Q. Luo

Dernière mise à jour: 2024-10-27 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.26.24316171

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.26.24316171.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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