Tester le SAT-MF1 : Le voyage d'un télescope vers le cosmos
SAT-MF1 subit des tests rigoureux avant sa mission au Chili.
Remington G. Gerras, Thomas Alford, Michael J. Randall, Joseph Seibert, Grace Chesmore, Kevin T. Crowley, Nicholas Galitzki, Jon Gudmundsson, Kathleen Harrington, Bradley R. Johnson, J. B. Lloyd, Amber D. Miller, Max Silva-Feaver
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Table des matières
L'Observatoire Simons, c'est une série de télescopes perchés haut dans le désert d'Atacama au Chili. Il essaie d'examiner de plus près le fond cosmique micro-ondes, qui est comme l'éclat restant du Big Bang. Cet observatoire, ce n'est pas qu'un seul télescope; c'est un ensemble de quatre. Trois sont petits et précis, tandis qu'un est assez grand. Ils bossent tous ensemble pour rassembler des infos sur l'univers.
Les petits télescopes, appelés télescopes à petit champ (SAT), cherchent des Ondes gravitationnelles primordiales. Pense aux ondes gravitationnelles comme des vagues dans l'espace-temps. Pendant ce temps, le grand télescope a une grosse mission : il étudie des problèmes à petite échelle. Chaque SAT a plein de détecteurs, genre 12 000 ! Imagine essayer de tout compter. Deux des SAT écoutent des signaux dans les fréquences moyennes et le troisième capte des fréquences plus élevées.
Avant d'emmener tout ça au télescope au Chili, il y avait beaucoup de tests à faire en labo. Ça incluait de vérifier à quel point un des SAT, le SAT-MF1, pouvait "voir" en utilisant une source thermique-c'était un peu comme tester une caméra avant sa grande première.
Tester les Yeux du Télescope
Dans cette phase de test, les scientifiques ont mesuré les cartes de faisceau. Pense à une carte de faisceau comme une feuille de route pour savoir à quel point le télescope peut capter des signaux. Ils ont utilisé une source thermique, qui est juste un objet qui émet de la chaleur, pour simuler ce que les télescopes regarderaient dans l'espace. Ils voulaient pas juste savoir si ça marchait ; ils avaient besoin de comprendre comment ça marchait.
Les tests utilisaient une méthode holographique, presque comme un tour de magie, pour recueillir des infos sur la façon dont le télescope réagissait aux signaux. Ça leur a donné un aperçu de la façon dont SAT-MF1 pourrait voir l'univers une fois qu'il serait là-bas en train de faire son truc. Après toutes les mesures et tests, ils ont découvert que SAT-MF1 pouvait répondre aux exigences nécessaires pour sa mission scientifique.
La Mise en Place du Télescope
Décomposons comment tout était mis en place pour les tests. D'abord, les scientifiques ont dû créer un moyen de déplacer la source de chaleur. Ils ont utilisé un cadre en échafaudage 8020 et attaché des composants qui aidaient à balayer la source dans la zone de vision du SAT. Ils ont même utilisé une couverture spéciale pour éviter les réflexions indésirables, un peu comme mettre une serviette sur une table brillante pour éviter l’éblouissement pendant une séance photo.
La source de chaleur, un chauffe-céramique, était placée au-dessus du télescope et déplacée selon un motif précis pour simuler l'environnement spatial. Pour garder tout ça organisé, ils avaient un système de contrôle qui surveillait la position de la source de chaleur et maintenait les bonnes conditions. Ils prenaient aussi des précautions supplémentaires pour s'assurer que le télescope n'était pas submergé par le bruit de fond, ce qui peut être un problème en labo.
L'objectif était de voir comment la vue du télescope tenait le coup face aux signaux. Ils ont utilisé différentes positions et angles pendant qu'ils prenaient des mesures, créant toute une "danse" de collecte de données pour s'assurer que tout était précis.
Holographie : Un Terme Chic pour Mesurer
En plus des tests de faisceau thermique, l'observatoire a aussi utilisé une méthode appelée holographie. Ce n’était pas juste un mot à la mode dans le monde scientifique ; ça les aidait à comprendre comment le télescope pouvait gérer différentes fréquences. Ils prenaient des tours pour régler une source spéciale pour émettre des signaux que le SAT rencontrerait dans l'espace.
Cette configuration était similaire au test thermique, mais avec quelques différences-comme avoir des récepteurs spéciaux aux bords capturant des signaux sans trop de bruit de fond. Les scientifiques surveillaient méticuleusement tout le processus, déplaçant le transmetteur tout en absorbant les données.
Pour le dire simplement, mesurer comment le télescope réagissait aux signaux, c'était comme vérifier comment fonctionnaient les phares d'une voiture. Tu veux t'assurer qu'ils brillent bien et couvrent la bonne zone avant de prendre la route.
Analyser les Résultats
Maintenant, passons à la partie amusante-qu'est-ce qu'ils ont trouvé ? Ils ont analysé toutes les données collectées des tests de faisceau thermique et de l'holographie. Ils devaient s’assurer que SAT-MF1 était prêt à prendre en charge la mission. Ça voulait dire vérifier par rapport aux prédictions faites à travers des simulations.
Les scientifiques ont mesuré diverses caractéristiques, comme la largeur du faisceau et comment il s’est estompé en luminosité. Ils voulaient confirmer que les résultats de leurs tests correspondaient à ce que les modèles informatiques avaient prédit. Après tout, personne ne veut d'un télescope qui ne voit pas droit !
Ils ont trouvé que pour la bande de fréquence de 90 GHz, les mesures étaient impeccables, respectant les exigences et prouvant que le télescope pouvait capturer des signaux avec précision. C’était pareil pour la bande de fréquence de 150 GHz, bien qu'ils aient trouvé une petite différence sur les bords. Ils ont attribué ça à la simulation qui était un peu décalée, mais c'était pas grave. Ça arrive !
Les Dernières Vérifications
Après tous les tests, les résultats ont montré que la performance optique de SAT-MF1 était au top. Les scientifiques étaient satisfaits qu'il puisse répondre aux exigences scientifiques pour sa mission. Ils l’ont emballé et envoyé au Chili, prêt à capter sa première lumière en octobre 2023.
D'une certaine manière, SAT-MF1 est comme un super-héros atterrissant pour sa mission. Ayant passé tous ces tests, il était enfin prêt à montrer ce qu'il pouvait faire dans le grand, vaste univers. Les observations à l’observatoire sont actuellement en plein essor.
Conclusion : Un Job Bien Fait
Tout le processus de caractérisation du SAT était crucial pour l'Observatoire Simons. Ça implique de nombreuses étapes, de la mise en place des appareils expérimentaux à l'analyse des données. Les méthodes utilisées, comme les cartes de faisceau thermique et l'holographie, ont permis aux scientifiques de s'assurer que le télescope était prêt à servir.
C'est un moment passionnant pour tous ceux impliqués, comme attendre la première d'un film après des années de production. Alors que le télescope regarde maintenant dans le cosmos, il porte l'espoir de découvrir des secrets sur l'univers primitif et peut-être de répondre à certaines des plus grandes questions en science. Qui sait ce qu'il pourrait trouver là-bas ? Restez à l'écoute pour les mises à jour alors que SAT-MF1 se lance dans sa quête cosmique !
Titre: The Simons Observatory: laboratory beam characterization for the first small aperture telescope
Résumé: The Simons Observatory is a ground-based telescope array located at an elevation of 5200 meters, in the Atacama Desert in Chile, designed to measure the temperature and polarization of the cosmic microwave background. It comprises four telescopes: three 0.42-meter small aperture telescopes (SATs), focused on searching for primordial gravitational waves, and one 6-meter large aperture telescope, focused on studying small-scale perturbations. Each of the SATs will field over 12,000 TES bolometers, with two SATs sensitive to both 90 and 150GHz frequency bands (SAT-MF1, and SAT-MF2), while the third SAT is sensitive to 220 and 280GHz frequency bands. Prior to its deployment in 2023, the optical properties of SAT-MF1 were characterized in the laboratory. We report on measurements of near-field beam maps acquired using a thermal source along with measurements using a holographic method that enables characterization of the amplitude and phase of the beam response, yielding an estimate of the far-field radiation pattern received by SAT-MF1. We find that the near-field half-width-half-maximum (HWHM) requirements are met across the focal plane array for the 90GHz frequency band, and through most of the focal plane array for the 150GHz frequency band. The mean of the bandpass averaged HWHM of the edge-detector focal plane modules match the simulated HWHM to 10.4%, with the discrepancy caused by fringing in the simulation. The measured beam profiles match simulations to within 2dB from the beam center to at least the -10dB level. Holography estimates of the far-field 90GHz beams match the full-width-half-maximum from simulation within 1%, and the beam profiles deviate by less than 2dB inside the central lobe. The success of the holography and thermal beam map experiments confirmed the optical performance was sufficient to meet the science requirements. On-site observations are currently underway.
Auteurs: Remington G. Gerras, Thomas Alford, Michael J. Randall, Joseph Seibert, Grace Chesmore, Kevin T. Crowley, Nicholas Galitzki, Jon Gudmundsson, Kathleen Harrington, Bradley R. Johnson, J. B. Lloyd, Amber D. Miller, Max Silva-Feaver
Dernière mise à jour: 2024-11-11 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2411.07318
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2411.07318
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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Liens de référence
- https://www.ticra.com/
- https://github.com/simonsobs/sotodlib
- https://ihshotair.com/products/elstein-hts-panel-radiator-infrared-heater
- https://labjack.com/products/labjack-t7
- https://www.laird.com/products/absorbers/microwave-absorbing-foams/multi-layer-foams/eccosorb-an
- https://orcid.org/0000-0001-6702-0450