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La vérité sur les protéines et l'autophagie

Une nouvelle étude montre que les repas riches en protéines ne boostent pas l'autophagie chez les humains.

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L'Autophagie, c'est un processus dans notre corps qui aide à nettoyer et recycler des parties de nos cellules. Pense à ça comme un grand ménage de printemps pour tes cellules. Ça se met en route quand ton corps est en stress, comme quand tu ne manges pas ou qu'il y a des Protéines nocives dans les parages. Ce nettoyage aide tes cellules à rester en bonne forme et à bien fonctionner.

Pourquoi l'autophagie est importante ?

L'autophagie joue un grand rôle dans le maintien de la santé de nos cellules. Si ça ne fonctionne pas bien, ça pourrait entraîner des problèmes comme des maladies cérébrales, des soucis cardiaques et même le vieillissement. Les scientifiques ont découvert que quand ils boostent l'autophagie dans certains modèles, vivre plus longtemps et rester en bonne santé devient possible. Donc, il y a beaucoup d'intérêt à trouver des moyens de relancer ce processus chez les humains.

Le défi de mesurer l'autophagie chez les humains

C'est là que ça devient compliqué. Même si les chercheurs ont fait des progrès pour comprendre l'autophagie chez les animaux, la mesurer chez les humains, c'est un vrai casse-tête. La méthode habituelle pour vérifier combien d'autophagie est active implique d'utiliser un médicament qui empêche une partie de la cellule appelée lysosomes de décomposer les choses. Ils cherchent ensuite une protéine spécifique qui signale combien de nettoyage se produit. Ça peut marcher dans des cellules cultivées en laboratoire, mais ça ne reflète pas vraiment ce qui se passe dans un vrai corps humain, surtout que ça change les nutriments autour des cellules.

Récemment, des gens intelligents ont créé un test qui fonctionne sur du sang entier, mais jusqu'à maintenant, ils ne l'ont utilisé que dans des études observant des gens sans interventions.

L'effet de l'alimentation sur l'autophagie : ce qu'on voulait découvrir

Un truc qui influence l'autophagie, c'est l'apport alimentaire. Quand on restreint les calories ou qu'on mange moins de nutriments, l'autophagie s'active. À l'inverse, manger beaucoup de protéines pourrait la ralentir. Dans une étude récente, on a voulu voir ce qui arrive à l'autophagie quand les gens mangent un repas riche en protéines juste après un jeûne. On pensait qu'après une nuit sans manger, l'autophagie serait haute, puis redescendrait après un repas riche en protéines.

Voilà comment on a fait : on a demandé à 42 personnes en bonne santé de participer à notre étude. Elles n'ont pas mangé pendant 12 heures la nuit, puis ont bu un shake riche en protéines le matin suivant. On a prélevé des échantillons de sang avant et une heure après qu'ils aient bu le shake pour voir ce qui arrivait à l'autophagie.

Les résultats : est-ce que les protéines ont changé l'autophagie ?

Surprenamment, on a découvert que boire le shake de protéines n'a pas changé les niveaux d'autophagie dans le sang. Même si on a observé des changements attendus dans le Glucose et l'Insuline - comme une baisse du sucre et une montée de l'insuline après avoir consommé le shake - l'autophagie est restée stable. Juste parce que tu pourrais penser "J'ai eu un shake de protéines, donc mes cellules font le ménage comme des pros", il s'avère que tes cellules se la coulaient douce, pas affectées par les protéines.

On a remarqué quelque chose d'intéressant : en regardant plus en détail les données, on a constaté que les femmes montraient des niveaux d'autophagie plus élevés que les hommes. Qui aurait pensé que ton sexe pouvait jouer un rôle dans la façon dont ton corps gère le nettoyage cellulaire ?

Ce que ça signifie pour la Nutrition et l'autophagie

Cette découverte remet en question la croyance populaire selon laquelle manger beaucoup de protéines activerait automatiquement l'autophagie. Certes, les études sur les animaux ont montré que la nourriture ralentit l'autophagie, mais chez les humains, les choses semblent fonctionner un peu différemment. Ça fait réfléchir si les conseils habituels sur la nourriture et l'autophagie tiennent vraiment la route.

Il y a déjà plein de produits sur le marché affirmant qu'ils boostent l'autophagie grâce à la nutrition. Mais d'après nos découvertes, il semble que juste boire ce shake de protéines ne va pas déclencher la magie de l'autophagie.

Quelques considérations à garder à l'esprit

Bien que notre étude nous donne des infos précieuses, il y a quelques trucs sur lesquels il faut faire attention. La méthode qu'on a utilisée repose sur la mesure d'un marqueur spécifique de l'autophagie. Ce marqueur peut parfois apparaître à cause d'autres processus dans le corps, donc on ne peut pas être sûr à 100% de ce qu'il reflète vraiment de l'autophagie.

Aussi, le moment où on a prélevé les échantillons de sang a pu affecter nos résultats. On a pris nos échantillons une heure après le shake de protéines, mais peut-être qu'un autre moment aurait montré des changements plus significatifs.

De plus, différentes parties du corps pourraient réagir différemment à la consommation de protéines. Par exemple, le foie ou les muscles pourraient avoir des réponses différentes par rapport à ce qui se passe dans le sang. Pour l'instant, le sang est la manière la plus simple de vérifier l'autophagie chez les humains, mais on ne capte pas encore toute l'histoire.

Et après ?

D'après des études précédentes, on sait que vieillir ou avoir certaines conditions peut influencer les niveaux d'autophagie. Ça suggère que notre méthode pourrait être capable de détecter des changements dans certaines situations, comme chez les personnes plus âgées ou diabétiques.

En résumé, notre recherche montre que manger un repas riche en protéines ne change pas les niveaux d'autophagie chez les humains juste après avoir mangé. Bien que ça puisse surprendre certains qui pensent pouvoir modifier leur autophagie simplement en ajustant leur alimentation, ça nous dit qu'on a encore beaucoup à apprendre sur le fonctionnement de ce processus chez les humains.

Il y a aussi plus à explorer sur la façon dont différentes habitudes alimentaires, comme le jeûne intermittent ou la réduction de l'apport calorique à long terme, pourraient affecter l'autophagie. Étant donné que ce processus est lié à divers problèmes de santé, comprendre comment on peut l'influencer dans nos corps est crucial.

Maintenant, si seulement nettoyer nos maisons était aussi facile que nettoyer nos cellules !

Source originale

Titre: A high protein meal does not change autophagy in human blood

Résumé: Autophagy is a catabolic quality control pathway that has been linked to neurodegenerative disease, atherosclerosis and ageing, and can be modified by nutrient availability in preclinical models. Consequently, there is immense public interest in stimulating autophagy in people. However, progress has been hampered by the lack of techniques to measure human autophagy. As a result, several key concepts in the field, including nutritional modulation of autophagy, have yet to be validated in humans. We conducted a single arm pre-post study in 42 healthy individuals, to assess whether an acute nutritional intervention could modify autophagy in humans. Two blood samples were collected per participant: after a 12 h overnight fast and 1 h post-consumption of a high protein meal. Autophagy turnover was assessed using a physiologically relevant measure of autophagic flux in peripheral blood mononuclear cells. A lysosomal inhibitor was added directly to whole blood, with the resulting build-up of autophagy marker LC3B-II designated as flux, and measured quantitatively via ELISA. Notably, consumption of a high protein meal had no impact on autophagy, with no differences between overnight fasting and postprandial autophagic flux. We observed sexual dimorphism in autophagy, with females having higher autophagic flux compared to males (p = 0.0031). Exploratory analyses revealed sex-specific correlations between autophagy, insulin and glucose signalling. Importantly, our findings show that an acute nutritional intervention (overnight fasting followed by consumption of a protein-rich meal) does not change autophagic flux in humans, highlighting the need to conduct further autophagy studies in humans.

Auteurs: S Singh, C Fourrier, K Hattersley, LK Hein, J Gore, LK Heilbronn, J Bensalem, TJ Sargeant

Dernière mise à jour: 2024-11-01 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.28.24316074

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.28.24316074.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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