Épidémie de monkeypox à Kinshasa : Une préoccupation croissante
Kinshasa fait face à une augmentation inquiétante des cas de variole simienne, ce qui entraîne des alertes de santé publique.
Tony Wawina-Bokalanga, Sydney Merritt, Eddy Kinganda-Lusamaki, Daan Jansen, Megan Halbrook, Elisabeth Pukuta-Simbu, Áine O’Toole, Emmanuel Hasivirwe Vakaniaki, Rilia Ola-Mpumbe, Papy Kwete-Mbokama, Prince Akil-Bandali, Cris Kacita, Ange Ponga-Museme, Nelson Mapenzi-Kashali, Adrienne Amuri-Aziza, Olivier Tshiani-Mbaya, Princesse Paku-Tshambu, Pedro HLF Dantas, Tessa de Block, Emmanuel Lokilo, Chloé Muswamba, Jean-Claude Makangara-Cigolo, Gradi Luakanda, Christian Ngandu, David J. Kelvin, Catherine Pratt, Ahidjo Ayouba, Sofonias Tessema, Nicaise Ndembi, Antonio Mauro Rezende, Eric Delaporte, Dieudonné Mwamba, Lorenzo Subissi, Laurens Liesenborghs, Nicole A. Hoff, Martine Peeters, Nicola Low, Steve Ahuka-Mundeke, Jean-Jacques Muyembe-Tamfum, Anne W. Rimoin, Jason Kindrachuk, Koen Vercauteren, Andrew Rambaut, Placide Mbala-Kingebeni
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Table des matières
- L'Émergence de Nouveaux Clades
- Épidémies Récentes et Leur Impact
- Un Nouveau Foyer à Kinshasa, RDC
- Le Cas du Clade I
- Qui est Touché ?
- La Propagation Urbaine
- Enquête sur la Propagation
- L'Enquête sur le Monkeypox
- Premiers Cas et Piste de Contact
- Le Passage aux Centres Urbains
- Le Rôle des Réseaux Sexuels
- Analyse des Mutations
- Réponses de Santé Publique
- Défis à Venir
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Le Monkeypox est une infection virale qui peut passer des animaux aux humains. C'est un peu comme la variole mais généralement moins sévère. Le virus responsable du monkeypox s'appelle le virus monkeypox (MPXV). Il y a deux types principaux, ou clades, de ce virus : Clade I et Clade II. Chaque clade a ses propres traits et comportements uniques.
L'Émergence de Nouveaux Clades
Ces dernières années, les scientifiques ont remarqué des trucs intéressants avec le virus monkeypox. Le Clade I et le Clade II ne sont plus juste des groupes simples ; ils se sont divisés en plus petits groupes appelés sous-clades. Le Clade I a maintenant les sous-clades Ia et Ib, tandis que le Clade II a les sous-clades IIa et IIb. Cette classification aide les chercheurs à comprendre comment le virus change et se propage.
Épidémies Récentes et Leur Impact
Le monkeypox a refait surface au Nigeria en 2017, et ça a vraiment pris de l'ampleur lors d'une épidémie mondiale en 2022. Historiquement, les infections au monkeypox étaient surtout trouvées dans des zones reculées d'Afrique centrale et occidentale, touchant surtout des enfants. Le virus se propageait généralement des animaux aux humains, donc c'était surtout zoonotique. La transmission entre humains était rare et se produisait principalement entre des gens ayant un contact proche, comme des membres de la famille ou des soignants, et c'était plus courant chez les enfants.
Cependant, les performances du virus ont changé avec le sous-clade IIb. Cette version du virus est connue pour sa capacité à se répandre facilement parmi les adultes, surtout dans des réseaux sociaux serrés.
Un Nouveau Foyer à Kinshasa, RDC
Maintenant, zoomons sur Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC). Récemment, il y a eu des augmentations alarmantes des cas de monkeypox, même dans des zones où le virus n'était pas courant auparavant. Le Clade I, en particulier, montre de nouveaux comportements, ce qui inquiète les responsables de la santé.
En RDC, du 1er janvier au 30 septembre 2024, plus de 31 000 cas suspects de monkeypox ont été signalés, avec près de 1 000 décès. La situation est devenue suffisamment grave pour déclencher des urgences de santé publique à la fois au niveau national et international.
Le Cas du Clade I
À Kinshasa, deux nouveaux sous-clades de monkeypox, Ia et Ib, ont commencé à circuler ensemble. C'est comme s'ils avaient ouvert boutique en ville et décidé de faire la fête. Les premiers jours de cette épidémie ont vu des cas sporadiques de Ia. Mais au fil des mois, les deux sous-clades ont commencé à danser ensemble, ce qui a entraîné plus de transmissions de personne à personne.
Le sous-clade Ia a été aperçu pour la première fois à Kinshasa en août 2023, tandis que le premier cas confirmé du sous-clade Ib est arrivé en juillet 2024. Pas étonnant que le nombre de cas confirmés ait grimpé, mettant la population en alerte.
Qui est Touché ?
Tu es curieux de savoir qui tombe malade ? Eh bien, il s'avère que la majorité des cas concernent des hommes avec un âge médian de 26 ans. Parmi les cas confirmés, une part importante sont des enfants de moins de 15 ans, tandis que le groupe d'âge de 16 à 49 ans représente la plupart des cas.
Durant la deuxième phase des épidémies, l'accent a changé. Il est devenu clair que les jeunes et les adultes étaient surtout touchés, particulièrement dans les groupes qui ont tendance à partager des interactions sociales proches.
La Propagation Urbaine
Kinshasa est une ville animée avec plus de 17 millions d'habitants, ce qui en fait un spot parfait pour qu'un virus se propage. Bien qu'il n'y ait pas eu d'augmentation du monkeypox lors de l'épidémie mondiale précédente, la ville fait maintenant face à une situation complètement différente. La transmission rapide de personne à personne a surpris les experts de la santé, et ils prennent note.
Avant, les cas en RDC étaient généralement des incidents isolés causés par des animaux. Maintenant, cependant, les responsables de la santé soupçonnent que le contact entre humains, surtout dans des environnements Urbains bondés, joue un rôle clé dans cette nouvelle épidémie.
Enquête sur la Propagation
Les responsables de la santé ont examiné de plus près les épidémies à Kinshasa. Des cas ont été enregistrés de janvier 2023 à septembre 2024, fournissant aux chercheurs une mine de données à analyser. Les équipes ont collecté des échantillons de cas suspects, qui ont ensuite été testés pour confirmer la présence du monkeypox.
Ce processus incluait l'examen d'infos démographiques, comme l'âge et le sexe, mais malheureusement, ne couvrait pas toujours des détails cruciaux comme les facteurs de risque ou les antécédents de santé détaillés. De plus, tous les cas n'ont pas été suivis au fil du temps, ce qui peut compliquer la compréhension de l'ensemble de la situation.
L'Enquête sur le Monkeypox
Dans leur enquête, les chercheurs ont découvert que le virus monkeypox circulait à Kinshasa depuis un moment. Il y avait des grappes de cas liées aux deux sous-clades. Le premier ensemble était sporadique, indiquant des introductions individuelles d'autres zones.
Cependant, une fois juillet 2024 arrivé, le nombre de cas a commencé à grimper rapidement, suggérant que le virus commençait à se propager sans contrôle. C'est là que le mystère devient un peu plus intrigant.
Premiers Cas et Piste de Contact
Les chercheurs ont identifié de petites grappes de cas remontant à août et septembre 2023. Dans un cas, un homme adulte voyageant de Mai-Ndombe à Kinshasa a amené le virus, le transmettant aux personnes avec qui il était en contact. Cela incluait des travailleurs de la santé et des membres de la famille. C'était comme un jeu de dominos mais avec un joueur plutôt indésirable-le virus monkeypox.
Ces premières grappes montrent qu'il y avait effectivement des transmissions de personne à personne bien avant que les plus grosses épidémies ne commencent.
Le Passage aux Centres Urbains
Les données épidémiologiques suggèrent que les deux sous-clades ne sont plus seulement des phénomènes ruraux. Les centres urbains comme Kinshasa deviennent des foyers pour le monkeypox. Les démographies des personnes infectées ont également changé, ce qui inquiète les responsables de la santé.
Au début, le virus touchait principalement des enfants dans des zones rurales. Maintenant, il semble frapper des adultes, en particulier ceux dans des environnements où le contact personnel proche est courant, comme dans les réseaux sexuels.
Le Rôle des Réseaux Sexuels
Fait intéressant, les données indiquent que l'interaction accrue entre les individus est un facteur majeur contribuant aux épidémies. Les experts en santé prêtent attention aux zones avec une forte concentration de travailleurs du sexe, car ces endroits pourraient faciliter la propagation du monkeypox.
La zone de santé Limete à Kinshasa a signalé le plus grand nombre de cas, ce qui suggère que cela pourrait être une zone clé pour surveiller les futures épidémies.
Analyse des Mutations
La science, c'est génial, non ? En particulier, l'analyse génomique a montré que près de 63 % des mutations durant les épidémies en cours à Kinshasa pourraient être liées à la transmission entre humains. C'est un gros deal parce que ça confirme que le virus évolue en se répandant.
Ces mutations sont causées par un processus dans la composition génétique du virus qui ne peut se produire que lors de la transmission entre humains, plutôt que de sources animales. Cela ajoute une couche supplémentaire de complexité pour comprendre comment le monkeypox se propage dans les environnements urbains.
Réponses de Santé Publique
Avec la propagation alarmante du monkeypox, les responsables de la santé publique ont intensifié leurs réponses. Les épidémies en cours ont conduit à diverses campagnes de santé et efforts de vaccination pour prévenir une autre propagation.
Des stratégies pour protéger les populations vulnérables sont en cours de développement et de mise en œuvre. Cela inclut des vaccinations pour ceux qui sont les plus à risque - et les responsables de la santé travaillent dur pour identifier qui devrait faire partie de cette catégorie "à risque".
Défis à Venir
Malgré les efforts en cours, des défis demeurent. Les systèmes de surveillance ne sont pas parfaits. Beaucoup de cas suspects pourraient ne pas recevoir le suivi approfondi qu'ils méritent. Les données recueillies lors d'une surveillance de routine pourraient manquer de détails essentiels qui pourraient aider à mieux comprendre comment le virus se propage.
Conclusion
La situation du monkeypox à Kinshasa, RDC, est un problème complexe et en évolution. L'émergence de nouveaux sous-clades, le changement démographique et la propagation urbaine du virus soulignent un défi crucial pour la santé publique.
Alors que les chercheurs et les responsables de la santé travaillent ensemble pour s'attaquer à ce virus, il est crucial de rester informé et conscient de la façon dont les dynamiques de transmission changent. Ce n'est pas juste un problème local, mais une préoccupation mondiale qui nécessite l'attention de tous.
Alors, la prochaine fois que tu entends quelqu'un parler de monkeypox, souviens-toi qu'il y a beaucoup plus que ce qui apparaît à la surface. Ce n'est pas juste un virus ; c'est une histoire d'évolution, de transmission et de lutte pour la santé publique.
Titre: Epidemiology and Phylogenomic Characterization of Distinct 2023 and 2024 Mpox outbreaks in Kinshasa, Democratic Republic of the Congo - Evidence for increasingly sustained human-to-human transmission of subclade Ia
Résumé: BackgroundMonkeypox virus (MPXV) is endemic to the Democratic Republic of the Congo (DRC), and historically has been reported in rural, forested regions with limited household and primarily zoonotic transmission. With the emergence of subclade Ib and increasing reported human-to-human transmission of MPXV we sought to characterize both the epidemiologic and genomic characteristics of confirmed mpox cases in Kinshasa, DRC, following confirmed MPXV introduction in August 2023. MethodsThis retrospective observational study leveraged demographic and case-investigation data, as well as biological samples, collected from suspected mpox cases in Kinshasa from January 2023 to September 2024 as part of routine national surveillance. Samples were tested at the Institut National de Recherche Biomedicale first by qPCR to confirm MPXV, and subsequently sequenced for genomic analysis for those samples with a cycle threshold value
Auteurs: Tony Wawina-Bokalanga, Sydney Merritt, Eddy Kinganda-Lusamaki, Daan Jansen, Megan Halbrook, Elisabeth Pukuta-Simbu, Áine O’Toole, Emmanuel Hasivirwe Vakaniaki, Rilia Ola-Mpumbe, Papy Kwete-Mbokama, Prince Akil-Bandali, Cris Kacita, Ange Ponga-Museme, Nelson Mapenzi-Kashali, Adrienne Amuri-Aziza, Olivier Tshiani-Mbaya, Princesse Paku-Tshambu, Pedro HLF Dantas, Tessa de Block, Emmanuel Lokilo, Chloé Muswamba, Jean-Claude Makangara-Cigolo, Gradi Luakanda, Christian Ngandu, David J. Kelvin, Catherine Pratt, Ahidjo Ayouba, Sofonias Tessema, Nicaise Ndembi, Antonio Mauro Rezende, Eric Delaporte, Dieudonné Mwamba, Lorenzo Subissi, Laurens Liesenborghs, Nicole A. Hoff, Martine Peeters, Nicola Low, Steve Ahuka-Mundeke, Jean-Jacques Muyembe-Tamfum, Anne W. Rimoin, Jason Kindrachuk, Koen Vercauteren, Andrew Rambaut, Placide Mbala-Kingebeni
Dernière mise à jour: 2024-11-16 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.15.24317404
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.15.24317404.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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Liens de référence
- https://forge.ird.fr/transvihmi/nfernandez/GeVarLi
- https://czid.org/
- https://github.com/artic-network/artic-mpxv-nf
- https://clinical.goldstandarddiagnostics.com/
- https://github.com/inrb-labgenpath/DRC_MPXV_Genomic_Surveillance
- https://github.com/aineniamh/squirrel
- https://www.statista.com/statistics/1218259/largest-cities-in-africa/