Espoir pour la maladie à prions : un nouveau médicament montre des promesses
Un nouveau traitement pour la maladie à prions offre de l'espoir aux patients et aux chercheurs.
Juliana E Gentile, Taylor L Corridon, Dimas Echeverria, Fiona E Serack, Zachary E Kennedy, Corrie L Gallant-Behm, Matthew R Hassler, Garth Kinberger, Nikita G Kamath, Katherine Y Gross, Yuan Lian, Rachael Miller, Kendrick DeSouza-Lenz, Michael Howard, Kenia Guzman, Nathan Chan, Daniel T Curtis, Kevin Fettes, Marc Lemaitre, Gregg Cappon, Aimee L Jackson, Ken Yamada, Julia F Alterman, Alissa A Coffey, Eric Vallabh Minikel, Anastasia Khvorova, Sonia M Vallabh
― 6 min lire
Table des matières
La Maladie à prions, c’est une condition cérébrale qui peut causer des dégâts graves et mortels. C’est compliqué parce que ça vient d'une mauvaise version d'une protéine appelée protéine prion (ou PrP pour les intimes). Quand ces protéines se comportent mal et se plient mal, ça crée une série de problèmes qui mènent à la mort des cellules cérébrales. Cette maladie est non seulement difficile à traiter mais aussi impossible à guérir pour l’instant.
Tu as peut-être entendu parler de la maladie de la vache folle, non ? C’est un type de maladie à prions ! Chez les humains, les maladies à prions incluent la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) et quelques autres. Un des plus gros soucis, c’est qu’une fois que les symptômes apparaissent, il est souvent trop tard pour un traitement efficace, et les patients partent souvent plus tôt que prévu.
Les coupables derrière la maladie à prions
Le gène responsable de la protéine prion chez les humains s’appelle PRNP. Quand ce gène part en vrille et produit le prion mal replié, ça déclenche une cascade de problèmes dans le cerveau. Le corps a du mal à se débarrasser de ces protéines rebelles, donc elles s'accumulent dans le cerveau et causent des dommages au système nerveux.
Beaucoup de scientifiques pensent que si on pouvait réduire la quantité de ces protéines malveillantes, ça pourrait aider à traiter ou à retarder l'apparition de la maladie. Plusieurs études laissent entendre que cibler efficacement la protéine prion pourrait être un bon moyen de lutter contre la maladie à prions.
La percée dans la recherche
La recherche récente s'est concentrée sur un type de médicament connu sous le nom de siRNA - ça veut dire petit ARN interférent. Le siRNA aide à réduire la quantité de protéine prion dans le corps, mais il y a un nouveau twist : les chercheurs expérimentent maintenant un type spécial de siRNA appelé "siRNA divalent." Pense à ça comme une version super-héros de l'original !
Ce nouveau siRNA divalent est conçu pour être plus efficace pour cibler et réduire les niveaux de protéine prion dans le cerveau. Comment ça marche ? En gros, ça se lie à l’ARN nuisible, guidant le mécanisme cellulaire pour diminuer les niveaux de ces protéines embêtantes.
Dans des tests en laboratoire avec des souris, ce nouveau candidat médicament a pu prolonger significativement la vie de ceux atteints de la maladie à prions. C’est comme si on trouvait un nouvel outil dans une boîte à outils pour réparer un vieux problème !
Comment fonctionne le siRNA divalent
Alors, comment ça marche ce siRNA fancy ? Le siRNA normal s'attrape à l'ARN et aide à le découper. Notre siRNA divalent spécial a un avantage en plus. Imagine ça comme une épée à double tranchant ; ça se fixe encore mieux et reste plus longtemps dans le cerveau.
Quand les scientifiques ont testé ce nouveau médicament sur des souris avec la maladie à prions, ils ont constaté qu'il réduisait les niveaux de protéine prion de manière incroyable. Après juste une dose, le niveau de protéine était réduit tellement que ça semblait presque comme si les souris étaient normales. Bon, peut-être pas tout à fait normales, mais tu vois l'idée !
Tests sur des souris
Les souris traitées avec le siRNA divalent ont montré une augmentation considérable du temps de survie comparé à celles qui n'ont pas reçu de traitement. Visualise ça : pendant que les souris non traitées attendaient avec la maladie à prions, les souris traitées profitaient d'une version prolongée de leur vie.
Bien sûr, les scientifiques ne tiraient pas à l'aveugle ; ils surveillaient tout attentivement. Ils ont vu des améliorations dans le poids et les niveaux d'activité des souris traitées, ce qui suggère que ce traitement peut offrir une meilleure qualité de vie même face à une maladie difficile.
Le chemin à suivre
Alors qu'essayer le siRNA sur des souris est impressionnant, il y a toujours une étape suivante à considérer. Comment ça va marcher chez les humains ? C’est la question à un million de dollars ! Les chercheurs sont optimistes et travaillent actuellement sur des plans pour tester ça chez des personnes diagnostiquées avec une maladie à prions.
Avant de commencer à faire la fête pour célébrer un remède, il est important de se rappeler qu'il reste un long chemin à parcourir. Ils doivent s'assurer que le médicament est sûr et efficace chez les humains – personne n’aime être un cobaye pour un nouveau traitement !
Dosage et administration
Une des premières choses qu'ils ont découvertes, c'est comment administrer ce médicament. La méthode principale est par des injections dans le Liquide céphalorachidien (c’est le liquide qui entoure et protège le cerveau et la moelle épinière). Ça aide le médicament à aller droit là où il en a besoin.
Ils ont aussi expérimenté avec différents régimes de dosage pour trouver la manière la plus efficace de livrer le médicament. Les premiers tests ont montré que le fait de donner le médicament plusieurs fois augmentait son efficacité. Plus on est de fous, plus on rit, non ?
L'avenir du traitement
Maintenant qu'ils ont fait ces progrès, la prochaine étape est de rassembler plus d'infos sur comment le médicament va fonctionner chez différentes personnes. Ils veulent s'assurer qu'il reste efficace et peut être donné en toute sécurité à une large variété de patients.
Cette aventure ne concerne pas seulement un médicament mais ouvre la porte à d'autres types de maladies neurodégénératives. Si le siRNA divalent 2439-s4 finit par faire ses preuves chez les humains, ça pourrait ouvrir la voie à des traitements similaires pour des maladies comme Alzheimer ou la maladie de Huntington.
Conclusion
Le développement du siRNA divalent 2439-s4 est un grand pas en avant dans la course contre la maladie à prions. Même si on est encore au début, la promesse montrée dans les modèles animaux et le potentiel d’application humaine est un excitant phare d'espoir pour ceux touchés par les maladies à prions.
Donc, même si on ne sort pas encore les confettis, on peut dire que les chercheurs sont sur quelque chose de gros. Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Peut-être qu’on partagera rapidement des histoires de traitements réussis. Après tout, si on peut apprendre de nouveaux tours à un vieux chien, peut-être qu'on peut apprendre quelques astuces à un vieux cerveau aussi !
Titre: Divalent siRNA for prion disease
Résumé: Pharmacologic lowering of PrP expression is efficacious against prion disease in animal models and is now being tested clinically. 50% lowering of PrP increases both survival time and healthy life in prion-infected mice, but does not prevent symptom onset nor halt disease progression. Additional drug candidates should seek to reduce PrP expression to even lower levels. Divalent siRNA is a novel oligonucleotide drug modality with promising potency, durability, and biodistribution data in preclinical models, inspiring us to seek in this technology a new drug candidate for prion disease. Here, we first identify a tool compound against the mouse PrP gene and establish the efficacy of PrP-lowering divalent siRNA in prion-infected mice. We then introduce humanized transgenic mouse lines harboring the full non-coding sequence of the human PrP gene as tools for identifying human sequence-targeted drugs. We identify a highly potent siRNA sequence against the human PrP gene and determine that a chemical scaffold incorporating extended nucleic acid and a 3' antisense tail unmatched to the RNA target yields superior potency. We nominate PrP-lowering divalent siRNA 2439-s4 as a new drug candidate for human prion disease.
Auteurs: Juliana E Gentile, Taylor L Corridon, Dimas Echeverria, Fiona E Serack, Zachary E Kennedy, Corrie L Gallant-Behm, Matthew R Hassler, Garth Kinberger, Nikita G Kamath, Katherine Y Gross, Yuan Lian, Rachael Miller, Kendrick DeSouza-Lenz, Michael Howard, Kenia Guzman, Nathan Chan, Daniel T Curtis, Kevin Fettes, Marc Lemaitre, Gregg Cappon, Aimee L Jackson, Ken Yamada, Julia F Alterman, Alissa A Coffey, Eric Vallabh Minikel, Anastasia Khvorova, Sonia M Vallabh
Dernière mise à jour: 2024-12-09 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.05.627039
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.05.627039.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.