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# Physique # Instrumentation et détecteurs

Enquête sur des électrons rapides avec le détecteur Timepix3

Les scientifiques étudient les électrons rapides pour comprendre le comportement des particules et l'anomalie d'ATOMKI.

Babar Ali, Zdeněk Kohout, Hugo Natal da Luz, Rudolf Sýkora, Tomáš Sýkora

― 6 min lire


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T'as déjà pensé à ce qui se passe quand des petites particules appelées Électrons se baladent comme si c'était chez eux ? Eh bien, les scientifiques essaient de comprendre ça. Ils utilisent un appareil spécial appelé détecteur Timepix3. Ce travail de détective implique de regarder des électrons qui bougent super vite—genre, entre 1 et 1,5 million d'électrons-volts. Stylé, non ?

C’est quoi le plan ?

Le but principal, c'est d’étudier comment ces électrons rapides se comportent quand ils traversent une fine couche de Silicium—un matériau qui est plutôt doué pour récupérer des info sur ces petites particules. Pour générer ces électrons, les scientifiques utilisent une petite source radioactive et un outil qui fait un peu le videur dans une boîte de nuit, en laissant passer seulement les électrons avec certaines Énergies.

La config géniale

Imagine ça : y'a une source radioactive qui lâche des électrons, et un super videur (un monochromateur magnétique) qui laisse passer que certains électrons pour le détecteur. Le videur est contrôlé par un courant, qu’on peut ajuster pour laisser passer des électrons avec des énergies spécifiques. Un peu comme régler le volume de ta playlist préférée.

Quand les électrons s'échappent enfin dans le détecteur, ils laissent une trace. Le Timepix3 peut déterminer où ces électrons sont passés et combien d'énergie ils ont après leur petite aventure.

Ce qu’on a fait

Dans nos expériences, on a observé des électrons choisis pour avoir soit 1 soit 1,5 MeV d'énergie. On a bien regardé comment ils déposaient leur énergie dans le capteur de silicium en le traversant. Beaucoup des résultats étaient soutenus par des simulations informatiques, donc on a pu comparer ce qu’on observait avec ce qu’on s’attendait à voir.

Pourquoi c'est important

C'est pas juste une expérience scientifique pour s'amuser. On essaie d'enquêter sur un truc appelé l'anomalie ATOMKI, qui est un comportement étrange vu chez certaines particules. En mesurant les électrons et leurs cousins amicaux, les positrons, on veut en apprendre plus sur ce mystère.

Le détecteur

Alors, c'est quoi ce détecteur Timepix3 ? Imagine-le comme une super caméra intelligente qui peut prendre des photos de ce qui se passe quand ces électrons le traversent. Chaque petit pixel dans le détecteur peut mesurer l'énergie et le timing des signaux qu'il reçoit quand des particules passent. Pense à un jeu de dodgeball high-tech—chaque fois qu'une particule touche, le détecteur le note.

Le voyage des électrons

Avant d’atteindre le détecteur, les électrons passent par ce videur (le monochromateur), qui se trouve dans une chambre à basse pression—comme un sac sous vide. Quand ils sortent, ils passent par une fine fenêtre et, tadam, ils sont libres ! La config produit plein d'électrons avec des énergies allant de 0,4 à 1,8 MeV, et on en a le plus à 1 MeV.

Vérification de la source

Tout comme un chef vérifie sa recette, on a aussi vérifié que notre source d'électrons fonctionnait bien. L'énergie des électrons sortants devait correspondre à nos attentes. Donc, on a utilisé un autre détecteur de silicium pour s’assurer que tout était en ordre. Si ça l’était pas, on aurait pu avoir une recette pour le désastre.

Trouver l'énergie

Quand on a mesuré l'énergie des électrons, on a découvert un truc cool : même s'ils sont censés avoir une énergie spécifique, ils ne le montrent pas toujours. C'est à cause d'un phénomène appelé diffusion, qui veut juste dire que les électrons changent un peu de direction en rebondissant. Donc, ils pourraient nous donner moins d'énergie que prévu.

Observer les traces

Au fur et à mesure que les électrons traversent le silicium, ils laissent des traces derrière eux. Ces traces peuvent devenir un peu ondulées à cause de tous les rebonds. Plus il y a de diffusion, moins les traces sont linéaires. C’est comme essayer de marcher en ligne droite dans une pièce bondée. Parfois, tu peux pas t’empêcher de te tortiller.

Bon moment avec les simulations

Pour être sûrs qu'on n'imaginait pas des choses, on a fait des simulations informatiques qui reflétaient nos expériences. On voulait voir si ce qu'on mesurait correspondait à ce que les simulations prédisaient. Il se trouve que c'était plutôt proche ! Donc, on sait que notre simulation n'est pas juste un fantasme ; elle fait un bon boulot pour prédire ce qui se passe dans la vraie vie.

Conscience spatiale

On a aussi bien regardé où les électrons atterrissaient dans le détecteur. C'est important parce que ça nous dit à quel point notre videur fonctionnait. Les résultats nous ont montré où il y avait le plus de frappes, et les simulations correspondaient presque parfaitement aux trajectoires des particules dans la réalité.

Un peu plus sur la linéarité

La linéarité est un terme fancy qu’on utilise pour décrire à quel point les traces des électrons sont droites. Si elles sont bien droites, on peut dire qu'elles ont une haute linéarité, mais si elles sont désordonnées, pas vraiment. On a remarqué que les électrons avec des énergies plus élevées laissaient généralement des traces plus droites.

Quand on a examiné l'énergie déposée dans le capteur, on a classé les traces en fonction de leur linéarité. Les traces avec une plus grande linéarité étaient plus présentes, ce qui a confirmé notre compréhension que moins de rebonds mène à des lignes plus droites.

Les résultats

Après tout notre boulot, il semble que notre détecteur et notre simulation soient fiables. L'accord entre les données qu'on a collectées et les prédictions informatiques nous montre qu'on peut faire confiance à nos méthodes. Ça pourrait nous aider quand on se penche sur des électrons à haute énergie liés au mystère ATOMKI.

En gros

En résumé, on a utilisé un détecteur Timepix3 pour étudier des électrons avec des énergies cinétiques de 1 et 1,5 MeV, essayant de résoudre des mystères sur le comportement des particules. On a comparé ce qu'on a observé à nos simulations, vérifiant que notre configuration fonctionnait comme prévu. Les résultats sont prometteurs, et ils montrent que notre approche peut nous aider à plonger plus profondément dans le monde de la physique des particules.

Alors, la prochaine fois que tu entends parler d'électrons, souviens-toi qu'ils ne sont pas juste des petites particules ; ce sont comme de petits messagers en mission, aidant les scientifiques à mieux comprendre l'univers. Et qui sait ? Cette recherche pourrait mener à des découvertes passionnantes à l'avenir !

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