Changements à long terme dans les ondes radio des blazars
Cette étude examine les variations des ondes radio dans les AGNs sur 42 ans.
Sofia Kankkunen, Merja Tornikoski, Talvikki Hovatta, Anne Lähteenmäki
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Table des matières
- C'est quoi les NGA et les Blazars ?
- Qu'est-ce qu'on a étudié ?
- Comment on a analysé les données ?
- La loi de puissance pliée et la loi de puissance simple
- Qu'est-ce qu'on a trouvé ?
- Comparaison avec d'autres données
- Problèmes avec les données d'observation
- Le facteur Bruit
- L'importance des échelles de temps
- Directions futures
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Les Noyaux Galactiques Actifs (NGA) sont parmi les objets les plus puissants et énergétiques de l'univers. Ils peuvent émettre de la lumière sur une large gamme de longueurs d'onde, y compris les ondes radio, c'est là-dessus qu'on va se concentrer. Cet article se penche sur les changements à long terme des ondes radio d'un groupe spécifique de ces NGA, mesurés à 37 GHz.
Blazars ?
C'est quoi les NGA et lesLes NGA sont des zones au centre des galaxies qui sont super actives et émettent d'énormes quantités d'énergie, souvent au point de surpasser leur galaxie hôte. Quand on observe ces objets, surtout ceux dont les jets pointent presque directement vers nous, on les appelle des blazars. Les blazars sont connus pour leurs changements rapides et lumineux, ils peuvent passer de sombre à brillant en un clin d'œil.
Qu'est-ce qu'on a étudié ?
L'étude a analysé 123 NGA sur une période incroyable de 42 ans. Les chercheurs voulaient identifier les échelles de temps typiques de variabilité dans ces sources et voir si un suivi aussi long était suffisant pour capter leur comportement au fil du temps.
Comment on a analysé les données ?
Pour comprendre la variabilité, les chercheurs ont utilisé une méthode appelée périodogramme, une façon fancy de décomposer comment la puissance (dans ce cas, la luminosité) est répartie sur différentes échelles de temps. Ils ont cherché un truc appelé un pli dans le spectre de puissance, ce qui indiquerait un changement de comportement de variabilité. Ils ont comparé deux modèles pour voir lequel collait le mieux avec les données : une loi de puissance pliée et une loi de puissance simple.
La loi de puissance pliée et la loi de puissance simple
En gros, la loi de puissance décrit à quel point les variations sont constantes. Quand on parle de loi de puissance pliée, ça veut dire que cette règle change à un certain moment, suggérant un nouveau régime de comportement dans la façon dont la luminosité varie. La loi de puissance simple, par contre, est plus directe, suggérant le même degré de variabilité sur toute la période d'observation. Les chercheurs espéraient trouver une différence marquante entre ces deux modèles, ce qui pourrait aider à révéler les échelles de temps caractéristiques des NGA.
Qu'est-ce qu'on a trouvé ?
Étonnamment, il s'est avéré que les chercheurs n'ont pu déterminer avec confiance l'échelle de temps que pour 11 des 123 sources étudiées. Ces échelles de temps tournaient autour de 1300 jours, avec des pentes de loi de puissance moyennes d'environ 2,3. Ça nous dit que la luminosité de ces sources varie lentement au fil du temps.
Cependant, il est devenu clair que 42 ans peuvent parfois ne pas suffire pour avoir une image complète. Dans certains cas, la variabilité était tellement lente ou la collecte de données si inégale qu’un suivi plus long serait nécessaire pour tirer plus de conclusions.
Comparaison avec d'autres données
Pour approfondir les résultats, les chercheurs ont comparé ces échelles de temps avec des observations précédentes faites à 43 GHz grâce à une technique appelée interférométrie à très longue base (VLBI). Cette méthode examine les détails très fins des jets émis par les NGA. Les chercheurs ont noté que parfois, la durée pendant laquelle un point lumineux (ou nœud) dans un jet était visible se corrélait bien avec l'échelle de temps caractéristique qu'ils ont observée dans leurs données radio.
Problèmes avec les données d'observation
L'étude a mis en lumière certains défis auxquels les chercheurs font face avec le suivi à long terme. Les conditions météorologiques fluctuantes peuvent interrompre les observations, entraînant des lacunes dans la collecte de données. Cet échantillonnage inégal signifie qu'il pourrait y avoir des biais dans les résultats car les sources plus lumineuses et plus actives peuvent recevoir plus d'attention que celles plus calmes.
Bruit
Le facteurEn traitant toutes ces données, l'équipe a rencontré divers types de bruit, qui peuvent masquer le vrai signal de la variabilité des NGA. En termes simples, quand tu essaies d'écouter un solo de guitare à un concert de rock, le bruit de la foule peut rendre difficile d'entendre la musique clairement. Ils ont rencontré trois types de bruit : bruit blanc (pas de corrélation), bruit de scintillement (corrélation) et bruit rouge (montrant une tendance spécifique au fil du temps). Les chercheurs ont ajusté ce bruit pour s'assurer que leurs résultats étaient aussi précis que possible.
L'importance des échelles de temps
Comprendre les échelles de temps de variabilité des NGA aide les chercheurs à en apprendre plus sur les processus sous-jacents qui causent ces changements. Ça peut éclairer des phénomènes comme les mécanismes de production d'énergie à l'œuvre dans les jets. Est-ce que les jets agissent comme des fontaines de champagne, avec des bulles d'énergie éclatant à des intervalles aléatoires, ou y a-t-il un schéma plus systématique ?
Directions futures
Les résultats de cette étude ouvrent la voie à des recherches plus approfondies. Les chercheurs prévoient de peaufiner leurs méthodes et d'ajuster leurs modèles pour obtenir des résultats plus précis, surtout en travaillant avec les données limitées disponibles.
Conclusion
Étudier la variabilité à long terme des NGA, c'est comme assembler un puzzle cosmique. Chaque observation fournit un instantané de ces systèmes dynamiques et énergétiques, nous aidant à comprendre cet univers en perpétuel changement. Bien que cette étude ait révélé des résultats intrigants, il reste encore beaucoup à apprendre sur le cosmos caché dans les ondes radio émises par les NGA.
En résumé, les variations radio à long terme des NGA représentent un domaine d'étude fascinant, rempli de défis, de surprises et de promesses de nouvelles découvertes. Tout comme essayer de suivre une série TV à plusieurs épisodes, les chercheurs reconstituent l'histoire de certains des phénomènes les plus énergétiques de notre univers, un épisode— ou dans ce cas, une observation— à la fois.
Source originale
Titre: Long-term radio variability of active galactic nuclei at 37 GHz
Résumé: We present the results of analysing the long-term radio variability of active galactic nuclei at 37 GHz using data of 123 sources observed in the Aalto University Mets\"ahovi Radio Observatory. Our aim was to constrain the characteristic timescales of the studied sources and to analyse whether up to 42 years of monitoring was enough to describe their variability behaviour. We used a periodogram to estimate the power spectral density of each source. The power spectral density is used to analyse the power content of a time series in the frequency domain, and it is a powerful tool in describing the variability of active galactic nuclei. We were interested in finding a bend frequency in the power spectrum, that is, a frequency at which the slope $\beta$ of the spectrum changes from a non-zero value to zero. We fitted two models to the periodograms of each source, namely the bending power law and the simple power law. The bend frequency in the bending power law corresponds to a characteristic timescale. We were able to constrain a timescale for 11 out of 123 sources, with an average characteristic timescale x_b = 1300 days and an average power-law slope $\beta$ = 2.3. The results suggest that up to 42 years of observations may not always be enough for obtaining a characteristic timescale in the radio domain. This is likely caused by a combination of both slow variability as well as sampling induced effects. We also compared the obtained timescales to 43 GHz very long baseline interferometry images. The maximum length of time a knot was visible was often close to the obtained characteristic timescale. This suggests a connection between the characteristic timescale and the jet structure.
Auteurs: Sofia Kankkunen, Merja Tornikoski, Talvikki Hovatta, Anne Lähteenmäki
Dernière mise à jour: 2024-12-11 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2412.08191
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2412.08191
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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