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Échanger la viande contre des légumineuses : un choix plus sain

Réduire la viande au profit des légumineuses pourrait diminuer le risque de NAFLD.

Fie Langmann, Daniel B. Ibsen, Luke W. Johnston, Aurora Perez-Cornago, Christina C. Dahm

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La maladie du foie gras non alcoolique, ou NAFLD, c'est quand y'a trop de graisse dans le foie, plus de 5% de son poids, et ça arrive sans lien avec l'alcool. C'est la maladie du foie la plus courante dans le monde, touchant environ 25% des gens. La NAFLD peut causer des problèmes plus graves comme des maladies cardiaques et peut évoluer en stéatohépatite non alcoolique (NASH), qui peut entraîner de graves problèmes hépatiques.

Facteurs de risque de la NAFLD

Certaines habitudes de vie augmentent les chances de développer la NAFLD. On peut citer :

  • Manger des régimes riches en calories, typiques des modes de vie occidentaux.
  • Être en surpoids ou obèse.
  • Ne pas être actif physiquement.
  • Fumer.

Les personnes atteintes de NAFLD ont souvent des niveaux d'enzymes hépatiques plus élevés, notamment l'alanine aminotransférase (ALT), qui sont liées à des risques de mortalité plus élevés pour diverses causes, y compris le cancer.

L'influence de la nourriture sur le changement climatique

Tu savais que ce qu'on mange peut avoir un impact sur le changement climatique ? La production alimentaire est responsable de jusqu'à 42% des émissions mondiales de dioxyde de carbone ! Pour faire face à ce problème, des experts ont élaboré des directives alimentaires durables qui encouragent davantage de produits d'origine végétale, comme les légumineuses. Bien que les légumineuses soient super pour la planète, on a peu de connaissances scientifiques sur l'impact des légumineuses seules sur la santé.

Les légumineuses sont des aliments nutritifs, riches en protéines, pauvres en graisses malsaines et riches en fibres, tout ça c'est bon pour une alimentation saine. Des études montrent que manger des légumineuses peut améliorer la santé globale comparé à des régimes riches en viande rouge et transformée, en graisses et en sucres. Des études sur des animaux indiquent également que manger des légumineuses aide le foie à brûler des graisses, ce qui pourrait réduire le risque de NAFLD. Cependant, la recherche humaine sur ce sujet reste encore rare et peu concluante.

L'importance de la substitution alimentaire

Quand les gens réduisent certains aliments, ils augmentent généralement leur consommation d'autres groupes alimentaires. Les légumineuses sont souvent utilisées comme source de protéines végétales, et les remplacer par d'autres aliments riches en protéines peut avoir différents impacts sur la santé. Par exemple, remplacer les protéines animales par des protéines végétales a été lié à des taux de mortalité plus bas. Fait intéressant, même de petites quantités de viande rouge et transformée peuvent augmenter le risque de NAFLD, tandis que la consommation de fruits de mer ou de Volaille montre des résultats mitigés.

Ça soulève un domaine d'étude intéressant : comment la substitution de viandes par des légumineuses pourrait affecter le développement de la NAFLD ou de la NASH, en tenant compte d'autres facteurs qui pourraient influencer ces associations.

Comprendre la population de l'étude

Une grande étude en cours au Royaume-Uni, connue sous le nom de UK Biobank, a invité plus de 9 millions de personnes à participer à des évaluations de santé, des enquêtes sur le mode de vie et des questionnaires alimentaires. Environ 500 000 personnes ont participé, fournissant des informations détaillées sur leurs données démographiques, leur mode de vie et leurs habitudes alimentaires.

Celles qui ont fourni plus d'un jour d'informations diététiques ont été incluses dans l'analyse pour avoir une idée plus claire de leur consommation habituelle de légumineuses. Les participants devaient également donner leur consentement pour que leurs données de santé soient utilisées.

Comment le régime a-t-il été évalué ?

Les participants ont complété un outil d'évaluation diététique appelé Oxford WebQ, qui posait des questions sur les types d'aliments consommés lors des 24 dernières heures. Il a été validé par rapport à des dossiers alimentaires plus détaillés, ce qui signifie qu'il fait du bon travail pour estimer la consommation alimentaire des gens. L'étude a spécifiquement examiné la quantité de légumineuses, de viandes rouges et transformées, de volaille et de POISSON consommés.

Le rôle du foie gras non alcoolique

Le diagnostic de la NAFLD et de la NASH utilise des codes de maladie spécifiques. Bien que les termes aient évolué, pour cette étude, les chercheurs se sont concentrés sur la NAFLD et la NASH. Les données ont été collectées à partir de registres de santé qui enregistraient les admissions à l'hôpital.

Des informations sur divers facteurs, comme la consommation moyenne de différents groupes alimentaires et les choix de mode de vie, ont été rassemblées pour ajuster l'analyse aux confusionnistes - des éléments qui pourraient influencer le résultat. Cela a inclus le suivi des âges des participants, de leur sexe, de leurs niveaux de revenus et de leurs activités physiques.

Analyse statistique

Les chercheurs ont utilisé des méthodes statistiques pour évaluer les impacts sur la santé de remplacer la viande rouge et transformée, la volaille ou le poisson par des légumineuses. Pour cela, ils ont comparé les taux de NAFLD entre ceux qui ont fait ces substitutions et ceux qui ne l'ont pas fait.

L'analyse a tenu compte d'un certain nombre de facteurs, y compris l'âge, le sexe, la localisation géographique et d'autres niveaux d'apport alimentaire, pour s'assurer que des comparaisons justes étaient faites.

Résultats clés

Parmi les participants à l'étude, beaucoup ne consommaient pas régulièrement des légumineuses. L'âge moyen des participants était d'environ 57 ans, avec un plus grand nombre de femmes impliquées. Ceux qui consommaient plus de légumineuses avaient tendance à avoir d'autres habitudes alimentaires qui semblaient plus saines, suggérant qu'ils pourraient également avoir d'autres comportements de vie positifs.

L'étude a révélé que remplacer 80 grammes de viande rouge et transformée par des légumineuses chaque semaine était lié à une légère réduction du développement de la NAFLD. Cependant, il en allait différemment pour la substitution de poisson par des légumineuses.

Fait intéressant, remplacer la volaille par des légumineuses montrait quelques avantages, mais ces résultats devenaient moins clairs en tenant compte de l'indice de masse corporelle (IMC).

Analyses secondaires et de sensibilité

Une analyse plus approfondie s'est intéressée de plus près à des groupes spécifiques de personnes consommant des légumineuses. Les chercheurs ont vérifié si augmenter la consommation de légumineuses sans substituer d'autres aliments affectait les taux de NAFLD, et la réponse était non.

Ils ont également considéré des variations comme l'inclusion ou l'exclusion de types spécifiques de légumineuses comme les pois ou le lait de soja pour voir comment ces ajustements changeaient les résultats. Les résultats sont restés similaires, indiquant que les conclusions précédentes étaient robustes.

Pourquoi est-ce important ?

Il y a encore beaucoup d'incertitudes sur les meilleurs choix alimentaires pour prévenir la NAFLD. Certaines études indiquent que manger plus de protéines animales, surtout de viande rouge et transformée, pourrait augmenter la probabilité de développer des problèmes hépatiques, tandis que les protéines d'origine végétale semblent protectrices.

Même si les associations identifiées étaient modestes, elles vont dans le sens des recommandations encourageant une alimentation plus à base de plantes. C'est significatif parce qu'avec l'absence de remède médical actuel pour la NAFLD, trouver le bon régime peut aider à prévenir la maladie.

Limitations de l'étude

Bien que l'étude ait des forces impressionnantes, y compris une grande taille d'échantillon et une collecte de données approfondie, elle a ses limites. Les participants qui choisissent de s'engager dans des études de santé mènent souvent des vies plus saines que la population moyenne, ce qui pourrait fausser les résultats. De plus, la méthode d'évaluation des régimes sur un seul jour à la fois peut ne pas capturer entièrement les habitudes à long terme.

Malgré l'utilisation de stratégies pour garantir des données plus précises en demandant aux participants de compléter plusieurs évaluations, certaines nuances dans l'apport alimentaire pourraient tout de même avoir été manquées.

Conclusion

En résumé, remplacer modérément la viande rouge et transformée ou la volaille par des légumineuses semble associé à un risque légèrement inférieur de NAFLD. Malheureusement, manger du poisson n'a pas montré les mêmes bénéfices. Alors qu'on cherche des moyens d'améliorer la santé et de lutter contre des maladies comme la NAFLD, promouvoir la consommation de légumineuses pourrait être une stratégie simple mais efficace.

Donc, la prochaine fois que tu es sur le point de commander un burger, peut-être pense à un chili de haricots copieux à la place ! Ton foie pourrait vraiment te remercier pour ça.

Source originale

Titre: Legumes as a substitute for red and processed meat, poultry, or fish, and the risk of non-alcoholic fatty liver disease in a large cohort

Résumé: BackgroundDietary recommendations have globally shifted towards promoting consumption of legumes as an environmentally friendly and healthy source of protein. This study investigated replacement of red and processed meat, poultry, or fish for equal amounts of legumes on the risk of non-alcoholic fatty liver disease (NAFLD). MethodsUK Biobank participants who completed [≥]2 dietary assessments and had complete covariate information were included in the analyses (N=124,194). Information on dietary intake was collected using two to five 24-hour dietary assessments. Incident cases of NAFLD were determined through linkage to the National Health Service registries. The rate of developing NAFLD when replacing 80 g/week of red and processed meat, poultry, or fish with legumes was estimated using multivariable-adjusted Cox proportional hazards regression. ResultsDuring follow-up (median 10.49, IQR: 10.4-10.9 years), 1201 individuals developed NAFLD. Replacing 80 g/week red and processed meat or poultry with legumes was associated with 4% and 3% lower rates of NAFLD, respectively (meat HR: 0.96, 95% CI: 0.94; 0.98; poultry HR: 0.97, 95% CI: 0.95; 0.99). Replacing 80 g/week of fish with legumes was not associated with NAFLD (fish HR: 0.98, 95% CI: 0.96; 1.01). Results did not change markedly after adjustment for BMI. ConclusionConsuming one serving of legumes weekly instead of red and processed meat or poultry was associated with a slightly lower rate of NAFLD, while consuming legumes instead of fish did not show an association with NAFLD. Further research in cohorts with higher legume consumption is needed to confirm these findings. HighlightsFood substitution models improve interpretation of studies of dietary exposures in observational studies. Replacing red and processed meat or poultry with legumes was associated with slightly lower rates of non-alcoholic fatty liver disease in the UK Biobank. No association was found when replacing fish with legumes.

Auteurs: Fie Langmann, Daniel B. Ibsen, Luke W. Johnston, Aurora Perez-Cornago, Christina C. Dahm

Dernière mise à jour: Dec 10, 2024

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.09.24315856

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.09.24315856.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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