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Transformer la santé respiratoire grâce aux outils numériques

Les outils de santé numérique promettent d'améliorer la santé respiratoire en Asie du Sud et du Sud-Est.

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La santé numérique, c’est utiliser la tech et les outils de communication pour améliorer les soins de santé et le bien-être. Ces vingt dernières années, l’utilisation des outils de santé numérique a vraiment explosé. Ces outils sont faits pour gérer les maladies et promouvoir la santé perso. Cette croissance est surtout due aux avancées technologiques qui rendent l’accès à l’info et aux services de santé plus facile.

Mais avec ces progrès, il y a aussi une inquiétude croissante concernant les Maladies respiratoires. Ça peut être des infections, comme la tuberculose, ou non transmissibles, comme l’asthme. Elles représentent une grande cause de décès prématurés et d’invalidités dans le monde, et la situation est particulièrement sérieuse en Asie, où les taux de mortalité sont élevés et la sensibilisation est faible.

Le problème des maladies respiratoires

Les maladies respiratoires sont en hausse, surtout en Asie du Sud et du Sud-Est. Cette augmentation est inquiétante car plus de gens souffrent de ces problèmes et meurent plus tôt que prévu. La sensibilisation sur ces maladies n’est pas aussi forte dans cette région par rapport à d'autres, ce qui rend le problème encore plus urgent.

Utiliser des interventions de santé numérique (ISH) pourrait être une bonne solution pour aider à gérer et réduire l'impact des maladies respiratoires. Ces interventions peuvent varier d’applis pour suivre les symptômes à des consultations à distance avec des médecins. Mais d'abord, il faut jeter un œil sur les outils de santé numérique qui existent déjà.

Le rôle de RESPIRE

Un groupe appelé RESPIRE s'est réuni pour relever ces défis de santé. Ce groupe est composé de différentes organisations et universités de pays comme le Bangladesh, le Bhoutan, l'Inde, la Malaisie, le Pakistan, l'Indonésie et le Sri Lanka, ainsi que l'Université d'Édimbourg au Royaume-Uni. L’objectif de RESPIRE est de devenir un leader dans la lutte contre les maladies respiratoires.

Ils ont plusieurs objectifs, comme cartographier les défis de santé respiratoire actuels, prioriser les interventions basées sur des preuves, et mettre en œuvre ces interventions dans des milieux à faible ressources. Les partenaires impliqués ont une solide expérience en création et déploiement d’outils de santé numérique qui fonctionnent bien dans des situations difficiles.

Le paysage actuel de la santé numérique

Pour comprendre l'état actuel des interventions de santé numérique, RESPIRE a entrepris de créer une évaluation des outils existants. Cela a impliqué d'identifier quelles technologies sont utilisées, quelles lacunes existent, et quelles opportunités il y a pour des avancées futures.

Une méthodologie de revue de portée a été utilisée. Cette approche est flexible et permet d'inclure diverses sources de données. Elle peut s'adapter au fur et à mesure que de nouvelles informations arrivent, ce qui est essentiel dans un domaine en rapide évolution comme la santé numérique.

Questions de recherche

Les principales questions guidant la revue étaient :

  1. Quels outils de santé numérique sont utilisés en Asie du Sud et du Sud-Est pour la santé respiratoire ?
  2. Ces outils répondent-ils efficacement aux besoins en santé respiratoire de la région ?
  3. Quelles recommandations peuvent être faites sur la base des résultats ?

Identifier la littérature pertinente

Pour trouver des études pertinentes, un large éventail de bases de données a été exploré, y compris Medline, Embase, et d'autres. L'objectif était de rassembler autant d'infos utiles que possible. La recherche incluait divers termes liés à la santé respiratoire et à la santé numérique, en se concentrant spécifiquement sur l'Asie du Sud et du Sud-Est.

Processus de sélection des études

Des critères d'inclusion et d'exclusion ont été établis pour affiner les études. Cela s'est basé sur la population, le concept, le contexte et le type de preuve. Les études ont été incluses si elles fournissaient des données spécifiques sur des pays d'Asie du Sud et du Sud-Est et avaient été publiées en anglais depuis 2013.

Grâce à un processus de sélection rigoureux, plus de 10 000 études ont été identifiées initialement, mais la plupart étaient jugées non pertinentes ou des doublons. Au final, 86 études ont été retenues pour l'analyse, certaines étant des projets pilotes testant de nouvelles technologies.

Résultats sur les pays et les Préoccupations de santé

La revue de portée a analysé des données provenant de 14 pays. L'Inde a été le pays avec le plus d'études, suivie de l'Indonésie et du Pakistan. La préoccupation de santé la plus significative parmi ces études était la tuberculose (TB), suivie par le sevrage tabagique et les problèmes de qualité de l'air.

La plupart des études se concentraient sur des projets pilotes, ce qui signifie qu’elles testaient des outils de santé numérique de manière limitée. Bien que ce soit important pour développer de nouvelles technologies, cela soulève aussi la crainte que beaucoup de ces projets ne parviennent pas à atteindre l'échelle nécessaire pour avoir un impact sur des populations plus larges.

Types d'interventions de santé numérique

La revue a catégorisé les interventions de santé numérique selon la classification de l'Organisation mondiale de la santé. Les outils utilisés pour les individus étaient les plus courants, suivis de ceux destinés à des services de données. Les outils pour les prestataires de soins et les gestionnaires étaient utilisés moins fréquemment.

Parmi les différentes technologies, des outils traditionnels comme les SMS et les appels restent populaires grâce à leur faible coût et leur simplicité d'utilisation, tandis que certaines études ont commencé à intégrer des technologies plus récentes, comme les chatbots alimentés par IA.

L'impact de l'IA et de l'Apprentissage automatique

L'intelligence artificielle (IA) et l'apprentissage automatique (AA) deviennent de plus en plus pertinents dans la santé numérique. Bien que de nombreuses études aient montré des résultats positifs utilisant l'IA et l'AA pour des tâches comme l'interprétation des radiographies thoraciques, il y avait des réserves sur le fait de déployer ces technologies à grande échelle sans recherches plus approfondies.

Bien que ces technologies aient un grand potentiel, il est essentiel d'établir des considérations éthiques et de transparence dans leur utilisation pour s'assurer qu'elles profitent à tout le monde de manière équitable.

Recommandations pour les interventions de santé numérique

Sur la base des résultats de la revue de portée, plusieurs recommandations ont émergé pour améliorer les interventions de santé numérique visant la santé respiratoire :

  1. Évaluer le besoin de nouveaux projets : Avant de lancer un nouveau projet pilote, évaluer si s’appuyer sur des outils existants serait plus efficace pour répondre aux besoins en santé respiratoire des communautés.

  2. Rapport systématique : Établir des indicateurs d'évaluation clairs avant de lancer des projets pour garantir un reporting fiable des résultats. Ça aidera la communauté de santé numérique à tirer des leçons précieuses.

  3. Utiliser l'IA et l'AA de manière responsable : Se concentrer sur les meilleures pratiques émergentes concernant l'utilisation éthique de l'IA et de l'AA pour maximiser leurs avantages tout en minimisant les risques.

Limitations de l'étude

Bien que la revue de portée ait fourni une solide base pour comprendre les outils de santé numérique dans la région, elle avait aussi ses limites. De nouvelles études et interventions ont peut-être émergé depuis que la recherche a été effectuée. De plus, de nombreuses interventions pourraient exister mais n'ont pas été incluses en raison d'un focus sur des pays ou types d'études spécifiques.

Conclusion

Le poids des maladies respiratoires en Asie du Sud et du Sud-Est est significatif. Les interventions de santé numérique offrent un chemin potentiel pour alléger ce fardeau, mais il faut agir. Les insights obtenus de la revue de portée fournissent un point de départ pour développer des stratégies efficaces pour améliorer la santé respiratoire dans la région.

Alors que le paysage de la santé numérique continue d'évoluer, des efforts continus pour comprendre et adapter les interventions seront cruciaux pour s'assurer qu'elles répondent efficacement aux besoins des communautés. Avec les bons outils et approches, il y a de l'espoir pour un avenir plus sain pour d'innombrables personnes dans ces régions.

Alors, gardons l'air frais et l'innovation en marche-parce que personne ne veut être à bout de souffle, littéralement et figurativement !

Source originale

Titre: Mapping Respiratory Health Digital Interventions in South and Southeast Asia: A Scoping Review

Résumé: BackgroundDigital health has progressed rapidly due to the advances in technology and the promises of improved health and personal health empowerment. Concurrently, the burden of respiratory disease is increasing, particularly in Asia, where mortality rates are higher, and public awareness and government engagement are lower than in other regions of the world. Leveraging digital health interventions to manage and mitigate respiratory disease presents itself as a potentially effective approach. This study aims to undertake a scoping review to map respiratory digital health interventions in South and Southeast Asia, identify existing technologies, opportunities, and gaps, and put forward pertinent recommendations from the insights gained. MethodsThis study used a scoping review methodology as outlined by Arksey and OMalley and the Joanna Briggs Institute. Medline, Embase, CINAHL, PsycINFO, Cochrane Library, Web of Science, PakMediNet and MyMedR databases were searched along with key websites grey literature databases. ResultsThis scoping review has extracted and analysed data from 87 studies conducted in 14 South and Southeast Asian countries. Results were mapped to the WHO classification of digital health interventions categories to better understand their use. Digital health interventions are primarily being used for communication with patientes and between patients and providers. Moreover, interventions targeting tuberculosis were the most numerous. Many old interventions, such as SMS, are still being used but updated. Artificial intelligence and machine learning are also widely used in the region at a small scale. There was a high prevalence of pilot interventions compared to mature ones. ConclusionsThis scoping review collates and synthesises information and knowledge in the current state of digital health interventions, showing that there is a need to evaluate whether a pilot project is needed before starting, there is a need to report on interventions systematically to aid evaluation and lessons learnt, and that artificial intelligence and machine learning interventions are promising but should adhere to best ethical and equity practices. Author summaryTechnology has advanced quickly, facilitating the development of digital health, that is the use of technological tools for health purposes. Digital health tools may help more people achieve better health. At the same time, respiratory diseases are becoming a growing problem, especially in Asia, where there are more deaths and diseases linked to respiratory causes than in other parts of the world. Using digital health tools may be an effective way to manage and reduce the impact of respiratory diseases in the region. To that end, this study reviewed current digital health tools in South and Southeast Asia, identified gaps and opportunities and made recommendations based on the findings. The methodology used was a scoping review, which followed standards as described by Arksey and OMalley and the Joanna Briggs Institute. It searched relevant medical databases for information. This review includes 87 studies from 14 different countries. It revealed that tuberculosis was the most targeted disease by digital health interventions and that older technologies, such as the SMS, are still being used and updated as needed. Moreover, it revealed that new technologies like artificial intelligence and machine learning are being used more frequently but in small projects and that many of the projects described are small-scale pilot projects.

Auteurs: Laura Evans, Jay Evans, Adina Abdullah, Zakiuddin Ahmed

Dernière mise à jour: 2024-12-13 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.12.24318897

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.12.24318897.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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