Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Biologie # Microbiologie

Comprendre la menace de l'APEC dans la volaille

Les bactéries APEC représentent des risques sérieux pour la santé des oiseaux et l'élevage de volailles.

Huijun Long, Jai W. Mehat, HuiHai Wu, Arnoud H. M. van Vliet, Roberto M. La Ragione

― 7 min lire


Décoder l'APEC en Oiseaux Décoder l'APEC en Oiseaux volailles. des infections APEC qui nuisent aux Des recherches montrent des infos sur
Table des matières

Escherichia coli pathogène aviaire, ou APEC, c'est un genre de bactéries qui touchent surtout les oiseaux, surtout les volailles. Ces bactéries peuvent causer plusieurs maladies, appelées colibacilloses, qui peuvent faire énormément souffrir les oiseaux et causer des pertes financières majeures pour les éleveurs de volailles. Les infections peuvent prendre plusieurs formes, comme la péricardite (inflammation autour du cœur), la pér hépatite (inflammation autour du foie), la péritonite (inflammation dans la cavité abdominale) et l'airsacculite (inflammation des sacs aériens).

En gros, APEC est un vrai casse-pieds dans le monde des oiseaux et une vraie galère pour ceux qui bossent dans l'industrie avicole. Alors, qu'est-ce qui se passe avec ces bactéries ?

Le Mystère d'APEC

Les bactéries APEC font partie d'un groupe plus large d'E. coli connu sous le nom de E. coli extra-intestinal pathogène, ou ExPEC. Ces bactéries ne sont pas celles qu'on trouve dans un bain d'oiseaux lambda ; elles sont spéciales. Elles peuvent causer des gros problèmes de santé chez les oiseaux et parfois traîner là où elles ne devraient pas être.

Les scientifiques essaient de comprendre ce qui fait le truc APEC. Un défi, c'est qu'il y a beaucoup de variations génétiques entre les différentes souches d'APEC. Cette variation complique la mise en place de méthodes de contrôle efficaces, comme des vaccins ou des médicaments.

Le Besoin de Recherche

L'industrie avicole, c'est super important, et garder les oiseaux en bonne santé, c'est essentiel pour le bien-être de tout le monde. Du coup, les chercheurs veulent creuser le sujet de la biologie d'APEC pour trouver de meilleures façons de lutter contre ces bactéries embêtantes.

C'est là que ça devient intéressant. Certains scientifiques pensent que les souches d'APEC, avec celles d'E. coli inoffensives trouvées chez les oiseaux, ont différentes manières de décomposer la nourriture (profils Métaboliques). Mais il reste encore plein de choses qu'on ne sait pas sur les différences métaboliques des isolats d'APEC.

Modèles Métaboliques à Échelle Génomique : Un Nouvel Outil

Pour résoudre le mystère d'APEC, les chercheurs utilisent des modèles métaboliques à échelle génomique (GEMs). Ces modèles sont comme un plan qui aide les scientifiques à comprendre comment les bactéries décomposent la nourriture et s'adaptent à différents environnements.

La plupart des modèles existants étaient basés sur une seule sorte d'E. coli. Ce n'est pas idéal parce qu'APEC est un groupe diversifié avec plein de souches différentes. Alors, les chercheurs ont décidé de créer un modèle complet basé sur un panel de 114 isolats d'APEC. Ils espéraient avoir une vue d'ensemble sur le métabolisme d'APEC.

Les Détails de l'Étude

Dans cette recherche, les scientifiques ont d'abord collecté des isolats d'APEC provenant d'oiseaux sains et malades. Ils ont soigneusement conservé les bactéries et les ont ensuite cultivées dans des conditions de laboratoire contrôlées pour étudier leurs caractéristiques.

Pour analyser comment ces bactéries métabolisent divers nutriments, ils ont utilisé plusieurs méthodes de test. L'une de ces méthodes était la Microarray Phénotypique Biolog, qui leur a permis d'évaluer comment différentes souches pouvaient utiliser diverses sources de carbone. Ils ont testé plein de nutriments pour comprendre les capacités métaboliques d'APEC.

Construction du GEM APEC

Les chercheurs ont extrait l'ADN des échantillons d'APEC et l'ont séquencé, créant ainsi une carte génétique complète. Ils ont ensuite utilisé des outils logiciels pour construire des modèles métaboliques basés sur cette info génétique.

En tout, ils ont identifié près de 2 000 réactions métaboliques différentes au sein des isolats d'APEC, classées en réactions de base partagées par tous les isolats et réactions accessoires uniques à certaines souches.

Les chercheurs ont ajusté ce modèle en comblant les lacunes qu'ils avaient trouvées et en éliminant les réactions inutiles. Au final, ils ont créé un GEM APEC robuste qui incluait un large éventail de réactions pertinentes pour le métabolisme d'APEC.

Performance du Modèle

Avec leur GEM APEC en main, les scientifiques pouvaient désormais faire des prédictions de croissance. Ils ont testé comment les souches d'APEC se développaient dans différentes conditions nutritives, comme le glucose et le glycérol comme sources de carbone.

Les chercheurs ont réalisé des expériences de knockout, où ils ont désactivé des gènes spécifiques dans les bactéries pour voir comment ça affectait leur croissance. Ils ont découvert que certains gènes étaient essentiels à la croissance, tandis que d'autres ne l'étaient pas. Par exemple, un gène appelé lysA était crucial pour produire de la lysine, un acide aminé important.

Comparaison d'APEC avec d'autres E. coli

Pour vérifier leur modèle, les scientifiques ont comparé leur GEM APEC avec un modèle existant basé sur une souche de laboratoire d'E. coli connue sous le nom de K-12. Ils ont constaté que, même si le modèle APEC avait certaines similitudes, il affichait aussi des caractéristiques métaboliques uniques qui reflétaient la diversité des souches d'APEC.

Phylogroupes et leurs Différences

Les chercheurs ont classé les isolats d'APEC en différents phylogroupes selon leur composition génétique. Ils ont découvert que certains groupes avaient des traits métaboliques spécifiques qui les distinguaient des autres. Par exemple, le groupe B2 avait des capacités métaboliques distinctes absentes chez d'autres groupes.

Il s'avère que ces différences de métabolisme pourraient donner un avantage compétitif à certaines souches d'APEC pour utiliser les nutriments disponibles dans leur environnement.

Le Cas Particulier du 3-Hydroxyphénylacétate

Une découverte intéressante de l'étude était la capacité de certaines souches d'APEC à utiliser un composé appelé 3-hydroxyphénylacétate (3-HPAA) comme source de nourriture. Ce composé est dérivé de la quercétine, un flavonoïde souvent trouvé dans l'alimentation des volailles.

Les chercheurs ont découvert que les souches d'APEC du phylogroupe C pouvaient prospérer sur le 3-HPAA, tandis que celles d'autres groupes avaient du mal avec. Cela indique que certaines souches d'APEC ont peut-être évolué pour utiliser certains nutriments plus efficacement que d'autres, leur donnant un avantage dans des environnements spécifiques.

La Plus Grande Image : Implications pour la Santé Aviaire

Les informations tirées de cette recherche peuvent aider les éleveurs de volailles et les vétérinaires à développer des stratégies plus efficaces pour contrôler les infections d'APEC. En identifiant des voies métaboliques spécifiques et des points faibles potentiels dans les souches d'APEC, ils peuvent mettre en place des mesures préventives ciblées, ce qui peut améliorer la santé et le bien-être des volailles.

De plus, cette étude fournit un modèle qui peut être utilisé pour d'autres bactéries qui pourraient menacer la santé animale.

Conclusion

Au final, le mystère d'APEC est complexe. Mais grâce à des outils comme les modèles métaboliques à échelle génomique, les scientifiques se rapprochent de la compréhension du fonctionnement de ces bactéries. En récoltant et en analysant des données, ils peuvent éclairer le monde caché d'APEC et aider à garder nos amis à plumes en bonne santé et heureux.

Alors, la prochaine fois que tu vois un poulet, souviens-toi qu'il y a toute une science qui se passe en coulisses pour assurer leur bien-être. Et qui aurait pensé que les bactéries pouvaient être si intéressantes ?

Source originale

Titre: Use of Genome Scale Metabolic Reconstructions of Avian Pathogenic Escherichia coli (APEC) phylogroups for the identification of lineage-specific metabolic pathways

Résumé: Avian Pathogenic Escherichia coli (APEC) are a genetically diverse pathotype primarily associated with extra-intestinal infections in birds. APEC lineages are predicted to have unique metabolic capabilities contributing to virulence and survival in the host environment. Here we present a genome-scale metabolic model for the APEC pathotype based on 114 APEC genome sequences, and lineage-specific models for the phylogroups B2, C and G based on a representative isolate for each phylogroup. A total of 1,848 metabolic reactions were predicted in the 114 APEC isolates before gap filling and manual correction. Of these, 89% represented core reactions, whilst the 11% accessory reactions were mostly associated with carbon and nitrogen metabolism. Predictions of auxotrophy were confirmed by inactivation of the conditionally essential lysA and the non-essential potE genes. The APEC metabolic model outperformed the E. coli K-12 iJO1366 model in the Biolog Phenotypic Array platform. Sub-models specific for phylogroups B2, C and G predicted differences in the metabolism of 3-hydroxyphenylacetate (3-HPAA), a phenolic acid derived from the flavonoid quercetin, which is commonly added to poultry feed. Two 3-HPAA associated reactions/genes distinguished APEC phylogroup C from APEC phylogroups B2 and G, and 3-HPAA supported the growth of APEC phylogroup C in minimal media, but not phylogroups B2 and G. In conclusion, we have constructed genome-scale metabolic models for the three major APEC phylogroups B2, C and G, and have identified a metabolic pathway distinguishing phylogroup C APEC. This demonstrates the importance of lineage- and pathotype-specific metabolic models when investigating genetically diverse microbial pathogens. IMPACT STATEMENTAvian Pathogenic Escherichia coli (APEC) are the cause of colibacillosis in poultry, which results in a significant economic burden to the poultry industry, and strongly affects the health and welfare of flocks. APEC isolates show a high level of genetic diversity, which complicates diagnostics, epidemiology and the design of prevention and treatment strategies. In this study we have used genome sequences derived from 114 APEC isolates to investigate their metabolic capabilities, and define the metabolic diversity of APEC within a generalised APEC metabolic model, and lineage-specific metabolic models. These models have been interrogated to find unique pathways that can be targeted for the development of anti-APEC treatments, and one such metabolic pathway was identified as a proof of principle. This approach shows great promise for the design of future strategies to prevent and deal with APEC infections, and can be adapted to other genetically diverse microbial pathogens.

Auteurs: Huijun Long, Jai W. Mehat, HuiHai Wu, Arnoud H. M. van Vliet, Roberto M. La Ragione

Dernière mise à jour: Dec 21, 2024

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.20.629819

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.20.629819.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Articles similaires