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# Physique # Instrumentation et détecteurs # Physique des hautes énergies - Expériences

Test des diodes à avalanche à faible gain en physique des hautes énergies

Des recherches montrent que les LGADs fonctionnent bien malgré l'exposition aux radiations dans les expériences de collisionneurs.

C. Beirão da Cruz e Silva, G. Marozzo, G. Da Molin, J. Hollar, M. Gallinaro, M. Khakzad, S. Bashiri Kahjoq, K. Shchelina

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Tests de radiations sur Tests de radiations sur les LGADs collideurs. analysé pour la performance des Impact des radiations sur les LGADs
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Les Diodes à avalanche à faible gain (LGAD) sont des dispositifs spéciaux utilisés dans les expériences de physique des particules, surtout dans les colliders de protons comme le Grand collisionneur de hadrons (LHC). Elles sont conçues pour détecter des signaux super faibles rapidement et précisément. Pense à elles comme les coureurs rapides d'une compétition d'athlétisme, capables de prendre des décisions en une fraction de seconde.

Avec l'augmentation des collisions dans les expériences, il y a besoin de meilleurs dispositifs de chronométrage qui peuvent distinguer les événements réels du bruit de fond. C'est là que les LGAD entrent en jeu. Elles permettent aux scientifiques de faire des mesures précises des Collisions de protons, ce qui peut ensuite nous aider à en apprendre plus sur les blocs fondamentaux de l'univers.

Le défi de la radiation

Un des plus gros défis pour les LGAD, c'est leur environnement. Elles sont généralement placées très près des faisceaux de protons, ce qui veut dire qu'elles sont exposées à beaucoup de radiation. Cette radiation peut endommager les dispositifs et altérer leurs performances. L'environnement de radiation autour de ces détecteurs est non seulement puissant mais aussi inégal. Certaines parties du détecteur peuvent recevoir beaucoup plus d'énergie que d'autres, ce qui crée une situation complexe que les scientifiques doivent mieux comprendre.

La mise en place des tests

Pour étudier comment les LGAD réagissent à ce genre de radiation non uniforme, une série de tests a été réalisée en utilisant des protons à haute énergie. Les scientifiques ont pris des dispositifs LGAD et les ont bombardés avec des protons de 24 GeV/c. Ils ont utilisé des méthodes spéciales pour s'assurer que la radiation délivrée aux LGAD n'était pas uniforme. Cela signifie qu'un côté du dispositif peut recevoir beaucoup plus de protons que l'autre, simulant les vraies conditions qu'elles rencontreraient dans un collider.

Les dispositifs ont été produits par une fondation de recherche spécialisée dans ces composants de haute technologie. Chaque LGAD a une série de petites zones, appelées pixels, qui peuvent être testées individuellement. Les scientifiques ont placé les dispositifs dans une installation spéciale au CERN, connue sous le nom d'installation IRRAD, qui génère de puissants faisceaux de protons.

Mesurer la performance

Après l'irradiation des LGAD, les scientifiques ont réalisé divers tests pour voir à quel point elles fonctionnaient bien. Ils ont examiné deux propriétés principales : le courant (la quantité d'électricité que le dispositif pouvait supporter) et la capacitance (la Capacité de stocker l'énergie électrique). Avant et après l'exposition à la radiation, ils ont soigneusement mesuré les dispositifs pour voir comment la radiation avait changé leur performance.

Ils voulaient savoir si ces dispositifs pouvaient toujours fonctionner sous des conditions aussi difficiles ou s'ils seraient aussi utiles qu'une voiture avec un pneu crevé. Les chercheurs ont gardé les LGAD au frais pendant les tests, à environ moins vingt degrés Celsius, pour s'assurer que les résultats étaient cohérents et fiables.

Tests de courant et de capacitance

Pendant la phase de test, les chercheurs ont mesuré le courant circulant à travers les LGAD à différents niveaux de tension. Avant l'exposition à la radiation, les dispositifs se comportaient de manière assez prévisible ; quand on appliquait une tension, le courant augmentait régulièrement. Cependant, après avoir été exposés à la radiation, le scénario a changé. Certains pixels ont continué à montrer une nette augmentation du courant, signifiant qu'ils étaient toujours fonctionnels, tandis que d'autres affichaient une réponse plus lente, indiquant des dommages.

Les scientifiques ont également examiné la capacitance, qui est importante pour le traitement des signaux par ces dispositifs. Ils ont constaté que les dispositifs non irradiés avaient un comportement clair, tandis que les irradiés montraient des altérations après avoir été bombardés par des protons. C'est un peu comme découvrir que le grille-pain ne grille plus aussi bien après avoir été tombé sur le sol de la cuisine !

Que se passe-t-il avec les pixels ?

Les LGAD ont des pixels qui reçoivent des doses de radiation différentes. Certains pixels peuvent recevoir une bonne dose de radiation, tandis que d'autres n'en reçoivent qu'un petit goût. Après l'exposition à la radiation, on a constaté que tous les pixels atteignaient une tension opérationnelle à ou en dessous de 90 volts. Cela signifie que les LGAD pouvaient toujours fonctionner même après avoir subi des doses variées de radiation.

Pour les pixels qui ont reçu moins de radiation, ils ont commencé à approcher la défaillance après 200 volts. C'est comme ce moment dans un jeu vidéo où tu es proche du boss final mais que tu as juste besoin d'un peu plus de puissance pour terminer le niveau.

Trouver un point de fonctionnement commun

Fait intéressant, les chercheurs ont découvert qu'il est possible de trouver un voltage opérationnel commun même avec une différence significative d'exposition à la radiation. Cela signifie que tous les pixels différents peuvent être exploités de manière sûre et efficace, même s'ils ont connu des niveaux de radiation variés.

Imagine essayer de régler le thermostat pour un groupe de personnes, chacune ayant des préférences de température différentes. Les scientifiques ont réussi à trouver une température sur laquelle tout le monde pouvait s'accorder, malgré les différences—assez impressionnant !

Le rôle de la Couche de Gain

Un aspect important des LGAD est la présence d'une couche spéciale appelée la couche de gain. Cette couche aide à amplifier les signaux que les dispositifs détectent. Cependant, la radiation peut causer la perte de certains atomes de cette couche, diminuant son efficacité. En mesurant le courant et la tension, les chercheurs peuvent déterminer combien de cette couche de gain reste fonctionnelle après l'exposition à la radiation.

L'étude a révélé une relation claire entre la dose de radiation et la perte de cette couche. À mesure que la dose de radiation augmentait, l'efficacité de la couche de gain diminuait. C'est comme réaliser que ton parfum de glace préféré a un peu fondu au soleil—il est toujours là, mais ce n'est pas tout à fait le même !

Importance des mesures de timing

Le timing est crucial dans les expériences de physique des hautes énergies. Cela permet aux chercheurs de distinguer entre les événements réels et le bruit de fond provenant de plusieurs collisions se produisant en même temps. Les LGAD doivent non seulement détecter les signaux, mais aussi le faire rapidement et précisément. Sinon, les données collectées seront moins précieuses, comme essayer de lire un livre avec les pages qui volent au vent.

Application dans les colliders

Alors que le LHC se prépare pour sa prochaine phase, comprendre comment les LGAD fonctionnent sous ces conditions difficiles devient encore plus vital. Le besoin de mesures rapides et précises dans la détection des protons en avant à des colliders de haute énergie signifie que les performances des LGAD joueront un rôle important dans les découvertes futures.

Cette recherche sur les LGAD infusés de carbone ouvre des voies pour d'autres études et applications. Si les scientifiques peuvent peaufiner ces dispositifs pour qu'ils fonctionnent de manière optimale sous les conditions sévères qu'ils rencontrent, cela pourrait conduire à des avancées significatives en physique des particules.

Conclusion

Pour résumer, les tests des LGAD infusés de carbone ont montré que ces dispositifs pouvaient encore fonctionner raisonnablement bien même après avoir été bombardés par des protons à haute énergie. Bien que la radiation affecte leurs performances, les chercheurs ont trouvé un moyen de trouver un voltage opérationnel commun pour plusieurs pixels malgré leurs différents niveaux d'exposition. Cette recherche est cruciale pour améliorer les méthodes de détection dans les futures expériences de physique des hautes énergies.

Donc la prochaine fois que tu penses aux LGAD, souviens-toi qu'elles sont comme des champions essayant de donner le meilleur d'elles-mêmes, même lorsque les enjeux sont élevés. Avec des études et des améliorations continues, ces dispositifs pourraient aider les physiciens à explorer des mystères encore plus profonds de notre univers. Et comme on dit dans la science, chaque découverte est à un expérience près !

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