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Enquête sur les origines des éléments lourds dans les supernovae

La recherche explore comment les collapsars et les supernovae contribuent à la formation d'éléments.

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L'étude des Supernovae, surtout celles de type Ic-BL, est un domaine super intéressant en astronomie. Une question clé est de savoir où se forment les éléments plus lourds que le fer. Les scientifiques veulent surtout savoir si ces éléments viennent des fusions de stars à neutrons ou si d'autres explosions, comme les Collapsars, peuvent aussi les créer. Récemment, la lumière d'un événement marquant, GW170817, a suggéré que les fusions de stars à neutrons pourraient produire des quantités significatives de matière nécessaire à la Formation d'éléments.

C'est quoi les collapsars ?

Les collapsars sont des étoiles massives qui s'effondrent sous leur propre gravité, ce qui mène à la formation de trous noirs. Pendant leur effondrement, elles peuvent produire des explosions puissantes, appelées sursauts gamma, qui pourraient être liées à la formation d'éléments. Quand ces étoiles massives explosent, elles peuvent créer des flux de matière qui peuvent mener à la synthèse de divers éléments.

Le rôle des supernovae

Les supernovae sont les morts explosives des étoiles. La catégorie des supernovae de type Ic-BL est particulièrement intéressante parce que ces événements pourraient être associés aux collapsars. Contrairement aux supernovae typiques, ces explosions ont des lignes larges dans leurs spectres lumineux, indiquant de grandes vitesses et des propriétés uniques. Les scientifiques pensent que ces explosions pourraient potentiellement enrichir leur environnement avec de nouveaux éléments.

Découvertes récentes

Des études récentes se sont concentrées sur les Courbes de lumière d'un groupe de supernovae pour évaluer la présence d'éléments lourds. En analysant 25 supernovae de type Ic-BL, les chercheurs ont essayé de déterminer combien de matière est produite pendant ces événements. Il est crucial de comprendre si les signatures de la formation d'éléments apparaissent dans ces explosions. La première étude systématique de ces supernovae a été motivée par la lumière infrarouge persistante observée dans GW170817.

Les données obtenues du Zwicky Transient Facility et d'autres télescopes ont été analysées pour comparer la luminosité et le comportement de différentes supernovae. Les résultats ont montré que les courbes de lumière de certains modèles sans éléments lourds s'adaptaient mieux que celles supposant une production d'éléments lourds.

Formation des éléments

Le processus qui est censé créer des éléments plus lourds que le fer est connu sous le nom de processus de capture rapide de neutrons, ou r-process. Ce processus nécessite des conditions spécifiques, et les scientifiques ont débattu des lieux astrophysiques capables de le soutenir. Au départ, les supernovae à effondrement de cœur étaient considérées comme des sites possibles pour le r-process, mais les simulations ont montré que ces conditions sont peu probables. En revanche, les fusions de stars à neutrons et les collapsars ont émergé comme des candidates prometteuses pour ces processus.

L'importance des courbes de lumière

Les courbes de lumière, qui montrent comment la luminosité d'une supernova change au fil du temps, donnent un aperçu des caractéristiques de l'explosion. En examinant les courbes de lumière des supernovae, les chercheurs peuvent inférer la quantité de matière produite. Comparer les observations optiques et infrarouges aide les scientifiques à comprendre si les collapsars peuvent synthétiser les éléments lourds que nous observons dans l'univers.

Sélection des échantillons

Pour étudier ces explosions stellaires, les chercheurs se sont concentrés sur un ensemble de supernovae de type Ic-BL. L'objectif était de rassembler des données de divers télescopes pour développer une compréhension robuste de leurs caractéristiques. Le Zwicky Transient Facility a joué un rôle crucial dans l'identification de ces supernovae, permettant des observations de suivi de leurs courbes de lumière.

Campagnes d'observation

Des observations ont été menées en utilisant plusieurs télescopes, y compris l'Observatoire de Palomar. Divers instruments ont capturé des données dans les bandes optiques et infrarouges. L'analyse a impliqué des études photométriques pour déterminer la luminosité et les changements de couleur au fil du temps. La méthodologie s'est concentrée sur la collecte de données fiables pour s'assurer que les résultats pouvaient être comparés aux modèles théoriques.

Modèles théoriques

Des modèles théoriques ont été développés pour décrire les courbes de lumière attendues provenant de supernovae enrichies en éléments lourds. En simulant ces explosions, les scientifiques pouvaient prédire comment la lumière évoluait au fil du temps. Comparer ces prédictions avec les observations réelles permet aux chercheurs d'évaluer si les modèles décrivent avec précision les événements réels.

Résultats de l'analyse

L'analyse a révélé que de nombreuses supernovae ne montraient pas de preuves claires d'enrichissement par le r-process. Les courbes de lumière suggéraient que les modèles supposant l'absence d'éléments lourds s'adaptaient mieux à plusieurs événements. Cela soulève des questions sur le rôle des collapsars dans la synthèse des éléments lourds.

Observations futures

Les observations de ces supernovae continueront à jouer un rôle crucial dans la compréhension de la formation des éléments. Bien que les résultats actuels ne suggèrent pas de preuves convaincantes d'éléments lourds, de futures observations avec des télescopes plus avancés pourraient apporter de nouveaux éclairages. Des instruments capables d'observations infrarouges plus profondes pourraient aider à identifier des signatures subtiles d'enrichissement par le r-process qui ont été précédemment négligées.

Conclusion

L'investigation des collapsars et des supernovae de type Ic-BL est un aspect vital de l'astrophysique. Bien que les données actuelles ne soutiennent pas fortement l'idée que ces explosions produisent des éléments lourds, les études continues et les nouvelles technologies pourraient révéler les mystères de la formation des éléments dans l'univers. En poursuivant cette recherche, les scientifiques espèrent affiner leur compréhension des processus qui régissent les cycles de vie des étoiles et les origines des matériaux qui composent notre univers.

Source originale

Titre: Collapsars as Sites of r-process Nucleosynthesis: Systematic Near-Infrared Follow-up of Type Ic-BL Supernovae

Résumé: One of the open questions following the discovery of GW170817 is whether neutron star mergers are the only astrophysical sites capable of producing $r$-process elements. Simulations have shown that 0.01-0.1M$_\odot$ of $r$-process material could be generated in the outflows originating from the accretion disk surrounding the rapidly rotating black hole that forms as a remnant to both neutron star mergers and collapsing massive stars associated with long-duration gamma-ray bursts (collapsars). The hallmark signature of $r$-process nucleosynthesis in the binary neutron star merger GW170817 was its long-lasting near-infrared emission, thus motivating a systematic photometric study of the light curves of broadlined stripped-envelope (Ic-BL) supernovae (SNe) associated with collapsars. We present the first systematic study of 25 SNe Ic-BL -- including 18 observed with the Zwicky Transient Facility and 7 from the literature -- in the optical/near-infrared bands to determine what quantity of $r$-process material, if any, is synthesized in these explosions. Using semi-analytic models designed to account for $r$-process production in SNe Ic-BL, we perform light curve fitting to derive constraints on the $r$-process mass for these SNe. We also perform independent light curve fits to models without $r$-process. We find that the $r$-process-free models are a better fit to the light curves of the objects in our sample. Thus we find no compelling evidence of $r$-process enrichment in any of our objects. Further high-cadence infrared photometric studies and nebular spectroscopic analysis would be sensitive to smaller quantities of $r$-process ejecta mass or indicate whether all collapsars are completely devoid of $r$-process nucleosynthesis.

Auteurs: Shreya Anand, Jennifer Barnes, Sheng Yang, Mansi M. Kasliwal, Michael W. Coughlin, Jesper Sollerman, Kishalay De, Christoffer Fremling, Alessandra Corsi, Anna Y. Q. Ho, Arvind Balasubramanian, Conor Omand, Gokul P. Srinivasaragavan, S. Bradley Cenko, Tomas Ahumada, Igor Andreoni, Aishwarya Dahiwale, Kaustav Kashyap Das, Jacob Jencson, Viraj Karambelkar, Harsh Kumar, Brian D. Metzger, Daniel Perley, Nikhil Sarin, Tassilo Schweyer, Steve Schulze, Yashvi Sharma, Tawny Sit, Robert Stein, Leonardo Tartaglia, Samaporn Tinyanont, Anastasios Tzanidakis, Jan van Roestel, Yuhan Yao, Joshua S. Bloom, David O. Cook, Richard Dekany, Matthew J. Graham, Steven L. Groom, David L. Kaplan, Frank J. Masci, Michael S. Medford, Reed Riddle, Chaoran Zhang

Dernière mise à jour: 2024-02-12 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2302.09226

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2302.09226

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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