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Repenser la rotation des galaxies : matière noire vs. gravitomagnétisme

Un aperçu des anomalies de rotation des galaxies et des théories alternatives proposées.

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Table des matières

La façon dont les galaxies tournent et se comportent a longtemps intrigué les scientifiques. Les observations montrent que les parties extérieures de nombreuses galaxies tournent plus vite que prévu en se basant sur les étoiles et le gaz visibles. Ça a donné naissance à l'idée que quelque chose d'invisible, qu'on appelle la Matière noire, influence ces galaxies. Cependant, certains chercheurs pensent que ces comportements étranges pourraient être expliqués par les lois de la gravité sans faire appel à la matière noire.

Le défi de la rotation des galaxies

Les galaxies sont d'énormes collections d'étoiles, de gaz et de poussière. Quand les scientifiques mesurent la vitesse de rotation de ces galaxies, surtout leurs bords extérieurs, ils trouvent souvent que les vitesses sont plus élevées que ce que la quantité de matière visible suggérerait. Selon les lois de gravité connues, en particulier les lois de Newton, on devrait pouvoir calculer les vitesses de rotation attendues en fonction de la matière dans la galaxie. Mais les vitesses observées ne correspondent pas aux prédictions.

Pour concilier ces observations, on a introduit le concept de matière noire. On pense que la matière noire représente une grande partie de la masse de l'univers, même si elle n'émet pas de lumière et n'est pas visible directement. Sa présence est inférée par ses effets gravitationnels sur la matière visible.

Explications alternatives

Malgré l'hypothèse de la matière noire, il y a des chercheurs qui pensent qu'on n'a peut-être pas besoin de faire appel à la matière noire pour expliquer les Courbes de rotation des galaxies. Ils suggèrent que peut-être les lois de la gravité, telles qu'on les comprend, pourraient avoir besoin de quelques ajustements ou caractéristiques supplémentaires à l'échelle galactique.

Une des idées récentes évoquées est liée à quelque chose qu'on appelle le Gravitomagnétisme. Ce concept vient de la relativité générale, qui décrit comment la gravité fonctionne de manière plus avancée que les lois de Newton. Le gravitomagnétisme établit une analogie entre la gravité et l'électromagnétisme, en suggérant que les masses en mouvement créent des effets gravitationnels similaires à ceux que créent les charges électriques en mouvement.

Gravitomagnétisme et ses implications

Dans ce contexte, les scientifiques ont essayé de voir si les effets gravitomagnétiques pouvaient expliquer les vitesses de rotation inattendues des galaxies. Si ça s'avère vrai, ça pourrait signifier que le besoin apparent de matière noire est moins important que ce qu'on pensait auparavant.

Cependant, modéliser une galaxie de cette manière nécessite diverses hypothèses. Les chercheurs considèrent souvent les galaxies comme des collections de particules non relativistes se déplaçant de manière prévisible. Le défi est de s'assurer que ces modèles correspondent à ce qu'on observe dans les vraies galaxies.

Le modèle gravitomagnétique des galaxies

Le modèle gravitomagnétique traite les galaxies comme des systèmes où les effets gravitationnels dépendent du mouvement des étoiles et du gaz. En supposant que les étoiles dans une galaxie se comportent comme un fluide, les chercheurs peuvent appliquer des équations qui régissent de tels mouvements. Cela conduit à un ensemble d'équations qui décrivent comment la masse se déplace et comment la gravité agit sur elle.

Dans cette approche, certains scientifiques modélisent les galaxies comme de la 'poussière' tournante - en gros, un grand nombre d'étoiles se déplaçant ensemble sans pression. Cette hypothèse peut simplifier les mathématiques, mais elle soulève aussi des questions sur la validité du modèle par rapport aux vraies galaxies.

Un regard plus attentif sur les courbes de rotation des galaxies

Quand ils appliquent ces modèles aux courbes de rotation des galaxies, ils obtiennent souvent des résultats qui s'accordent bien avec les observations ou qui échouent à le faire. Les courbes de rotation sont des graphiques qui montrent comment la vitesse des étoiles change à mesure que l'on s'éloigne du centre de la galaxie.

Dans certains cas, les modèles montrent que les effets du gravitomagnétisme sont trop petits pour expliquer les vitesses observées. Cela suggère que si on se fonder sur ces effets seuls, on aurait quand même besoin de matière noire pour expliquer la masse supplémentaire influençant les mouvements des étoiles.

Les problèmes avec les effets gravitomagnétiques

Un souci majeur avec l'approche gravitomagnétique est qu'elle repose trop sur l'idée que tout le soutien gravitationnel nécessaire pour maintenir l'équilibre de la galaxie provient de ces effets. Cette hypothèse peut ne pas être vraie puisque la matière ordinaire peut aussi contribuer à la stabilité d'une galaxie.

À travers une analyse minutieuse, il semble que l'influence gravitationnelle requise pour maintenir l'équilibre dans une galaxie pourrait dépasser ce que les effets gravitomagnétiques peuvent fournir. Cela soulève des questions sur la validité des modèles qui se concentrent uniquement sur ces effets et ignorent les complexités du fonctionnement réel des galaxies.

Comparaison des modèles avec les observations

En examinant les modèles développés sur la base de ces idées, les chercheurs peuvent comparer les résultats aux données vraiment observées. Un moyen courant est de prendre des paramètres de galaxies connues et de les appliquer aux modèles pour voir à quel point ils prédisent bien les courbes de rotation.

Par exemple, ajuster un modèle à la courbe de rotation d'une galaxie spécifique peut impliquer de modifier divers paramètres jusqu'à ce que la courbe prédite corresponde aux données d'observation. Cependant, même des ajustements réussis peuvent aboutir à des résultats qui suggèrent qu'il faut plus de matière que ce qui est visible, renforçant ainsi l'hypothèse de la matière noire.

Le rôle des Profils de densité

Un aspect important de la modélisation de la rotation des galaxies est le profil de densité de la galaxie, qui décrit comment la matière est répartie à l'intérieur. Cette répartition peut énormément influencer la courbe de rotation. Différents profils entraînent des prédictions différentes, et du coup, le choix d'un modèle de densité est crucial.

Des modèles de densité courants incluent le profil Miyamoto-Nagai, qui est souvent utilisé grâce à sa simplicité mathématique. Cependant, utiliser ce modèle ou des modèles similaires implique des hypothèses qui pourraient ne pas s'appliquer à toutes les galaxies.

Soutien vertical et gravitomagnétisme

Un autre point crucial pour comprendre la dynamique des galaxies est le soutien vertical, qui fait référence aux forces qui empêchent les étoiles de tomber dans le centre de la galaxie. Dans les galaxies, une combinaison de forces gravitationnelles et du mouvement des étoiles fournit ce soutien.

Quand on considère le soutien vertical uniquement à travers les effets gravitomagnétiques, il semble que ces effets pourraient ne pas être suffisants pour maintenir la stabilité. Cela conduit à la conclusion qu'un modèle adéquat devrait incorporer des mécanismes de soutien supplémentaires, peut-être incluant des contributions de la matière ordinaire ou même des effets de pression.

L'importance d'une modélisation précise

À mesure que les chercheurs approfondissent la dynamique des galaxies, l'importance d'affiner les modèles devient évidente. Des hypothèses simplistes peuvent entraîner des écarts significatifs lorsqu'on compare les prédictions aux observations réelles.

Les modèles qui ne tiennent pas compte des complexités de la dynamique des galaxies risquent de négliger des facteurs critiques qui pourraient affecter leur compréhension de la rotation des galaxies. L'interaction entre la matière ordinaire, la matière noire et les effets gravitomagnétiques proposés demande une attention minutieuse.

Conclusion

L'exploration des courbes de rotation des galaxies est une enquête en cours qui mêle astronomie d'observation et physique théorique. Bien que la matière noire reste l'explication la plus acceptée pour les anomalies observées dans la rotation des galaxies, des théories alternatives comme celles impliquant le gravitomagnétisme sont en train d'être rigoureusement testées.

À mesure que les scientifiques continuent à analyser les données, à affiner les modèles et à interagir avec les lois fondamentales de la physique, notre compréhension des galaxies pourrait évoluer. La quête pour percer les mystères du cosmos se poursuit, mettant en lumière à la fois les complexités de l'univers et l'importance de la persistance dans la recherche scientifique.

Source originale

Titre: Gravitomagnetism and galaxy rotation curves: a cautionary tale

Résumé: We investigate recent claims that gravitomagnetic effects in linearised general relativity can explain flat and rising rotation curves, such as those observed in galaxies, without the need for dark matter. If one models a galaxy as an axisymmetric, stationary, rotating, non-relativistic and pressureless 'dust' of stars in the gravitoelectromagnetic (GEM) formalism, we show that GEM effects on the circular velocity $v$ of a star are $O(10^{-6})$ smaller than the standard Newtonian (gravitoelectric) effects. Moreover, we find that gravitomagnetic effects are $O(10^{-6})$ too small to provide the vertical support necessary to maintain the dynamical equilibrium assumed. These issues are obscured if one constructs a single equation for $v$, as considered previously. We nevertheless solve this equation for a galaxy having a Miyamoto--Nagai density profile. We show that for the values of the mass, $M$, and semi-major and semi-minor axes, $a$ and $b$, typical for a dwarf galaxy, the rotation curve depends only very weakly on $M$. Moreover, for aspect ratios $a/b > 2$, the rotation curves are concave over their entire range, which does not match observations in any galaxy. Most importantly, we show that for the poloidal gravitomagnetic flux $\psi$ to provide the necessary vertical support, it must become singular at the origin. This originates from the unwitting, but forbidden, inclusion of free-space solutions of the Poisson-like equation that determines $\psi$, hence ruling out the methodology as a means of explaining flat galaxy rotation curves. We further show that recent deliberate attempts to leverage such free-space solutions against the rotation curve problem yield no deterministic modification outside the thin disk approximation, and that, in any case, the homogeneous contributions to $\psi$ are ruled out by the boundary value problem posed by any physical axisymmetric galaxy.

Auteurs: A. N. Lasenby, M. P. Hobson, W. E. V. Barker

Dernière mise à jour: 2023-04-11 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.06115

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.06115

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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