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Disparités de richesse et mortalité infantile en Inde

Examiner comment la richesse influence les taux de mortalité infantile dans différentes communautés en Inde.

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La mortalité infantileLa mortalité infantileliée à l'inégalité desrichessesrévélées.d'enfants en Inde—des infos crucialesLa richesse influence les décès
Table des matières

La Mortalité des enfants de moins de cinq ans, c'est-à-dire le taux de décès chez les enfants de moins de cinq ans, est étroitement liée à la Richesse. En Inde, les familles plus pauvres font souvent face à des risques plus élevés de mortalité infantile par rapport aux familles plus riches. Les tendances récentes montrent qu'à mesure que les chances de décès dans ce groupe d'âge diminuent, ceux des sections les plus pauvres de la société constatent une réduction plus significative des taux de décès que ceux des sections plus riches.

Comprendre la mortalité des enfants de moins de cinq ans

Les facteurs menant aux Décès d'enfants peuvent être classés en deux groupes principaux. Le premier comprend les décès qui peuvent être évités avec des solutions médicales peu coûteuses, comme les vaccins et les traitements contre la déshydratation. Le deuxième groupe inclut les décès qui ne peuvent pas être facilement évités, nécessitant souvent des soins médicaux plus avancés. Quand les taux de mortalité sont élevés, des mesures comme les vaccinations peuvent faire une grande différence. Cependant, à mesure que ces taux baissent, il devient de plus en plus difficile de voir des réductions supplémentaires.

Richesse et taux de mortalité

En général, la richesse influence la probabilité qu'un enfant meure avant l'âge de cinq ans. Les familles les plus pauvres font face au risque le plus élevé, tandis que les plus riches ont le taux le plus bas. Au fil des ans, alors que les conditions de vie s'améliorent, le taux global de mortalité infantile diminue, mais le processus devient plus lent à mesure que nous atteignons des taux de mortalité plus bas.

Par exemple, réduire les décès d'enfants à partir d'un niveau élevé est plus facile que d'atteindre la même réduction quand on commence à un niveau plus bas. La vitesse du progrès dans la réduction des décès d'enfants est liée à la richesse, avec des groupes plus pauvres voyant souvent des gains plus significatifs que ceux des groupes plus riches.

Fertilité et distribution des naissances

En parallèle des taux de mortalité, les taux de fertilité varient aussi selon la richesse. Les femmes plus pauvres ont tendance à avoir plus d'enfants, tandis que les femmes plus riches en ont moins. Les changements dans ces taux de fertilité influencent le nombre de naissances vivantes et, par conséquent, le nombre de décès d'enfants. Au fur et à mesure que l'Inde se développe économiquement, le nombre de femmes en âge de procréer dans les ménages pauvres est en déclin. Ce changement peut affecter la part des naissances entre les différents groupes de richesse, impactant les taux de mortalité infantile globaux.

Analyse ciblée sur l'Inde

En Inde, de 2005 à 2021, des efforts significatifs ont été déployés pour analyser la relation entre la richesse et la mortalité infantile. L'étude s'est concentrée sur la manière dont la baisse des taux de mortalité infantile est liée à différents groupes de richesse. L'objectif était de déterminer dans quelle mesure chaque groupe contribue à la réduction globale de la mortalité infantile.

L'analyse utilise des données d'enquêtes nationales pour recueillir des informations sur l'historique des naissances auprès de femmes mariées en âge de procréer. Ces données aident à estimer la probabilité que les enfants meurent avant l'âge de cinq ans selon les différentes catégories de richesse.

Données des enquêtes nationales de santé

L'analyse repose sur des données de deux cycles d'une enquête nationale de santé : l'une réalisée en 2005-06 et l'autre en 2019-21. Les enquêtes ont collecté des informations détaillées sur les naissances d'enfants, les décès et le statut économique des familles. Ces informations étaient essentielles pour créer une image plus claire de la façon dont les taux de mortalité infantile ont évolué au fil du temps.

Principales conclusions

Les résultats révèlent que la baisse des taux de mortalité infantile a été plus marquée dans les populations pauvres par rapport aux plus riches. Dans les groupes les plus pauvres, il y a eu une chute significative du taux de décès d'enfants, tandis que les groupes plus riches ont vu des baisses beaucoup plus petites.

Plus précisément, les plus pauvres ont représenté une grande part de la réduction globale des décès d'enfants durant la période d'étude. En revanche, les plus riches ont contribué très peu à ces baisses.

Changements dans les taux de fertilité

Un aspect marquant de l'étude a montré que, parallèlement aux taux de mortalité, les taux de fertilité ont également changé. L'analyse a révélé que la fertilité parmi les femmes pauvres a diminué significativement, tandis que les femmes les plus riches n'ont vu qu'un léger changement de leur fertilité.

Ces changements de taux de fertilité sont essentiels car ils influencent le nombre de naissances dans chaque groupe de richesse, affectant directement les chiffres de mortalité infantile. Quand plus d'enfants naissent dans des familles pauvres, il y a une plus grande chance que certains ne survivent pas après cinq ans.

Importance de la distribution de la richesse

L'analyse souligne que les changements dans la distribution de la richesse parmi les familles impactent aussi les taux de décès d'enfants. La part de femmes en âge de procréer a évolué, avec une baisse dans les populations pauvres et une augmentation dans les plus riches. Ce changement dans la dynamique de la population entraîne des contributions différentes à la réduction globale de la mortalité infantile.

Disparités entre les États

Une observation clé est que les diminutions des taux de mortalité infantile et les contributions des différents groupes de richesse varient considérablement d'un État indien à l'autre. Par exemple, des États comme le Bihar ont vu la majeure partie de la réduction des décès d'enfants provenir des segments les plus pauvres, tandis que dans d'autres États comme le Tamil Nadu, les groupes plus riches ont contribué davantage.

Ces différences suggèrent que des facteurs spécifiques à chaque État influencent comment la mortalité infantile est affectée par la distribution de la richesse. Comprendre ces facteurs est essentiel pour créer des politiques efficaces visant à réduire les décès d'enfants et améliorer les résultats de santé.

Recommandations pour le changement de politique

Les résultats indiquent qu'il y a besoin d'une approche plus globale pour réduire la mortalité infantile en Inde. Bien que les solutions médicales peu coûteuses aient bien fonctionné pour les décès évitables, il y a un besoin croissant d'aborder les causes des décès qui ne peuvent pas être évités par des mesures simples et économiques.

Les efforts doivent se concentrer sur l'amélioration de l'accès à des solutions de santé plus avancées qui peuvent s'attaquer aux facteurs sous-jacents contribuant à une mortalité infantile plus élevée dans les familles plus riches. Renforcer le système de santé pour fournir des soins adéquats à tous les segments de la population est crucial pour continuer à améliorer la santé des enfants.

Conclusion

En conclusion, la relation entre la richesse et la mortalité infantile en Inde est complexe. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés au fil des années, en particulier dans les populations plus pauvres, les familles plus riches continuent de faire face à des défis contribuant aux décès d'enfants.

L'étude met en évidence l'importance de répondre aux besoins divers de différentes communautés pour s'assurer que les progrès dans la diminution de la mortalité infantile sont partagés largement parmi tous les segments de la société. En se concentrant à la fois sur l'accès aux Soins de santé et sur les barrières socio-économiques auxquelles font face les familles, l'Inde peut continuer à progresser dans la réduction des taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans et assurer un avenir plus sain pour ses enfants.

Source originale

Titre: Wealth Effects of the Decrease in Under-five Mortality in India, 2005-2021

Résumé: The present paper analyses the contribution of different population sub-groups classified by the wealth index quantiles groups to the change in the risk of death in the first five years of life in India during 2005-06 through 2019-21. The analysis reveals that the poorest and the poorer population sub-groups have primarily contributed to the decrease in the risk of death in the first five years of life in India whereas the contribution of the contribution of the richest population sub-group has been negative during the period under reference. The analysis also reveals that the wealth effects of the decrease in under-five mortality in different states of the country are different and, in many states, the contribution of the richest population sub-group to the decrease in the risk of death in the first five years of life in the state has been negative because of the change in the proportionate share of currently married women of reproductive age across different population sub-groups and their fertility. The paper emphasises the need of reinvigorating the health care services delivery system of the country so as to prevent under five deaths which cannot be prevented through the low-cost appropriate medical technology.

Auteurs: Aalok R Chaurasia

Dernière mise à jour: 2023-04-11 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.04.11.23288395

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.04.11.23288395.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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